De mémoire d’hommes, d’écrits et de récits, il y a toujours eu ce lien très particulier qui unit deux personnes qui ont été choisies pour être l’une avec l’autre : l’âme-sœur. Parfois, cet être spécial est une évidence, d’autres fois, elle est la dernière à laquelle on aurait pensé. Pour certains, ce lien existe de la manière la plus naturelle qui soit, pour d’autres, ce ne sont que fabulations un peu édulcorées.

La rencontre ne dure que le temps d’un regard et perdure pour toute une vie. Quand arrive cet instant, l’œuvre se complète et les marques se révèlent. Ladite marque devient alors une partie des paroles de la musique de l’être aimé, ou bien quelques notes s’il s’agit d’une œuvre purement musicale. Elle devient nette et évidente. Les âmes-sœurs ressentent immédiatement un bien être absolu et un lien étrange se tisse. La connexion, quant à elle, est bien plus puissante. Les envies se confondent, les sensations sont parfois partagées, allant jusqu’à souffrir des blessures de l’autre.

Les âmes-sœurs parcourent le monde, mais ici, à Montréal, il y a une toute autre légende qui circule : les animorphes. Ces êtres extraordinaires qui ont la capacité de se transformer en animaux se réuniraient en secret dans la ville, attirés par cette capitale mondiale qui a vu naître son premier homme-animal. Il y a des rumeurs, il y a des histoires sur le comment, sur le pourquoi mais personne ne détient vraiment la vérité...