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Question de courant [PV Engel]
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Vous savez ce que je préfère dans les dernières séances du soir au cinéma, lorsqu'un film est déjà resté plusieurs semaines à l'affiche ? C'est qu'on est tranquiiiiiiille ! Alors attention, je vous vois venir mes petits choux, ce n'est pas que je n'aime pas voir un film avec du monde autour de moi, ni même en bonne compagnie, non non non, c'est juste que j'ai du mal avec les gens qui font du bruit durant vingt minutes avec leurs emballages de confiserie alors qu'il suffit de l'ouvrir en une fois d'un coup sec au lieu de le triturer pendant des plombes en pensant que ce sera moins gênant, ou même ces gens qui font des commentaires tout le long du film sur la scène qui se déroule sous leurs yeux alors que, hey, si vous vouliez commenter fallait rester chez vous et attendre qu'il sorte sur "petit" écran, sans parler de ceux qui donnent des coups de pied ou de genoux dans le dossier, les odeurs de transpiration, les bruits de mâchouille intempestifs, les... Bref, vous m'avez comprise, je préfère les dernières séances, tard le soir et en fin de diffusion, là où seuls les fans se retrouvent avec ceux qui n'ont pas le temps et d'autres qui, comme moi, recherchent un peu de tranquillité.

Mon billet découpé et glissé dans mon sac à main, j'ai filé d'un petit pas rapide et léger jusqu'à la porte de la salle que l'hôtesse m'a indiqué, filant m'asseoir à ma place préférée qui est celle au centre, au deuxième tiers de hauteur face à l'écran, histoire de ne rien perdre de tout ce que mes yeux pourront voir. Un bref regard alentours me permet de constater qu'il y a quand même deux-trois personnes, enfin plutôt une dizaine, tout de même, mais c'est juste parfait pour bien profiter du film. Les pubs me semblent interminables et je soupire à qui mieux-mieux tout en essayant de prendre mon mal en patience, puis viennent les bandes-annonces des prochains films : pas mal, mouais, bof, ah tiens celui-là à l'air bien ! Ah non celui-là, même pas en rêve. Mouais, pas mal. Écran noir et, enfin... musique. De vous à moi, la toute première adaptation de la petite sirène que j'ai vu était celle du conte d'origine, celle qui se finit avec la mort dramatique de la pauvre Marina qui refuse de tuer son doux Prince et préfère laisser le sort la transformer en écume de mer au petit matin. En tant que petite fille, j'ai trouvé cela aussi triste que magnifique, la preuve d'un amour si grand qu'elle préférait le voir heureux et vivant avec une autre que mort sans avoir jamais été avec une autre qu'elle. Pas étonnant qu'à la fin son âme s'envole vers le ciel, c'est une maigre consolation -surtout avec le choeur de voix et la musique si triste qui accompagnent la scène- mais vous reconnaitrez que c'est une histoire poignante digne des contes d'antan.

Le film ? Il est très bien ! Une belle adaptation que je prends comme une œuvre à part entière en m'abstenant de le comparer à son homologue réalisé par le même studio il y a plusieurs décennies de cela. J'avais adoré le premier du genre de chez Disney, cette version si colorée, un peu naïve certes mais qui finit bien et qui du coup faisait du bien à mon coeur de petite fille après la version originale. Attention, je ne dis pas qu'il valait mieux, mais clairement c'est agréable d'avoir la possibilité de voir plusieurs fins différentes à une même histoire, cela permet de garder l'espoir vivant et d...

ZOOOOOM...

- ... HHHIIIIIIIIIIIII !

IL FAIT TOUT NOIR ! IL FAIT TOUT NOIIIIIIIIIIIIR ! Qui a éteint la lumière ?! MAIS NON JE SAIS QUE LA LUMIERE ETAIT DEJA ETEINTE, MAIS LA IL FAIT TOUT NOIR ET IL N'Y A PLUS RIEN A L’ÉCRAN NON PLUS ! Terrifiée, tétanisée, je me recroqueville dans mon siège avant de me laisser glisser en-dehors pour me blottir entre mon assise et le dossier qui était devant moi, rentrant la tête entre les épaules alors que je sens la terreur m'envahir.

IL FAIT NOIR !

IL FAIT TOUT NOIR, J'AI PEUR AIDEZ-MOI !

J'entends une voix sangloter et je met plusieurs secondes à réaliser que c'est la mienne, et que mes joues sont en train de ruisseler de larmes. Je ferme les yeux et plaque mes mains sur mon visage, les doigts crispés en respirant beaucoup trop vite et probablement aussi beaucoup trop fort même si j'essaye de ne pas faire de bruit.

Il ne faut pas faire de bruit sinon les monstres vont venir !

Je sanglote en sourdine et me recroqueville sur moi-même, entrouvrant les yeux le temps de voir si la lumière est revenue, mais non, il fait encore noir, alors je les referme aussi vite que possible en me demandant si je ne devrais pas me transformer pour fuir d'ici.

- ... aidez-moi... s'il vous plaît...

Ma voix est fluette et faible, je doute qu'on m'entende, par contre les monstres eux peuvent tout entendre, je ferais bien de me taire et de ne plus bouger si je ne veux pas qu'ils sortent et qu'ils m'attrapent. C'est fou comme les terreurs d'enfant peuvent vous pourrir la vie quand vous êtes adulte.

Rallumez la lumière s'il vous plaît !


@Engel Jäger
Ven 30 Juin 2023 - 14:57
Marilou Saitou
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Question de courant








Je soupire. Faut vraiment que j'entre là-dedans? Merde, j'ai pas mes lunettes. Et puis, même, même si je les avais, ça ne serait pas vraiment discret si je les mettais. Je soupire encore. J'ai pas envie de rentrer là-dedans. Et puis l'hôtesse qui me fait des yeux doux. Le genre de "vous voulez entrer? Laissez-moi vous guider". NON! Je ne veux pas entrer. Rah, si j'avais su, je ne serai jamais entré. Mais bon, ici, il faut croire que le moins discret est le plus discret... ou peut-être c'est l'inverse, j'en sais rien. Mon indic m'a donné l'adresse et le "mot de passe"... Tu parles... Vous voulez savoir c'était quoi le mot de passe? "La petite sirène". J'aurai vu que c'était le cinéma, jamais je n'aurai accepté. C'est quand je me suis garé que j'ai compris qu'il voulait me retrouver à l'intérieur. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour une bonne chasse, hein? Bon bah...

J'envoie à moitié chier l'hôtesse, pour qu'elle me laisse tranquille après avoir déchirer mon billet. Ouai, ouai, c'est bon, j'vais la trouver toute seule ma place. De toutes manières, je ne vais pas rester longtemps. Je prends mes renseignements et je me barre. Quand elle referme la porte sur moi, j'ai un long frisson glacé qui transperce mes reins d'abord et qui remonte jusqu'à la nuque, tel un serpent gelé. J'ai horreur de cette sensation. Ok, on voit quand même un peu, y'a des lumières et y'a le film, mais il fait quand même vachement noir... Je longe le mur, une main dessus et j'arrive devant les fauteuils. Il y a deux ou trois gugus tout en haut, une fille au milieu, et un homme, deux rangs plus bas. C'est vers lui que je vais, parce que je l'ai reconnu. Je m'assois à côté de lui et il me file les informations. C'est lui qui se barre en premier. Je regarde ma montre. Ca sera mon tour dans... cinq, quatre, trois... deux... un...

