Cela fait déjà quelques semaines que je suis arrivé à Montréal et le moins que je puisse dire c'est que j'aime déjà beaucoup cette ville. J'y étais déjà venu en visite, évidemment, parce que mon meilleur ami y habite depuis un certain temps, mais y vivre c'est tout à fait autre chose. J'ai pris mes marques assez rapidement, même si je suis loin d'avoir fait le tour et, justement, je profite de mes weekends pour le faire, ce tour, et pas seulement sous forme humaine. Le parc le plus connu de la ville est idéal pour se faufiler sans qu'on ne prête attention à un chien qui se baladerait sans rester au pied de son maître, mais cela reste une opération délicate qui nécessite une préparation. Dans mon sac, des rechanges et un collier sur lequel est inscrit mon nom "James" et le numéro de mon présumé Maître, aka mon meilleur ami Yakov Kürt, aka Captain Kürt, aka Jake. Je trouve un endroit isolé où dissimuler mon sac hors de vue et de fouille sommaire, et j'en profite pour me changer, au propre comme au figuré. Avec la force de l'habitude, je range soigneusement mes affaires dans le sac à dos et achève de le dissimuler, sautant hors de ma cachette pour aller gambader joyeusement dans le parc.
Ah comme il fait beau ! Ah comme il fait bon ! Nous sommes déjà en Août et je sais que la rentrée approche à grands pas avant ma toute nouvelle prise de fonction qui va devenir effective, avec mes tous nouveaux élèves que je vais découvrir dans cette toute nouvelle université ! Le parc grouille de monde, des gens seuls, des couples, des groupes d'amis, des familles, des tas de gens avec ou sans animaux. J'évite d'ailleurs de m'approcher de ceux qui en ont, pas parce que je n'ai pas envie de sociabiliser hein, mais ce sont souvent ces gens-là qui sont le plus alerte sur l'absence d'un maître dans les parages quand la plupart des autres humains se contentent juste de me flatter l'encolure ou bien de me gratter derrière l'oreille en rigolant et en me complimentant. Moi ça me va très bien, pas besoin de se compliquer la vie. Oh un papillon ! Je me met à le suivre, lui et ses belles couleurs, me demandant si je n'irais pas piquer une tête dans le point d'eau le plus proche, quand je sens me parvenir la signature olfactive d'un autre chien, accompagnée de la sensation très nette de la présence d'un autre comme moi.
"... Non ?"
"... Nooooooon ?"
Un copain ! Où ça ? Où ça ?! Je m'arrête sur place et hume l'air, cherchant la piste avant de m'élancer en courant en direction de l'autre chien que j'aperçois très rapidement.
"Hey ! Hey ! Hey ! Je suis là ! Coucou ! Coucou ! Coucou !"
- WOAF ! WOAF ! WOAF ! WOUUUF ! WOAF ! WOAF ! WOAF !"
OH LA VACHE IL EST IMMENSE !
Je pile net en l'apercevant, c'est-à-dire vu la vitesse à laquelle je courais vers lui à peine trois pas d'homme, et je l'observe avec une grande attention. Vu de l'extérieur ça doit être marrant à regarder, un Golden Retriever qui faisait le fou jusqu'à arriver face à un Lévrier Irlandais faisant pas moins de 30 cm de plus au garrot que lui, et qui le fixe intensément avec la queue qui remue lentement, la langue à demi pendante et...
"Hey salut ! Comment ça va ? Moi c'est James et toi ?"
- WOUF ! WOUF WOUF ! WOUF WOAF WOAF ! WOUF !"
Oui vu de l'extérieur, j'ai juste l'air de japper de joie, mais c'est que c'est si rare de base de croiser un semblable, mais alors un semblable CHIEN ! Non mais c'est super cool ça ! Jake m'avait prévenu qu'il y avait énormément d'animorphes dans le coin mais je n'aurais pas cru qu'une telle rencontre soit possible. Un chien... c'est le premier que je rencontre de toute ma vie, je me croyais tout seul, c'est génial ! Quand je vais lui raconter ça, il va pas en revenir !
@Izan T. Gavira
Ah comme il fait beau ! Ah comme il fait bon ! Nous sommes déjà en Août et je sais que la rentrée approche à grands pas avant ma toute nouvelle prise de fonction qui va devenir effective, avec mes tous nouveaux élèves que je vais découvrir dans cette toute nouvelle université ! Le parc grouille de monde, des gens seuls, des couples, des groupes d'amis, des familles, des tas de gens avec ou sans animaux. J'évite d'ailleurs de m'approcher de ceux qui en ont, pas parce que je n'ai pas envie de sociabiliser hein, mais ce sont souvent ces gens-là qui sont le plus alerte sur l'absence d'un maître dans les parages quand la plupart des autres humains se contentent juste de me flatter l'encolure ou bien de me gratter derrière l'oreille en rigolant et en me complimentant. Moi ça me va très bien, pas besoin de se compliquer la vie. Oh un papillon ! Je me met à le suivre, lui et ses belles couleurs, me demandant si je n'irais pas piquer une tête dans le point d'eau le plus proche, quand je sens me parvenir la signature olfactive d'un autre chien, accompagnée de la sensation très nette de la présence d'un autre comme moi.
"... Non ?"
"... Nooooooon ?"
Un copain ! Où ça ? Où ça ?! Je m'arrête sur place et hume l'air, cherchant la piste avant de m'élancer en courant en direction de l'autre chien que j'aperçois très rapidement.
"Hey ! Hey ! Hey ! Je suis là ! Coucou ! Coucou ! Coucou !"
- WOAF ! WOAF ! WOAF ! WOUUUF ! WOAF ! WOAF ! WOAF !"
OH LA VACHE IL EST IMMENSE !
Je pile net en l'apercevant, c'est-à-dire vu la vitesse à laquelle je courais vers lui à peine trois pas d'homme, et je l'observe avec une grande attention. Vu de l'extérieur ça doit être marrant à regarder, un Golden Retriever qui faisait le fou jusqu'à arriver face à un Lévrier Irlandais faisant pas moins de 30 cm de plus au garrot que lui, et qui le fixe intensément avec la queue qui remue lentement, la langue à demi pendante et...
"Hey salut ! Comment ça va ? Moi c'est James et toi ?"
- WOUF ! WOUF WOUF ! WOUF WOAF WOAF ! WOUF !"
Oui vu de l'extérieur, j'ai juste l'air de japper de joie, mais c'est que c'est si rare de base de croiser un semblable, mais alors un semblable CHIEN ! Non mais c'est super cool ça ! Jake m'avait prévenu qu'il y avait énormément d'animorphes dans le coin mais je n'aurais pas cru qu'une telle rencontre soit possible. Un chien... c'est le premier que je rencontre de toute ma vie, je me croyais tout seul, c'est génial ! Quand je vais lui raconter ça, il va pas en revenir !
@Izan T. Gavira