I'm gonna be the main event, like no king was before I'm brushing up on looking down, I'm working on my roar!
Sa question me prend totalement au dépourvu. J'suis pompier. J'sais mieux que personne n'est absolument jamais en sécurité. Un danger peut venir de partout, une gazinière, neuve ou ancienne, une voiture, une tempête, un orage... Du coup, j'dis quoi ? J'réponds quoi ?
"Tu traînes avec moi, faut pas t'attendre à vivre une vie pépouze ! Mais j'vois ce que tu veux dire. Et ouais, t'inquiètes pas, ça va se tasser."
Un jour où l'autre, ils en auront marre, les journalistes passeront à une autre cible, ou elle laissera tomber quelque chose qu'ils pourront grignoter. Ils ne tireront rien d'elle, ni des larmes, ni du sang. Elle ne sent pas assez mauvais pour les attirer bien longtemps. Ces journalistes ne savent pas le quart de l'atroce vérité de la famille. Qu'est-ce que ce serait s'ils avaient conscience des suprémacistes.
"Franchement, ils sont moches, mais ils sont cool..."
Kenzi s'installe et me demande de lui prendre une coloration.
"Ouais, pas d'souci, plutôt chocolat, ou marron glacé ? Et pour le téléphone, j'dois en avoir qui traînent."
Contacter son cher et tendre ? Ah ouais, c'est vrai qu'il y a lui dans l'affaire. Je lui donne mon propre portable. Il est intraçable.
"Vas-y, fais toi plaiz, fillette ! J'espère que tu connais son numéro par cœur."
Je vais dans le bureau où je trouve, entre autres ordinateurs, quelques portables dépucés. J'en choisis un pas trop mal avec un écran pas trop cassé. J'insère sa puce à l'intérieur et attends tranquillement qu'il s'allume docilement, laissant à Kenzi toute l'intmité qu'elle souhaite.
J’ai un rictus à sa remarque et haussais les épaules.
« La vie avec toi sera sans doute plus sympa qu’avec ma famille. Le reste, tu sais… »
Je haussais les épaules avant d’observer un peu les chats. Moches. Qu’importe. Actuellement, je préférais pour les dix prochaines années les chats aux chiens. Clairement. Je préférerais tant avoir des tas de chats…
« Du moment qu’ils font dans la litière… Tu sais moi, je préfère les chats que les chiens. Pour pas mal de temps. »
Ahahaha… Quant à la teinture… Chocolat ? Marron glacé ?
« Chocolat. Je suis pâtissière ! »
Ah ! L’humour. Je le regardais partir un instant en restant assise au milieu des chats. Je frottais les chats passant à ma portée avant de lever les yeux vers Jack qui revenait vers moi.
« T’es mon ange gardien en fait. Je le connais t’inquiète pas. »
Je pris le téléphone pour composer le numéro que je connaissais par cœur alors que d’autres chats venaient se frotter à moi. Je préférais leur odeur à celle de ma famille actuellement. Répondeur. Normal.
« Oui, Willy… c’est moi, je suis en sécurité… Ce numéro est sécuritaire tu peux me joindre sans problème. Je… je vais bien, enfin… non… pas autant que ça… mais ça va aller, tu me manques beaucoup. Je vais pas être très disponible… mais j’aimerais te voir. Tu me manques beaucoup. Je… euh… contacte Jake pour… l’adresse et tout. J’espère que t’aimes les chats. Je t’aime et tu me manques .»
J’espérais qu’il puisse reconnaître ma voix… Je raccrochais en regardant un peu bêtement les chats et le téléphone un instant.
« C’est bon Jake j’ai finis. »
J’avais l’impression d’être une enfant aux toilettes : c’est bon j’ai fini… Je me frottais le visage avant de me redresser lentement avec une petite grimace. J’avais mal partout. Je voulais juste voir ce qu’il y avait dans les frigos.
Pseudo : ReadyFaceclaim : Elle FanningCrédits : PrettyGirlMulticompte(s) : Loviisa Date de naissance : 19/05/1996 Age : 28Âme soeur :
Je la recherche
Statut civil : CélibataireMarque : Do you remember all the sounds, when I found you by the lake And how the water seemed to call your name, elle est en volute sur sa claviculeAnimal : Renarde PolaireGif : Occupation(s) : Pâtissière dans un salon de thé
Big Fish
I'm gonna be the main event, like no king was before I'm brushing up on looking down, I'm working on my roar!
Ow ! C'est gentil, ça ! Ça se voit qu'elle n'a jamais vécu avec moi, ceci dit. Je pense qu'elle aurait une tout autre manière de voir les choses.