ZOOOOOOM

Je sursaute violemment. Heureusement qu'il fait tout noir et que personne m'a vu, surtout que je viens de planter les doigts dans les accoudoirs. P*TAIN! IL FAIT TOUT NOIR! J'entends deux ou trois cris. La fille deux rangs plus haut vient de m'exploser les tympans avec son cri. Mais je n'y fais pas vraiment attention parce que... IL FAIT TOUT NOIR! QUI A ETEINT CETTE P*TAIN DE LUMIERE! IL FAIT TOUT NOIR! Je tremble encore plus. Mon esprit est embrouillé. Je pourrais sortir mon portable, allumer une torche ou carrément un feu (ouai, j'en serai capable), mais... mais je panique. Je... IL FAIT TOUT NOIR! Et... J'ai peur. Je... J'entends mon propre coeur qui bat la chamade, les pulsations qu'il envoie dans le sang et qui montent jusqu'au cerveau. J'ai froid. Ou non, j'ai chaud, mais je tremble comme s'il faisait -40°. Je sens la chair de poule, je sens les gouttes le sueur qui...

- ... aidez-moi... s'il vous plaît...

La voix est si faible, si... enfantine. C'est qui? La fille, deux rangs plus haut? Je tourne la tête, mais... bah, c'est noir... J'avale ma salive. Ok, ok, Engel... Respire... J'ai horreur du noir... Pense à un truc réjouissant! Pense à un animorphe que tu massacres! Ah oui, ah oui, ça c'est bien... Mais ça serait mieux s'il y avait de la lumière. Je déglutis. Je me rends compte que ma bouche est sèche, j'ai rien à déglutir... Ok, ok, je fais quoi, maintenant? Je me racle la gorge. Je voudrais dire que j'arrive, pour... pour l'aider, mais j'ai l'impression de ne plus savoir parler. Les autres, je ne sais pas où ils sont, ce qu'ils font ou bien s'ils sont toujours là, mes oreilles refusent d'entendre autre chose que les cymbales sous acide qui claquent un allegro à vitesse grand V. Mon corps bouge tout seul, se glissant par dessus les dossiers vers la rangée du dessus. La fille était pas bien loin, alors...

- J-j'arrive. Avec la terreur qui me secoue les os, j'ai retrouvé un fort accent sud-africain, un truc qui ressemble à du néerlandais quoi. En même temps, c'est juste deux mots. Dis... dis-moi où tu es... J'espère sincèrement que j'aurai moins peur si je suis avec elle, parce que ça serait vraiment moche si je restais seul. Je vais pêter un cable. Je me fie à la voix que j'entends et passe une nouvelle rangée de dossier. Voilà, elle est pas très loin et je tends la main pour une rencontre du troisième type. IL FAIT TOUT NOIR, P*TAIN! Et toujours ce serpent glacé dans le dos. Je suis là. C'est con à dire, ça... évidemment qu'elle le sait, que je suis là, j'viens de lui dire que j'arrivais. Bon, maintenant qu'on est comme deux andouilles en plein milieu d'une salle abandonnée et dans la noirceur la plus complète, qu'est-ce qu'on fait? J'ai chaud. Bordel, que j'ai chaud! Je n'arrive plus à penser. C-ça va?

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Si je n'étais pas terrorisée, j'aurais pu me demander si mon mascara waterproof l'était autant que ce qu'on pourrait espérer dans une situation pareille, mais non, là tout ce qui m'importe, tout ce qui m'angoisse, c'est cette obscurité qui me cerne de partout et qui m'empêche d'y voir quoi que ce soit. Et pourquoi est-ce qu'il y a pas un groupe électrogène qui a pris le relai, hein ?! Ou même les lumières de secours, avec les blocs secours, ils devrait s'être allumés non ?! Ah ben, pour le savoir, encore faudrait-il que je me redresse pour jeter un regard dans la direction présumée des issues de secours, mais non, je suis tétanisée et je n'arrive pas à faire autre chose que trembler, le corps entièrement recroquevillé contre les fauteuils en redoutant de sentir une attaque provenant de je ne sais où. Pitié aidez-moi ! PITIÉ !

- J-j'arrive.

Mes sanglots étouffés s'interrompent alors que je crois avoir entendu une voix qui s'adressait à moi. C'était pour moi, n'est-ce pas ? N'est-ce pas ? Je renifle et sanglote de nouveau bien malgré moi, frottant mes yeux en suppliant intérieurement pour que quelqu'un vienne vraiment m'aider, mais non, ce n'est pas possible, personne ne ferait ç...

Dis... dis-moi où tu es...

C'est la voix d'un homme, je l'ai mieux entendu cette fois et je relève à demi la tête de mes mains, ravalant mes sanglots, la respiration tremblante alors que la voix semble s'être rapprochée. On vient m'aider, il vient vraiment m'aider, qui qu'il soit !

- L... Là... Je suis là.

Je n'ose pas lever le bras, je n'ose pas risquer de laisser dépasser quoi que ce soit de cet abri de fortune dans les ténèbres, alors je me force à respirer plus lentement pour essayer de faire taire le brouhaha chaotique de mon cerveau qui semble produire un son électrique dissonant qui vient s'ajouter à celui de mon sang battant dans mes oreilles, ma gorge et mes tempes. Je sens un mouvement contre la rangée de fauteuil sur l'un de mes côtés, comme se répercutant en vibration sourde, avant de sentir la même sur les sièges de l'autre côté, rapidement suivit d'une autre plus brusque dans le sol sous mes pieds. IL Y A QUELQU'UN !

Je suis là.

Ah ! Je sens mon souffle revenir soudain et comprends que c'est la même personne. De près je perçois ce drôle d'accent qui faisait que je croyais avoir halluciné cette voix, mais non, il est bel et bien là. Craintive, je tend une main tremblante en direction de la voix et nos doigts se touchent, me faisant sursauter et retirer ma main dans un petit glapissement aiguë. Merle, je dois avoir l'air ridicule... Mais il fait si noir ! J'ai peur ! Je tends ma main à nouveau, prête à sentir de nouveau un contact. Nos doigts se trouvent, j'entremêle les miens aux siens et me rapproche par petits mouvements sur les genoux, ma robe froufroutant bruyamment jusqu'à-ce que j'arrive à sa hauteur quand je sens mon autre main toucher ce qui doit être son épaule. Il y a vraiment quelqu'un, vraiment, vraiment...

C-ça va?

Je secoue la tête à la négative, puis je me rend compte qu'il ne peut pas me voir. Imbécile.

- Non.

