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« Mais, douce, quelle lumière perce par cette fenêtre ? C’est l’Orient, et Juliette est le soleil. »
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La nuit était calme, seul le souffle du vent se faisait entendre dans la paisible rue Heath. Un observateur sur place aurait pu témoigner de la tranquilité des lieux, mais un observateur vraiment attentif et avec de bons yeux aurait pu se demander pourquoi une cohorte de rats se promenait rapidement et sans détour, comme s'ils essayaient d'atteindre au plus vite un point précis. Le même observateur aurait pu aussi se demander ce qui poussait des rats à transporter avec eux des vêtements d'humain, avant sans doute de demander à se faire internet dans l'asile le plus proche.

Sans un bruit, sans même avoir besoin de communiquer, comme s'il s'agissait d'une routine connue par cœur, les rats se faufilèrent subitement sous une haie, au niveau du numéro 38 de la rue. Un instant plus tard, au milieu du groupe, il y avait un rat en moins, mais un homme nu en plus. Il enfila rapidement les vêtements qui avaient été apportés pour lui, et avança tout doucement sur l'herbe épaisse et moelleuse. C'était la nouvelle lune ce soir, aussi une profonde obscurité enveloppait-elle l'intrus qui s'approchait de la maison à pas de loup. Les rats, sur ses talons, semblaient nerveux. L'odorat de ces bêtes était développé, leur mémoire aussi, et ils savaient très bien que la maison était d'ordinaire gardée par un cerbère terrifiant qui mettait à mort tout ce qui osait pénétrer son territoire. Du moins c'est ce que les rats se transmettaient de génération en génération, depuis au moins 4 mois. Heureusement, des repérages attentifs avaient permis à l'humain, la tête pensante du groupe, de s'assurer des moments où le monstre horrible était assoupi dans son panier, totalement inoffensif tant qu'ils restaient un peu discrets.

L'humain en question, Doug, se rapprocha encore un peu des fenêtres. À cette distance, les rats n'osaient plus le suivre, il était seul. Mais ses yeux ne montraient en rien une quelconque inquiétude. Non, il avait cet air de bonheur béat, transi, de celui qui flotte au nirvana et qui ne peut plus craindre quoi que ce soit, y compris la mort, puisqu'il est déjà au paradis. Il monta doucement sur la galerie qui passait sous les fenêtres du rez-de-chaussée, profitant de sa carrure totalement rachitique pour ne pas provoquer de grincement. Il approcha ainsi d'une fenêtre d'où jaillissait une lumière, y apposa le bout de ses doigts, et se releva tout doucement pour ne laisser dépasser que ses yeux, et un peu le haut de son crâne proéminent. Il eut une petite inspiration d'extase en contemplant le spectacle qui s'offrait à lui.

Devant son regard se tenait, à n'en pas douter, la plus belle créature qu'il eût jamais vu. Il avait parfois eut un aperçu dans un comics de personnages fantastiques, de sirènes enchanteresses, mais celle qui se tenait devant lui les ramenait toutes au rang de laiderons répugnants. Il en était certain, la lumière de la pièce ne venait pas de l'ampoule, pas plus que de la télévision allumée, mais bel et bien d'elle. Ses longs cheveux soyeux semblaient refléter toutes les couleurs des plus belles nébuleuses de l'univers. Ses yeux brillants et farouches se posaient sur le monde comme pour lui signifier qu'il lui appartenait, à elle et elle seule. Sa taille gracile évoquait les nymphes et les dryades qui dansaient le soir dans les forêts pour séduire l'innocent trop amoureux. Elle s'étirait, semblant attraper le ciel de ses mains délicates, si petites. Elle embaumait le parfum entêtant du plat de lasagnes vide à côté d'elle. Tout en elle évoquait ce qu'il y a de plus divin, et Doug s'étonnait toujours de ne pas voir fleurir des roses à l'endroit où ses pieds fragiles avaient caressés le sol. Il enviait avec une jalousie féroce tout ce qui avait la chance insolente de la toucher, ou même de l'approcher. Il savait qu'il n'en était pas encore digne, mais il trouvait son bonheur à la contempler, comme une fontaine de jouvence où son esprit pouvait venir se reposer. Il décida toutefois de s'arracher, de mauvaise grâce, à sa vénération pour partir accomplir une tâche beaucoup moins noble. Il allait devoir voler. Il n'aimait pas beaucoup aller subtiliser des choses dans la maison de cette créature si noble et si innocente, mais comment autrement récupérer des reliques sacrées ? Il reprit donc son aspect de rat et s'aventura autour de la maison, jusqu'à trouver un petit trou repéré quelques semaines auparavant. Il entra à l'intérieur de ce qu'il percevait comme un temple qu'il avait honte de profaner, et se dirigea vers la salle de bains. Il fallait faire vite avant qu'elle ait l'idée de s'y rendre elle-même. Là il s'approcha de la brosse, et récupéra le plus de cheveux qu'il pouvait en prendre. Il repartit alors en quatrième vitesse et rejoignit son méfait. Il allait être temps de repartir, au risque de se faire prendre.