"J'adore celui-là, le à moitié nu victime de racisme de la part des autres chats."
Je lui montre le truc rose particulièrement grumpy avec quelques poils noirs disposés en crête. Je me sépare d'elle pour aller faire quelques petites affaires. Bon, j'ai désormais une colocataire. Je me demande comment cela va se passer, si elle va finir par me trouver insupportable et si je ne vais pas vouloir par la laisser partir au final. Je me méfie de moi-même, et de plus en plus de mon sentiment d'abandon qui me fait avoir un comportement de merde. C'est… temporaire… Jake. Elle finira par partir, c'est inévitable. Je secoue la tête, autant ne pas déjà penser à cela tout de suite.
Je reviens au signal de Kenzi. J'ai presque envie de lui dire 'félicitations !'
Contrairement à la croyance populaire (ou ma croyance à moi, peu importe), l'appartement de mémé est relativement moderne. La cuisine a des appareils fonctionnels qui marchent. La télé est assez récente, d'ailleurs, avec un grand écran pour... MIEUX TE REGARDER, MON ENFANT ! OK, j'ai besoin d'une thérapie.
"Si tu veux. Là c'est la cuisine qui donne sur le grand salon où je vais probablement dormir quand je ne serai pas à la caserne. Tu peux faire venir ton copain ici. D'ailleurs, comment ça se passe avec lui ? Il te traite bien ? Je pourrais jouer au grand frère ou au papa protecteur avec lui pour un petit entretient en tête-à-tête ?"
Jake ! Tes blagues de merdes... NON !
J'ouvre la porte de la chambre. C'était celle de mémé et c'est la toute première pièce que j'ai vidée. J'ai trouvé des trucs qui auraient fait rougir Mia Khalifa... Bref, pour des raisons évidentes, je suis même venu avec une lampe à ultraviolet pour être certain. La chambre est pourvue d'un lit double, avec des draps propres. Le lit est relativement fait et l'entièreté de la chambre est neutre si bien qu'on ne pourrait pas dire à qui elle a appartenu.
"Voilà, c'est pas le palace, mais tu y seras en sécurité. T'as même mon numéro qui est ton numéro d'urgence en cas de besoin. Sincèrement, Kenzouille, fais comme chez toi. Ici, t'as juste à vivre ta vie et à être toi-même."
Je ne lui ferai pas l'affront d'en faire de même étant donné que j'aime me balader sans vêtements et que j'aime des trucs que la plupart des gens réprouvent.
Pauvre chat… Je le caressais gentiment, moi je les aimais tous ! Même s’ils étaient tous un peu moches… Mais c’était pas trop la question maintenant. Je les aimais déjà, mais je doutais qu’ils m’aiment autant que moi. Je devais sentir le renard après tout. Mais ce n’était pas ici que je pourrais prendre ma forme tranquillement. Je posais un regard sur Jake :
« Tu vas tous les garder ? Ou tu veux leur trouver une famille ? J’ai… parmi mes anciens collègues peut-être des gens qui seraient pour en prendre un ou deux. »
Mais il fallait visiter l’appartement. La cuisine était bien, bien équipée… Je hochais la tête en écoutant Jake avant de sourire un peu à sa remarque sur Will.
« Comme-ci Will pouvait faire mal à une mouche… C’est un amour. T’as plus une tête de vëllai i madh que d’un père. »
C’était la première personne que j’appelais grand-frère. Sinon, c’était Dra que j’appelais grande-sœur. J’observais l’appartement, c’était… sympa, je supposais. La chambre était propre, la cuisine relativement bien équipée… Je ne sentais pas d’odeur particulière. C’était parfait.
« C’est confortable, propre et assez grand. C’est très bien t’inquiète… Tu me sauves déjà la vie… ça fera que la troisième fois. En moins de deux ans. Il faudra que je sache quoi faire de ma vie… Quand j’aurais pris le temps de me reposer un peu. »
Le reste… Je ne savais pas où j’en étais. Je devrais envoyer ma démission au restaurant, je ne me sentais pas d’y retourner alors que j’étais sûre que certains allaient se montrer… brut de décoffrage. Je viens embrasser la joue de Jake.
« Tu oublieras pas de m’envoyer des messages quand tu pars du boulot ? Que je m’inquiète pas trop. C’est bien ça, tu vis ici ou tu as un autre appartement ? »
J’avais bien du mal à connecter mes neurones et les informations que j’avais en tête. Je crois qu’il faudrait juste que je dorme quelques heures de plus…
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Big Fish
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Bon, les chats, c'est fait. Ils semblent l'adorer.