Ma voix est pleine de sanglots et je renifle, me recroquevillant un peu sur moi-même pour tenter de me protéger de l'obscurité.

- J-Je suis désolée, j'ai peur du noir. Je sais que c'est... c'est idiot mais c'est comme ça, je ne peux rien y faire.

Ma main resserre sa prise sur la sienne et je soupire fortement en tremblant à qui mieux mieux, ma seconde main venant rejoindre la première pour mieux m'ancrer dans ce fait rassurant que je ne suis pas seule et que donc il ne va rien m'arriver, justement parce que je ne suis pas seule. Oui, c'est ça, tout va bien aller maintenant, il faut juste attendre que la lumière revienne et... et si elle ne revenait pas ? Et si elle ne revenait jamais ?! Je réalise soudain que la main que je tiens est très chaude et un peu moite.

- E-Et vous ça va ?

Étrangement, se concentrer sur quelqu'un d'autre que moi a toujours eu le don de m'aider à y voir plus clair et à calmer mon stress, alors c'est ce que je fais, j'essaye de me concentrer sur cette main que je tiens, sur cette respiration et cette voix que j'entends. Allez, du courage Loulou, tu peux y arriver ! Faut juste que j'arrête de trembler et de renifler comme une enfant et ça ira mieux.


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Marilou Saitou
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Elle est... là? Mais c'est où ce "là"? Je ne lui en veux pas, bien évidemment, c'est pas évident de dire troisième siège sur la gauche ou un truc du genre quand on est dans le noir complet. C'est clair que je ne vois pas à un centimètre de mon nez. Bordel, je sens mes membres trembler et si je n'avais pas toute ma concentration sur ces tremblements, je claquerais des dents tellement fort qu'on entendrait une représentation de Riverdance. Quoi qu'il en soit, je parviens, je ne sais comment à atteindre sa rangée. Bon, maintenant, il faut faire preuve d'un tantinet de courage et surtout faire semblant que tout va bien. C'est bien plus difficile à faire qu'y penser. Je tends la main, j'espère qu'elle n'est pas trop loin. En même temps, j'entends sa respiration. Non, je sais qu'elle n'est pas loin, c'est pour ça que je tends la main... J'imagine même pas si c'était autre chose que sa main que je toucherais... Genre une bestiole que je ne peux pas voir, un serpent, ou un arbre, une toile d'araignée ou une chauve-souris... Je n'ai pas peur de tout ça, mais c'est l'obscurité, le fait de ne pas voir, le fait de me sentir si... enfermé dans la noirceur impénétrable... Un spasme violent de tremblement me parcourt tout le corps. Mais quelques secondes plus tard, je touche ses doigts. Elle sursaute, crie, mais je continue de tendre la main et à nouveau, je sens ses doigts.

Nos doigts s'emmêlent et sincèrement, je n'aurai pas cette peur stupide du noir qu'on aurait dit deux adolescents pré-pubères qui vont pas tarder à conclure, qui se rapprochent dans un cinéma... Elle se rapproche, et ce faisant, elle fait grand bruit. Mais elle vient avec tout un attirail ou quoi? D'ailleurs, quand elle se pose juste à côté, j'ai l'impression d'être tombé dans un... bol de... tulle? ou de ouate? Je sais pas bien. Qu'est-ce que c'est que tout ça? Aurait-elle pris une couverture avec elle pour aller au cinéma? J'en sais rien. Pas un instant, j'imagine qu'il s'agisse d'une robe... C'est trop volumineux pour que mon cerveau associe cet amas de tissu à une robe contemporaine. Pour essayer de passer mon trouble, je lui demande si ça va. Elle bouge, je devine que c'est un "non" qu'elle confirme quelques secondes plus tard. Et elle explique. Je retiens un renaclement. Bah on est beaux, maintenant, tous les deux, à avoir peur du noir. C'est à mon tour de nier du chef et à mon tour de me rappeler qu'elle ne me voit pas non plus. Je me racle la gorge alors.

- Non, non, c'est pas idiot. J'vais pas lui dire que moi aussi, j'ai peur du noir, ça fait pas très viril... D'ailleurs, je sens ses doigts serrer ma main encore plus, un peu plus et elle pourrait me briser les os. Je tente de me défaire, dans un premier temps, puis je réalise que si nos mains se séparent, j'aurai l'impression d'être tout seul dans le noir et ça... je ne veux pas, alors je préfère qu'elle me broie les os plutôt que d'être isolé dans le noir. Instinctivement, répondant à sa question, de nouveau je nie du chef. Et puis je finis par lacher. - J'ai... J'ai peur du noir, aussi.

Mes joues se colorent en rouge écarlate parce que c'est une faiblesse dont je ne veux pas partager la teneur, mais c'est sorti presque tout seul, comme pour contrecarrer les plans diaboliques de la nuit noire. Je passe la langue sur mes lèvres pour les humidifier un peu. J'ai la gorge sèche, j'ai soif, j'ai chaud, j'ai froid, je... je veux sortir d'ici, je veux que mes rétines se ratatinent face au Dieu Soleil, je veux voir! Bon, alors... Réfléchissons. On a pas trente-six mille solutions. On reste et on attend. On se lève et on affronte. Je suis partisan de la deuxième solution. A nouveau, je me racle la gorge.

- Je... m'appelle Engel. Toi? Oui, je tutoie. C'est la peur, ou je sais pas quoi, mais je passe par le registre familier, peut-être que c'est pour vaincre la peur et me rapprocher de la jeune femme. - On... On devrait... peut-être... tenter d'aller vers la porte? Si je me souviens bien, on est à peu près vers le milieu de la salle. J'essaie de faire mentalement le trajet. La longeur des siège, l'escalier qui dessert toutes les rangées, on tourne, le couloir qui mène théoriquement au couloir qui donne sur les autres salles. On devrait y arriver... Non? - Je... veux pas... rester... là... Il... y a trop de... noir. C'est beaucoup trop sombre, b*rdel! Un dernier appel au secours On... y va? Je tire un peu sur ma main pour l'inciter à se lever. Viens...

[HRP : Après un millier d'années, je te réponds! Pardon!]

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C'est pas idiot, c'est vrai ? C'est gentil de sa part de dire ça alors que je dois avoir tout d'une gamine effrayée à cet instant, le genre qu'on pourrait moquer facilement sans que je ne trouve quoi que ce soit à redire tant je me sens stupide et incapable de faire quoi que ce soit. Et puis la réponse au pourquoi de sa gentillesse me parvient de son propre aveu.

- J'ai... J'ai peur du noir, aussi.

... C'est pour çaaaaaaa ! Égoïstement je me sens soudain profondément soulagée de ne pas être la seule adulte à être aussi terrorisée par le noir, encore que lui a l'air de mieux gérer cela que moi ! Moi je n'aurais jamais été capable de me déplacer dans l'obscurité comme il l'a fait et encore moins de retrouver quelqu'un sans y voir quelque chose.

- Et bien tu es plus courageux que moi en tout cas.

