Il existe un secret, un secret bien gardé par les animorphes. Au début, les premiers étaient désorganisés, solitaires, et puis petit à petit, des familles d’animorphes se sont développées, d’abord une, puis deux, puis plusieurs. Au fil des années, des siècles, ces petits groupes se sont rassemblés, et ont formé le tout premier Conseil. D’abord exclusivement composé de Mammifères, les plus nombreux, ce Conseil s’est ensuite élargi aux autres espèces à mesure qu’elles étaient découvertes. Bientôt, chaque espèce eut sa place au conseil, et pour représenter chacun, il fallut élire un dirigeant, quelqu’un apte à exprimer la voix de tous. Au début, ces représentants étaient les patriarches, les chefs de famille, ou à défaut, leur femme, et puis avec les révolutions au sein du foyer sont arrivés les premiers représentants élus par vote. A présent, la majorité des sièges sont comblés par des personnages forts, hommes comme femmes, représentant les idées et les idéaux de chaque espèce d’animorphe. Ils sont dénommés « les Gardiens ».

Bien sûr, comme tout secret, il se doit d’être protégé. Protégé des humains, ces ignorants qui ne savent pas ce qui se trame dans le feutré, mais surtout, protégé des chasseurs, ces hommes et ces femmes qui n’ont aucun honneur, et les traquent sans pitié. Au départ, le secret était gardé par la rareté, par le petit nombre d’animorphes présents à Montréal, mais maintenant qu’ils sont plus nombreux, ils ont été obligés de se cacher sous terre, dissimulant avec eux la source de l’animorphie, jalousement gardée depuis son apparition. Ils ont emprunté un réseau de tunnels souterrains formés par d’anciens affluents de la rivière, et ont barricadé le dernier accès à un lac souterrain, connu depuis l’apparitions des animorphes comme étant la source de la « petite peste » qui les a créés il y a si longtemps.

Afin de mieux se dissimuler, les premières générations ont profité de la présence d’un cimetière tout proche de l’entrée des souterrains pour y construire un mausolée, permettant aux membres de rejoindre la chambre du conseil, tandis que les non-initiés n’y verraient qu’un simple hommage à une grande famille. Et puis, à mesure que les familles s’agrandissaient et que les animorphes de toutes espèces et de tous pays rejoignaient les rangs, il a fallu construire d’autres entrées, plus éloignées, et pour les cacher, les Gardiens décidèrent de faire construire le Zoo Ecomuséum de Montréal. Chaque famille contribue aux frais de ce zoo, chacun à sa hauteur.


Lorsqu’un poste se libère, soit parce que l’animorphe qui l’occupait meurt sous les coups d’un chasseur, soit parce qu’il le quitte de son plein gré, une élection est réalisée. Seuls les animorphes appartenant au groupe du poste libre ont l’autorisation de se présenter, et de voter pour leur représentant. Le vote se faisait à l’origine à main levée, mais à présent, il s’effectue en bulletin secret représenté par des pièces de formes différentes en fonction des candidats. Un animorphe est considéré comme majeur par le conseil lorsqu’il a effectué sa première transformation, il peut donc voter pour élire le représentant de son espèce, et la présence de son aura fait foi.

Au fil des années, les mammifères étant les plus nombreux, ils ont pu obtenir deux sièges au conseil au lieu d’un, et ont donc séparé Proies et Prédateurs, ce qui est source de tensions et de moqueries de la part des autres groupes. Souvent, lorsqu’un représentant prend sa retraite, c’est l’aîné de ses descendant qui lui succède, et il s’agit donc plus d’une succession linéaire que d’un véritable enjeu politique, mais il y eut parfois des retournements de situations quand un des candidats supposés favoris s’est retrouvé remplacé par celui d’une famille rivale. Ils ont donc fait appel à un médiateur, appelé Le Protecteur, afin de jouer un rôle d’arbitre impartial, lors des votes pour désigner les successeurs, ou lors des débats du Conseil lui-même.


Les avis divergent grandement au sein du Conseil à propos des Chasseurs. Certains souhaiteraient les éliminer, purement et simplement, d’autres sont plus modérés dans leurs propos, essayent de négocier, bien souvent en pure perte. Enfin, d’autres encore, plus rares, proposent carrément de révéler l’existence des animorphes au monde, basant leur argumentaire sur le fait que les animorphes sont présents depuis toujours et que révéler leur existence ne changerait finalement pas grand-chose. En attendant, la menace des Chasseurs est toujours aussi présente, et tous les craignent et ont peur pour leur famille.


Les Mammifères
Gardien des Prédateurs : Père Thua
Gardien des Proies : Mère Cornélius
Suppléant au Gardien des Prédateurs :
Suppléant au Gardien des Proies :

Les Oiseaux
Gardien des Oiseaux :
Suppléant au Gardien des Oiseaux :

Les Reptiles
Gardien des Reptiles :
Suppléant au Gardien des Reptiles :

Les Poissons
Gardien des Poissons :
Suppléant au Gardien des Poissons :

Les Amphibiens
Gardien des Amphibiens :
Suppléant au Gardien des Amphibiens :

Le Protecteur :
Raphael Strano



Comment mon personnage peut-il avoir entendu parler du conseil ? Par ses Gardiens ou le Protecteur directement, ou bien par un membre de la communauté qui le présenterai au Conseil. La première rencontre se fait en dehors des quartiers généraux afin de préserver le secret bien entendu, mais une fois validé, le nouveau membre obtient la localisation d’une des entrées des tunnels et peut participer aux réunions.

Le Conseil est-il connu du public et politiquement ? Non, le Conseil reste une société secrète, cachée des yeux et oreilles du grand public. Cependant, certains de ses membres sont des personnages importants de la société (grands chefs d’entreprises, politiciens, gérants d’associations influentes…) qui peuvent influencer la politique et la vie sociale. Pratique pour faire passer des lois qui pourraient aider les animorphes…

Ont-ils des projets actuellement ? Bien sûr ! Un de leurs projets majeurs est d’ouvrir une école spécialisée pour les animorphes, afin de leur offrir un environnement sécurisé, loin des éventuelles peurs des humains et surtout loin des chasseurs, et pour leur apprendre à maîtriser leurs transformations. De plus, la question d’un recensement des animorphes est abordée bien qu’épineuse, d’abord au niveau de la ville, puis possiblement au niveau national et international.