"Personne ne veut d'un chat moche. Pour le moment, ils sont en bonne santé et vaccinés, ce qui est très étonnant. Il faut croire que la tenancière en prenait soin, finalement. Mais bon, je ne me décourage pas. Je trouverais bien une ou deux personnes qui ne s'offusqueront pas de leur apparence."
Bon, son compagnon est bien, ça, c'est fait. Au moins, il ne sera pas en mode furry quand il va comprendre que je suis coloc avec sa chère et tendre, du moins je l'espère. J'ai eu trop souvent ce genre de trucs, comme si je ne savais pas me tenir...
"Normalement, je devrais mal le prendre... Mais t'as dit cela avec une telle gentillesse que tu pourrais m'avoir traité de gros connard que ça passerait."
...Ce qui ne serait pas très loin de la vérité, qu'on se le dise.
"Ouais, repose-toi. T'as vraiment rien à craindre ici."
Elle me fait un bisou sur la joue et je ne peux réprimer un certain plaisir à cette simple marque d'affection. Si j'ai ça dès que je te sauve la vie, ne pense pas que je vais te laisser tranquille un jour, Kenzi.
"Pas de souci. Allez, j'y vais. Je te prends ta couleur, et je reviens d'ici ce soir. Fais vraiment comme chez toi, évite juste de sortir, au moins pour aujourd'hui. Les journalistes doivent être un peu sur les dents encore. D'ici peu de temps, je te promets qu'il se passera un nouveau truc qui va totalement t'effacer de leur ligne de mire. Je le provoquerai moi-même, s'il le faut."
Je pose un baiser sur le front de Kenzi avant de me diriger vers la porte, sac sur l'épaule. Bon, le soleil se lève paresseusement, ça va être une longue journée.
J'eus un sourire, ils étaient peut-être moche ces chats, mais ils étaient surtout beaucoup trop gentil avec moi alors que je leur faisais des câlins. Je ris un peu a la remarque de Jake.
« C'est pas une insulte que je viens d'utiliser Jake. Ça veut dire grand frère en albanais. On a des origines albanaises alors on a appris à le parler. »
Et il me rassura encore. J'avais dit que Jake était comme un grand frère ? Et bien je le redis encore une nouvelle fois. Qu'importe. Je hochais la tête avant de pointer mon doigt sur lui :
« Fais pas de bêtise Jake. C'est pas un ordre c'est une demande expresse parce que sinon je serais obligée de m'en mêler ! Je ne bouge pas promis. »
Je le raccompagnai à la porte avant de fermer à clé derrière lui. J'étais épuisée, vidée, morte de fatigue... J'attendis quelques instants avant de me laisser glisser au sol et de me mettre à sangloter comme une enfant, tête dans les genoux, recroquevillée sur moi-même. J'étais à nouveau une petite fille qui avait besoin de sa soeur à cause des cauchemars. Mais quand elle venait le lit de son aîné était glacé. Je me trainais jusqu'à mes affaires pour en tirer ma peluche et me recroqueviller au sol en attendant. Je réussis à me réveiller péniblement, mon portable indiquant déjà quatorze heures. Je me forcais à aller boire un coup, me changer de vêtements et d'écrire une lettre pour Raphaël. J'aurais besoin de m'occuper et j'étais sûre que personne irait me chercher dans une église.
Je vis sur internet des journalistes parler que j'étais partie en pleine nuit. Tiens... Et bah les nouvelles vont vites. Ma mère, tiens elle pourrait être actrice, qui tient son rôle en affirmant juste que je suis partie à la campagne. Je suis sûre qu'elle m'a déjà envoyé une quinzaine d'hommes au cul... Je lui avais quand même laissé un mot. Après du blabla sur l'entreprise qui ne fermerait pas, la décision encore indécise sur qui prendrait sa tête... Ouais bon comme d'hab... Tellement de pipo.
Je n'avais rien mangé ça ne passait pas. Mais je fis malgré tout un repas vegan à Jake à base de croquette de tofue frites ainsi que d'une farandole de légume et même des pâtes fraîches. Au moins la cuisine et pâtisserie étaient toujours là. C'était rassurant. Je crois ! J'entendis frapper à la porte et m'y dirigeais pour vérifier au œilleton
Pseudo : ReadyFaceclaim : Elle FanningCrédits : PrettyGirlMulticompte(s) : Loviisa Date de naissance : 19/05/1996 Age : 28Âme soeur :
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