Que je parviens à dire presque sans trembler, passant naturellement au tutoiement grâce à cet aveu qui nous rapproche solidairement face à notre peur commune. Ils vont bien finir par remettre le courant non ? ... Non ? J'entends que ça bouge dans la salle, je suis d'abord prise d'une nouvelle vague de terreur avant de me rappeler que même si on étaient pas nombreux à voir le film, on étaient quand même plus de deux.

- Je... m'appelle Engel. Toi?

- Marilou.

C'est marrant, Engel ça ressemble à Angel, c'est un prénom étranger ? Il est canadien ou bien d'une autre nationalité ? Avec son accent ce serait tout à fait possible.

- On... On devrait... peut-être... tenter d'aller vers la porte?

Cette idée me plaît autant qu'elle me terrifie et je me crispe sur place, enfin un peu plus que je ne le suis déjà si c'est possible, entendant justement les autres mouvements se déplacer dans ce qui doivent être les allées, puis j'entends le bruit des portes si lourdes au loin...

- Je ne sais pas...

On est vraiment obligés de bouger ?

- Je... veux pas... rester... là... Il... y a trop de... noir.

Titre ! Bon d'accord, si mon cerveau arrive à faire une blague douteuse, c'est que je dois commencer à rassembler un peu de courage. J'inspire profondément et tente de calmer mon coeur qui bat encore follement dans mes oreilles.

On... y va?

Engel tire un peu sur ma main et je retiens un mouvement de recul, essayant de déplier mes jambes pour commencer à me redresser un peu tout en me tenant courbée, comme si je craignais qu'une faux géante ne passe au ras des sièges et ne décapite tout ce qui dépasse. Oui j'ai une imagination débordante je sais !

Viens...

- D'a-D'accord !

Allez du courage ! Tu n'as qu'à penser que tu es un Grocha qui... qui... qui s'entraîne au mode furtif pour essayer d'attraper les souris même si tu sais que tu ne les manges pas les souris mais c'est pas grave on s'en fiche puisque c'est juste pour s'entraîner et que de toute façon tu fais semblant et... J'inspire un grand coup alors qu'on se faufile le long des sièges, suivant le mouvement d'Engel, essayant de deviner ce qu'il va faire selon l'orientation de son bras. D'un coup il bifurque et je ne sens plus de siège près de moi, alors ma seconde main vient se joindre à la première et je le suis en gardant la tête rentrée entre les épaules, craintive, descendant avec lui les demi-marches toujours trop basses dans ces fichus cinémas. Si quand il y a de la lumière j'arrive à faire attention, là je manque de me tordre les chevilles avec mes chaussures compensées et parvient à me retenir au bras de mon guide, reprenant ma marche avec lui, interminable, jusqu'à arriver au bas de l'escalier. Et bien, encore heureux que je n'étais qu'à mi-hauteur de rangée !

- C'-c'est à droite je c-crois. Faut trouver le mur et... le suivre.

Faites qu'on ne tourne pas en rond, faites qu'on ne tourne pas en rond ! Je tends l'oreille au cas où j'entendrais des bruits bizarres, mais tout ce qui me parvient c'est mon souffle court, le bruit de nos pas sur la moquette et le sang qui bat dans mes tempes et mes oreilles. Soudain, nous nous arrêtons et je retiens un cri étouffé, percevant du mouvement chez Engel suivit du bruit caractéristique d'une des portes coupe-feu que j'avais passé pour entrer dans la pièce. LA SORTIE ! Je voudrais bien l'aider, mais je n'arrive pas à le lâcher et je le sens donner une bourrade de l'épaule, nous entraînant tous deux par la première porte, puis la seconde qui laisse enfin voir la lumière du dehors par les vitres du bâtiment. SAUVÉS ! NOUS SOMMES SAUVÉS !

- Le soleil !

Que je m'écris comme une imbécile en voyant la lumière du jour, m'avançant un peu plus dans le couloir pour m'éloigner de la porte avant de pivoter pour regarder la main que je tiens encore, mes yeux noirs remontant le long du bras jusqu'au visage d'Engel qui...

- Heu... bonjour ?

C'est tout ce que je trouve à dire avec un sourire un peu penaud. J'ai encore l'impression de sentir l'obscurité m'envelopper et je peine encore à m'apaiser, mais la moindre des choses c'est de se dire bonjour vu qu'on se voit techniquement pour la première fois, non ?

- Je suis désolée pour... enfin je veux dire merci pour... pour m'avoir aidé à sortir.

Allez on se reprend Loulou, on respire un grand coup, on lâche doucement la main du gentil monsieur et on lui fait un sourire reconnaissant. Voiiiiilà comme ça, c'est bien ! Bon et sinon, je me sens vraiment gênée maintenant et je serre mes mains l'une dans l'autre en me pinçant les lèvres. On fait quoi maintenant ?

- On devrait aller à l'accueil pour leur demander ce qu'il se passe.

Et aussi se faire rembourser nos billets, en plus on a même pas vu la fin du film ! D'ailleurs en parlant du film, je scrute Engel et je me dis qu'à première vue je n'aurais pas cru qu'un homme de son âge et de son apparence aurait eu envie de voir le remake de "La Petite Sirène", comme quoi les apparences sont vraiment trompeuses. Je souris un peu plus franchement, me sentant un peu ragaillardie à cette idée, un peu moins impressionnée aussi.


@Engel Jäger
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Plus courageux, je ne sais pas. J'aime pas ça le noir, j'ai l'impression de ne plus pouvoir respirer. J'étouffe... J'ai besoin de... de liberté. Là, j'ai peur d'être dans un truc où je ne peux pas bouger. C'est pire qu'une prison. Quoi que, je sais pas. Non, c'est pas pire, mais c'est pas mieux non plus. J'en sais rien, je n'arrive plus à penser... Je panique, je suis terrorisé. Je... Je veux respirer. Et même si je fais ça naturellement parce qu'en aucune manière je ne suis attaché, comprimé ou je ne sais pas quoi, mon cerveau me dit que je suis en train de manquer d'air. Bref, ça ne va pas du tout. Alors il faut que je m'occupe l'esprit et en cet instant, la seule chose à laquelle je pense, c'est de demander son prénom. Elle répond "Marilou". C'est joli. Je préfère m'attarder sur son prénom, sur les sonorités plutôt que de m'imaginer dans cette trop grande pièce dans le noir.

Allez, je ne veux pas entendre ses protestations. J'ai besoin d'elle pour sortir. Je ne veux pas rester là. Ils vont mettre 150 ans avant de rallumer le truc. Il peut se passer n'importe quoi et puis j'ai besoin de respirer. Pas question que je reste là. Alors qu'elle le veuille ou non, même si je demande poliment, je ne reste pas là. Hors de question. Elle pourra dire ce qu'elle voudra, je l'embarque avec moi pour sortir d'ici. Oui, parce que même si je dois la trainer, je préfère être avec elle plutôt que de tenter ma chance tout seul. Je suis peut-être un solitaire, mais quand je suis un solitaire, je vois où je mets les pieds, ici, non et si Marilou pense qu'il y a des faux géantes, moi, j'imagine des bestioles et... et je sais pas quoi et mon côté chasseur me fait penser que c'est elle qui se fera bouffer en premier plutôt que moi, donc elle vient et puis c'est tout.

Bon, finalement, elle décide de venir de son propre chef. Ok. C'est parti. On a une rangée de sièges à longer. Enfin, la moitié, mais c'est très très long. J'aime pas ça. C'est trop long, ça représente... trop de sièges, j'aime pas ça. Mes genoux flagellent un peu, mais mon côté macho me fait garder un semblant de tête froide et j'avance. A chaque petit pas, j'ai l'impression que des bestioles me sautent dessus, alors, je tape presque du pied pour les faire enfuir. Ok, je en me casse pas la goule sur un siège ou je ne marche pas sur un truc bizarre. J'ai réussi à marcher droit, enfin je crois. C'est un exploit d'avoir avancer autant. Je continue, je sais que les escaliers sont au bout de la rangée, mais bordel ce qu'elle est longue cette rangée! Allez, je veux descendre. J'essaie de me concentrer dessus, jusqu'à ce qu'enfin je touche la rembarde. Je fais un bond de surprise, mais me reprends rapidement.

- Une étape de passée... Il reste les marches et le couloir...

Je déglutis une fois de plus. Et si je mettais le pieds dans une fosse à serpents? Même si mon subconscient, blasé de la situation, m'indique que quand je suis venu il n'y avait pas de fosse à serpents, mon cerveau, là et maintenant imagine tellement pire. Bref, un petit pas et mon talon tape dans la marche, ok, je descends doucement comme pour faire des demi-squats. Une main se cramponne à celle de Marilou alors que l'autre est comme fusionnée avec la rembarde. Ok, on arrive lentement, mais surement au bout des quelques marches. Y'en avait trop, j'ai l'impression d'avoir descendu une pyramide maya. Allez, il n'y a plus que le couloir, suivant les indications de Marilou, on trouve le mur et on le longe. C'était aussi long que ça, le couloir? J'ai l'impression d'avoir couru un marathon! Et finalement, on tombe sur la porte battante. Puis la deuxième et... miracle. La délivrance!

- Put*in de... BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP

Je vous passe les insultes que je lance juste après... Surtout que j'enchaine les mêmes, mais encore plus corsée dans une langue que je maitrise bien mieux, l'Afrikaans. Je lache ainsi des jurons pendant bien une minute. Elle a fini de me lacher la petite dame et je pose mes mains sur mes cuisses pour reprendre mon souffle. A croire que j'étais en apnée tout ce temps. Des gouttes de sueur ont perlé à mon front. J'aime vraiment pas la noirceur! Bref, je me redresse finalement, ayant repris une respiration normal et des battements de coeur réguliers. C'est là que je regarde Marilou, dans sa robe d'un autre temps. Je ne sais d'ailleurs pas quel temps, mais pas celui-là... ni celui d'avant. Je ne sais pas de quel pays non plus. Je comprends mieux l'effet guillemauve qu'il y avait eu dans la salle toute n... Brr, je réprime un tremblement. Je ne dois pas penser à ce qui vient de se passer.

- Je ne serai pas resté dans cette foutue salle de toutes manières. Allez à l'accueil? Pour quoi faire? Bah, une panne de courant, ça existe non? Même si j'suis pas fan de cinéma, j'm'en fiche un peu de ce qu'il s'est passé. Je préfèrerais un verre quelque part. J'ai besoin d'un remontant. Ca te dit?

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- Put*in de... BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP

Je cligne des paupières en entendant la flopée de jurons qui lui échappent les uns après les autres, ouvrant la bouche sur un "han" silencieusement choqué, ma main venant couvrir ma bouche que je m'oblige à refermer. Ah oui quand même ! Il s'arrête enfin et reprend son souffle, comme s'il venait d'évacuer un trop-plein qui avait eu besoin de sortir. Un tantinet plus à cran que moi ce monsieur Engel n'est-ce pas ? Il est en nage, j'imagine que chacun de nous a une façon qui lui est propre d'évacuer le trop-plein de stress. Moi il va surtout me falloir du temps, du chocolat chaud et des câlins à mes peluches une fois rentrée, mais ça je ne risque pas de le lui dire, préférant le remercier pour son aide.

- Je ne serai pas resté dans cette foutue salle de toutes manières.

Alors que moi j'aurais pu y rester bloquée à pleurer à chaudes larmes, terrifiée, jusqu'à-ce qu'on rallume la lumière ET qu'on vienne me chercher, parce que j'aurais été infichue de bouger tant j'étais paralysée par la peur. Je propose de se rendre à l'accueil pour récupérer le montant de nos billets, en tout cas pour moi ça semble être une bonne idée, mais pas pour mon sauveur du jour apparemment.

Je préfèrerais un verre quelque part. J'ai besoin d'un remontant. Ca te dit?

- On peut faire les deux aussi, je veux vraiment pouvoir revenir et puis j'ai payé pour un service qui n'a pas été assuré, la moindre des choses c'est de me donner de quoi revenir.

Même si j'ai un doute quant au fait de revenir toute seule cette fois. Je pourrais demander au Doc' au pire ! Ou à quelqu'un d'autre qui n'aurait pas peur du noir. Je prends soudain conscience de quelque chose et fouille dans le tout petit sac à main que je n'avais pas lâché un seul instant, tirant un miroir de poche pour vérifier mon visage... non, tout va bien, ce mascara waterproof a tenu ses promesses ! Je soupire de soulagement, m'examine rapidement en quelques secondes puis, satisfaite, hoche la tête à l'intention de mon reflet, sourire aux lèvres, avant de ranger le petit miroir et de relever les yeux sur Engel.

- Bon ! Allons-y ! On a un remontant à prendre et une place à récupérer !

Je pars d'un pas leste sans attendre davantage, toute ragaillardie comme si tout allait bien malgré le fait que je sente encore des tremblements me parcourir. L'avantage d'être toujours en mouvement, c'est qu'on ne remarque pas que vous tremblez, du coup quand j'ai peur je m'agite d'autant plus, sauf si je suis dans l'obscurité mais ça vous aviez déjà pu le constater. Nous descendons rapidement à l'accueil où nous obtenons des excuses et des bons pour une prochaine séance avec en dédommagement un bon pour un seau de pop-corn gratuit. Yeah ! Nous quittons le cinéma et je soupire fortement une fois dehors : il fait jour, aucun risque que la lumière s'éteigne et... non y'a pas d'éclipse de prévue, ça suffit le cerveau d'essayer de me faire peur, de toute façon au pire on verrait des étoiles en cas d'éclipse totale donc ce serait pas un noir opaque.

- Vous avez un endroit particulier où vous voudriez prendre votre remontant ? Sinon il y a un café juste là.

Il y a toujours tout un tas de commerces autour des cinémas, ce qui est logique puisque c'est un fort lieu de passage avec tout un tas de clients potentiels.

- Et du coup Engel, que fais-tu dans la vie à part sauver les gens de leur phobie ?

On a pas long à marcher, mais rien ne nous empêcher de discuter un peu.



@Engel Jäger
Marilou Saitou
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Question de courant








- S'tu veux.

C'est juste un ticket de cinéma, ça va pas la ruiner, si? Bah, en tout cas, moi je m'en fous. Je me fais suffisamment de fric comme ça. Bref, elle farfouille dans son sac-à-main, j'aurai dit plutôt pochon à main tellement c'est microscopique. Elle se remaquille? Naaaan, ouah, j'ai jamais compris l'intéret des femmes pour ça. Enfin bon, elle fait ce qu'elle veut après tout, mais j'ai envie d'un remontant, pas de trainer ici. Allez, plus vite! Elle demande pour sa place à l'accueil et il se trouve que moi aussi, je suis remboursé. J'suis pas vraiment cinéma, mais bon, si c'est gratuit. D'accord. Je trouverais bien un truc à aller voir à un moment donné. Et s'il y a de la boustifaille en plus, alors ouai, c'est tout bénef. Je nie du chef lorsqu'on sort finalement du cinéma.

Ca fait du bien de sortir à l'air frais. J'ai l'impression de respirer, j'en pouvais plus à l'intérieur. J'arrive généralement à bien dissimuler mes mal-être, mais là, c'était quand même un truc assez costaud. Il me faut quelques secondes pour mettre des mots à la réponse que j'ai commencé à donner en niant. Je me fous complètement de l'endroit où on ira, tout ce que je veux, c'est un verre, et même pourquoi pas deux ou trois. J'ai besoin de décompresser, de faire partir cette tension à l'arrière du crane qui me dit qu'on va me sauter dessus, qu'une bestiole ou pire encore va m'attaquer. J'inspire une longue bouffée. Ca sent la pollution. Les gaz d'échappement des bagnoles non loin d'ici. Mais ça sent aussi la pisse de chien sur un coin de réverbère... Bref, ça sent la ville.

- Le café, là, c'est très bien. Voilà qu'elle me pose une question sur mon travail. Si seulement elle savait ce que je fais réellement. Je suis commercial. Je vends à des entreprises des ventilateurs, des trucs comme ça. Toi? J'allais pas lui dire que je chasse les animorphes quand même. Je m'installe à une table et je lève la main pour qu'un serveur ou une serveuse arrive. Il me le faut maintenant ce remontant. Tu veux quoi? J'te le paie. Bah c'est pas trop tôt, la serveuse finit par arriver. Ses yeux s'écarquillent un peu quand il voit Marilou. Faut dire qu'elle a un style vestimentaire vraiment particulier. Elle tourne son regard sur moi. Oui, je sais, mon style est moins particulier, mais bien visible, je sais. De l'Amarula. La bouteille. Avec un verre et des glaçons. Et... J'indique à Marilou que c'est à son tour de parler. Je jette un regard froid à la serveuse. Si tu me dis qu'il n'y a pas d'amarula, je pète un scandale!

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- Le café, là, c'est très bien.

Je souris, satisfaite. Au moins il ne se complique pas la vie, c'est très bien, ça change de ceux qui tergiversent durant une heure pour savoir si tel ou tel endroit ne serait pas plus adapté à leur "mood" ou à leur "look". Non. On voit un café, on y entre, et tant pis si nos tenues ne correspondent pas au standing de l'endroit, nous sommes là pour consommer, pas pour nous afficher.

Je suis commercial. Je vends à des entreprises des ventilateurs, des trucs comme ça. Toi?

- Oh c'est bien ça, on a toujours besoin de ventilateurs, y compris dans le milieu professionnel, j'en ai un moi-même au travail. Je suis assistante médicale dans un cabinet d'ostéopathie, mon patron remet des os en place et moi je m'occupe du reste.

Et en général les patients sont rarement déçus par l'équipe que nous formons, la preuve, nous avons même nos petits habitués qui nous sont restés fidèles après plusieurs années. Le café est agréable et il n'y a pas grand-monde à cette heure-ci, Engel levant la main pour héler quelqu'un.

Tu veux quoi? J'te le paie.

Je papillonne des cils puis joints mes mains devant moi avec un grand sourire ravi.

- Oh c'est vrai ? C'est super gentil merci !

Dis-je avec entrain et sincérité. Non, je ne fais pas partie de ces personnes qui font mine de refuser cinquante fois pour se faire prier, moi j'accepte les cadeaux comme ils viennent et avec le sourire s'il vous plaît. Une serveuse arrive et je vois ses yeux s'agrandir de surprise face à ma tenue, ce qui de mon côté me fait sourire de plus belle, lui faisant un petit coucou de la main sans me formaliser de sa réaction à laquelle je suis habituée.

De l'Amarula. La bouteille. Avec un verre et des glaçons. Et...

Il me désigne et je me redresse, toute contente.

- Un grand chocolat chaud s'il vous plaît, sans crème.

Gourmandise, d'accord, mais il ne faut pas abuser tout de même sinon je vais devoir faire l'impasse sur autre chose. Je reporte mon attention sur Engel, curieuse.

- L'Amarula c'est de l'alcool ? Qu'est-ce que tu bois comme boisson sans alcool d'habitude ?

C'est vrai qu'il a dit avoir besoin d'un remontant, mais personnellement je préfère largement un remontant réconfortant qu'un remontant qui va me priver de mes réflexes et de mon self control.

- Bon, et sinon, comment t'es-tu retrouvé dans cette salle de cinéma ? Tu aimais bien le dessin animé quand tu étais enfant ou c'est juste pour le plaisir de voir une jolie sirène ? A moins que tu ne sois un cinéphile aguerri qui aime voir des remake live et les comparer à leur version d'origine ?

Oui, j'ai peut-être l'air d'une petite poupée nipponne sortie tout droit d'un magazine pour adolescents, mais il y en a là-dedans faut pas croire. Je pose d'ailleurs mes coudes sur la table et cale mon menton dans mes mains, un sourire amusé aux lèvres. Je ne fais que taquiner un peu, rien de méchant.


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Question de courant








La vache, autant dans le cinéma, elle ne parlait pas beaucoup, mais faut dire aussi qu'on avait cette trouille bleue du noir, autant là, c'est un véritable moulin à parole. En temps ordinaire, je trouverais ça terriblement chiant, faut l'avouer. Mais là, j'ai vraiment besoin de me changer les idées, alors je l'écoute, ça ne me dérange pas. Comme si notre torture mentale m'avait... ramolli du ciboulot et dans mes envies de faire du mal, de chasser, de casser quelque chose. Bref, elle était plutôt agréable. Je dirais qu'elle avait au moins 15 ans de moins que moi. Elle semble débarquer d'une autre planete. C'est incroyable. Tout dans sa façon d'être est à l'opposé complet de moi, mais ça ne me gêne pas. Pourquoi? Aucune idée.

Ouep, je lui paie sa boisson, qu'elle prenne un verre d'eau du robinet ou la bouteille magnum de champagne d'un cru rare. Avec la paie que j'ai, je pourrais lui en payer des tonnes de... de tout ce qu'elle veut. Bref. La serveuse arrive et je commande. J'ai soif. Elle a pas intéret de trainer. Marilou commande aussi. Un chocolat chaud. Sans crème? Tiens, j'aurai dit avec, surtout quand je la vois, elle a l'air d'apprécier les plaisirs de la vie. Elle devient curieuse sur la boisson que j'ai prise. C'est vrai que ce n'est pas courant comme alcool. Alors je me contente dans un premier temps de répondre par la positive, d'un mouvement de tête. Si je bois quelque chose sans alcool? Un sourire amusé passe sur mes lèvres alors que mon bras se pose sur le dossier de la banquette.

- Je bois pas. Je la laisse quelques secondes sur ça. Nan, je bois comme tout le monde : de l'eau... du café... du chocolat... Je regarde la serveuse demander au bar et le barman qui fouille dans ses bouteilles avant de partir dans sa réserve, surement pour trouver de l'amarula. L'amarula, c'est une liqueur de fruit de mon pays. C'est crémeux, ça ravigotte les sens, ça me rappelle de bons souvenirs...

Du coin de l'oeil je vois revenir le barman avec une bouteille. Il place la commande sur un plateau et la petite dame qui regardait Marilou bizarrement revient, portant le tout. Elle nous sert et je farfouille dans mon porte-feuilles pour lui tendre ma carte bleue. Qu'elle la débite, allez, qu'elle nous laisse tranquille aussi. Voilà que ma voisine me pose une question assez embarassante pour moi. Qu'est-ce que je foutais là? Dans cette salle de cinéma pour voir ce genre de film. Je reste impassible tournant différentes excuses dans ma tête et en choisissant la meilleure.

- Je ne l'ai pas vu quand j'étais enfant. J'aime bien me faire des challenges, j'ai pris le premier film qui passait et c'est comme ça que je suis arrivé dans la salle.

D'ailleurs, en pensant à la salle de cinéma, j'en frissonne encore alors je décapuchonne la bouteille et me sers un plein verre, après y avoir glissé quelques glaçons. Cul sec pour les premières gorgées, je ne tarde pas à servir une deuxième fois, mais ne touche pas au verre, le laissant devant moi pour le moment. Bon dieu que ça fait du bien.

- Toi, au contraire, t'as l'air d'être une fan incontestée de la Petite Sirène...

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- Je bois pas.

Hein ? Nani ? Je bat des cils durant le court laps de temps où il me fait croire ce mensonge avant qu'il ne me dise la vérité.

Nan, je bois comme tout le monde : de l'eau... du café... du chocolat...

J'ai un large sourire amusé : oh le taquin ! Mais ça me va, après toutes ces émotions, un peu d'humour ne peut que nous faire du bien et je ris doucement et brièvement derrière ma main, suivant son regard qui se porte sur le service en salle. Ah oui, il doit avoir bien soif, à moins qu'il ne soit du genre suspicieux ?

L'amarula, c'est une liqueur de fruit de mon pays. C'est crémeux, ça ravigotte les sens, ça me rappelle de bons souvenirs...

De son pays ?

- Ah ? Tu viens de quel pays ?

Difficile à dire avec son accent, je ne m'y connais pas assez pour le deviner, mais en ce qui concerne cette liqueur qui lui rappelle de bons souvenirs, je ne peux que comprendre et approuver du chef. Je suis aussi très curieuse concernant le motif de sa présence dans la salle, mais il préfère de toute évidence attendre que la serveuse ait terminé avant de reprendre la parole. La pauvre a l'air de l'agacer profondément, est-ce parce qu'elle a fait une drôle de tête quand nous sommes arrivés ou bien est-ce que c'est à cause de la coupure de courant ?

- Je ne l'ai pas vu quand j'étais enfant. J'aime bien me faire des challenges, j'ai pris le premier film qui passait et c'est comme ça que je suis arrivé dans la salle.

Ohhhh... je n'ai jamais essayé un truc pareil ! L'idée est tentante, cela dit comme je n'aime pas la violence, je risque de vite déchanter si j'essaye quelque chose comme ça. Peut-être avec une programmation avec des films qui ne risquent rien ? Je pose mes mains autour de ma tasse et soupire de la sensation de chaleur qui brûle et réconforte à la fois, regardant Engel s'enfiler son premier verre d'une traite avec des yeux ronds. Oh la desceeeeeente ! Moi si je fais ça, je tousse directement ! Je souris et prend ma tasse, soufflant sur le liquide brûlant avant d'y tremper les lèvres... et de me brûler le bout de la langue, comme à chaque fois que c'est servi trop chaud. Ma patience, je la réserve à mes patients et aux cas d'urgence, le reste du temps vous pouvez l'oublier.

- Toi, au contraire, t'as l'air d'être une fan incontestée de la Petite Sirène...

Sourire. Avec ma tenue c'est évident, cependant je repose ma tasse et me redresse avec un air assuré, levant mon index près de ma joue tout en affichant un sourire plein de bonne humeur qui s'entend jusque dans ma voix.

- Mieux que ça ! Je suis fan de tout ce qui donne du bonheur aux gens sans leur faire de mal !

Oui, la petite précision importe, je ne verse ni dans le BDSM ni dans la drogue ou autres trucs qui détruisent la santé et la vie des gens en échange d'un plaisir fugace et éphémère. Je tire le bout de la langue comme le ferait un petit chat puis reprend ma tasse pour la siroter, savourer le liquide brûlant en minuscules gorgées pleines de prudence.

- Je connais toutes les versions existantes de la Petite Sirène. Tu savais que dans le conte d'origine, ses cheveux étaient blonds et sa queue bleue ? Et surtout, l'histoire se finit très mal pour elle. Le Prince croit qu'il a été sauvé par une autre et l'épouse, la Petite Sirène a l'occasion de le tuer avec un poignard donné par la sorcière pour pouvoir redevenir sirène et ainsi ne pas mourir le lendemain de son mariage avec une autre, mais au dernier moment elle ne peut pas le faire, parce qu'elle l'aime trop. Alors elle se jette dans l'océan à l'aube du matin fatidique, et se transforme en écume de mer, disparaissant à tout jamais...

Je sens ma gorge se serrer sur mes derniers mots et je renifle un peu pour ravaler mon envie de pleurer. Cette histoire est si belle, si triste... Je me redresse un peu et souris à Engel.

- Enfin comme Disney aimait bien les Happy Ending et qu'il y ait un méchant désigné, ils ont modifié l'histoire pour en faire un dessin animé tout public. Le suicide, c'est pas vraiment ce qui fait vendre de base.

Mon chocolat est à une meilleure température et j'en bois une plus grande gorgée, soupirant de contentement.

- Si ça peut te rassurer cela dit, dans le premier dessin animé qui respecte l'histoire d'origine, ils rajoutent à la fin que la Petite Sirène en se sacrifiant obtient une âme et celle-ci s'envole dans le ciel. C'est une maigre consolation, mais ça fait toujours ça de pris.

Je me rends compte que je monopolise la conversation et souris de nouveau.

- Et toi dans ton pays, qu'est-ce que vous avez comme contes ? J'en ai vu quelques-uns adaptés en dessins animés et courts-métrages, mais ça doit être différent de vos légendes.

Et moi j'aime apprendre de nouvelles choses, peu importe de quel pays cela vient, c'est toujours intéressant.


@Engel Jäger
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Question de courant








- Afrique du Sud.

Je souris. Oui, oui, Engel Jäger peut sourire! Ca lui arrive. Toujours quand il pense à son pays. Je n'aime pas le Canada. Mis à part pour les animorphes à chasser. Il fait trop froid, trop... et les animaux sont trop petits. Sauf dans le nord, là, on peut aller chasser l'ours polaire ou l'orignal... Bref, revenons à nos moutons, ou plutôt à la petite sirène. Je lui raconte un mensonge fondé sur du vent, mais je sais bien mentir, j'ai l'habitude. J'avale d'une traite le premier verre. Aaaah, ça brule la gorge, j'adore cette sensation. On sent la moindre cellule sur le passage de l'alcool, j'adore ça. Elle par contre déguste tranquillement. Je tiens le verre à nouveau rempli, mais cette fois, je ne me jette pas dessus, j'attends que la sensation de picotements s'efface lentement de la trachée.

- Mieux que ça ! Je suis fan de tout ce qui donne du bonheur aux gens sans leur faire de mal !

Je lève un sourcil d'étonnement. Elle est pas prostituée, quand même? Avec sa dégaine, ça m'étonnerait, parce qu'elle n'aura pas beaucoup de client. Non, elle semble bien trop... innocente pour être une prostituée. Une call-girl alors? Non plus. Trop naïve et pas rentre dedans. Alors je ne vois pas du tout ce qu'elle veut dire par là. Et voilà qu'elle se met à parler dans un flot continu, sur quelque chose dont je n'ai absolument rien à quarrer. Mais j'écoute tout de même. Avec attention. Elle est fan inconditionnelle, cela ne fait aucun doute. Elle parle avec tant de passion. Je pourrais parler avec tout autant d'émotion de mon pays. Des chasses entreprises. Non, c'est sur que le suicide, c'est pas très bon marché, surtout si c'est pour des gamins. Elle est intarrissable. Et voilà qu'elle me lance sur les histoires fantastiques de mon pays. Je me redresse un peu, me penchant par dessus la table, signe que je prends plaisir à ce que je vais dire.

- Les histoires sont beaucoup plus ancrées dans les réalités infusées de magie. Mais Mère Nature est bien réelle et c'est elle qui a façonné les hommes là-bas. Nos légendes et nos histoires ont été écrites pour resserrer les liens entre les êtres humains...

Et je raconte l'histoire du Lion volant, et celle du panier de petits poissons d'argent, celle du chacal qui a mangé un cochon... Cela ne me déride pas, au contraire. Je ne sais pas si je raconte bien, mais j'y mets du coeur, cela faisait longtemps que je n'avais pas parlé autant. Je n'hésite pas à faire les gestes avec mes bras pour mettre encore plus dans l'ambiance. De temps en temps, je bois quelques lampées dans mon verre, mais je ne laisse jamais ce dernier vide. Et quand j'ai fini, je m'adosse contre la banquette, content d'avoir raconté un petit bout des légendes de mon pays. Ca ne fait pas si longtemps que je suis parti et pourtant, il me manque terriblement. Même si j'ai voyagé partout dans le monde, pour chasser, l'Afrique du Sud reste le plus beau pays sur cette misérable Terre. Je tends mon poing droit posé sur la table. Je lui montre alors un bracelet en argent, d'une seule pièce, impossible à retirer, tant il est plus petit que mon poing.

- Ca, c'est un grigri. Ca protège des mauvais esprits. Ca fait fuir les âmes des morts. C'est un bracelet que l'on met juste avant de passer l'âge adulte et puis la main grandit et on ne peut plus le retirer...

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Il vient d'Afrique du Sud donc. J'avoue que je ne connais pas grand-chose à ce sujet, presque rien hormis quelques infos glanées ça et là. Nous évoquons le sujet de La Petite Sirène qui est assez vaste, puis je me met à son écoute parce que, soyons raisonnable, je ne vais pas monopoliser toute la conversation quand même.

- Les histoires sont beaucoup plus ancrées dans les réalités infusées de magie. Mais Mère Nature est bien réelle et c'est elle qui a façonné les hommes là-bas. Nos légendes et nos histoires ont été écrites pour resserrer les liens entre les êtres humains...

Mère Nature, ça oui je veux bien le croire, aussi je me met en position d'écoute d'active, à savoir un coude appuyé sur la table pour que ma main puisse supporter mon menton tandis que l'autre me permet de porter ma tasse de chocolat chaud à mes lèvres à intervalles réguliers. Je bois les légendes autant que ma boisson sucrée, écoutant Engel avec de grands yeux brillants, d'autant plus ravie que je suis qu'il image le tout avec de grands gestes qui me font sourire. Il est vraiment passionné, il aime son pays et ses légendes, ça se voit, je trouve ça formidable les gens qui aiment leur folklore. Et puis qui sait si toutes les légendes et tous les contes n'ont pas leur part de vérité ? On est loin de tout savoir, après tout il y a bien des gens qui se changent en animaux, alors qui sait pour tout le reste ? Lorsqu'il pose finalement son poing droit sur la table pour me montrer un bracelet, je dépose ma tasse sur le côté pour mieux me pencher au-dessus de la table afin de regarder de plus près.

- Ça, c'est un grigri. Ça protège des mauvais esprits. Ça fait fuir les âmes des morts. C'est un bracelet que l'on met juste avant de passer l'âge adulte et puis la main grandit et on ne peut plus le retirer...

- Ohhh, c'est génial ça ! Et ça fonctionne bien tu crois ?

Je tends les doigts pour effleurer le bracelet, puis me rassoit correctement sur ma chaise avec un grand sourire.

- Mes parents pour faire fuir les mauvais esprits à ma naissance ont fait comme tous les parents japonais, ils m'ont faite pleurer. Il paraît que les pleurs d'un bébé ça éloigne les démons qui voudraient faire du mal à l'enfant. Je n'ai pas de grigri avec moi, par contre à la maison j'ai une armée de peluches de toutes tailles pour me protéger. Ça n'est pas aussi sérieux, mais ça a le mérite d'être réconfortant après une dure journée, ou quand il y a une coupure de courant.

Je lui fait un clin d’œil complice en disant cela avant de terminer mon chocolat chaud, soupirant de contentement.

- Ça fait vraiment du bien. Et toi ta boisson est bonne ? Tu as des choses à faire ou tu es en congé aujourd'hui ?


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