Les rats retournèrent récupérer ses vêtements sous la fenêtre, il reprit son apparence humaine, se rhabilla, n'oublia surtout pas de récupérer les cheveux merveilleux qu'il avait pu acquérir, et commença à repartir. Toutefois, en passant près de la poubelle, la tentation fut trop forte. Il se pencha dedans pour fouiller encore un peu, trouver quelque chose qu'elle avait touché, où peut-être même elle aurait posé ses lèvres ! Presque entièrement plongé dans la poubelle, il manqua de prudence et celle-ci se renversa. Affolé, avec un petit cri de panique, il se transforma en vitesse et repartit à la hâte sous la haie. Arrivé dehors, une fois redevenu humain, et sans même prendre le temps de s'habiller, il se précipita sur ses rats pour vérifier l'indispensable : les cheveux ! Avaient-ils bien pris les cheveux ???!!!

OUF ! Les frêles créatures ne savaient pas en quoi ces cheveux pouvaient bien être si importants, mais elles avaient bien compris leur valeur, et avaient pris soin de les emmener. Doug sauta maladroitement dans ses vêtements, attrapa ses rats sur ses épaules, et s'enfuit à toutes jambes à travers la nuit avant qu'on ne le remarque ici.

Quelle merveilleuse soirée il venait de vivre. S'il avait pu faire un vœu à un génie, ç'aurait été que toutes ses soirées ressemblent à celle-ci.
Doug Chell
Doug Chell
Neutre
Pseudo : Ryudjinn
Faceclaim : Michael Berryman
Crédits : Moi
Multicompte(s) : Ellen Kürt, Frank D'Andrésy, Marc Hazan, Hector Diaz
Date de naissance : 11/05/1968
Age : 55
Âme soeur :
  • Je la recherche

Statut civil : Célibataire
Marque : "Une vie à me cacher, et puis libre enfin. Le festin est sur mon chemin", invisible pour l'instant
Animal : Rat d'égoût gris
Gif : C`est pas parce qu`on vit dans les égoûts qu`on ne peut pas être propre
Occupation(s) : Fouilleur de poubelles


Exemple de titre
Manoir Mortensen, 21h30.

Dagmar sort de la voiture, qu''elle a garé, comme à son habitude, du côté cuisine de la maison. Elle entre par la porte qui mène à ce qu devrait être le cœur de la maison si Dagmar savait faire autre chose que des plats surgelés et de pâtes.

Elle soupire en se laissant aller lourdement contre la porte alors qu'elle retire ses chaussures au profit d'une des paires de chaussons en peluche sur le présentoir  juste à côté de la porte. Elle a choisi les petits koalas. Pour une raison qu'elle ignore, Lurch ne lui vole pas cette paire, ce qui en fait la seule intacte. Elle va donc devoir faire le tour des paniers de la maison, bouger un ou deux canapés à la recherche de la Cachette à Chaussons et retrouver les chaussons volés par le chien.
Il ne fait rien de mal avec. Il pense que les chaussons font partie de *ses* peluches et rien ne pourra le faire changer d'avis. Elle préchauffe le four, hésitant entre taper une des pizze surgelées de Jake, une moussaka et les lasagnes...
Elle décidera après la douche.

21h50.
Elle a trouvé le moyen de se foutre du shampooing plein les yeux. ça pique cette merde. Elle a l'impression que ses yeux sont entrain de fondre...  
Bon... Cette bouteille est quasiment vide, Alors elle n'a pas de scrupules à la mettre à la poubelle.

Elle sort de la douche en short à motif Winnie L'ourson et Tshirt de l'armée.

22h20
Elle est assise sur le sol de la bibliothèque en pleine séance de papouilles avec le grotoutou d'amour, voleur de chaussons et de fromage, son fils pelucheux, l'amour canin absolu de sa vie.

22h40: C'est pas de tout ça, mais il fait faim et les lasagnes ne vont pas se mettre au four toutes seules.
Le plat enfourné, elle peut aller donner sa ration à Lurch qui attend en lui tournicotant autour. Elle teste un des nouveaux tapis anti-glouton que la véto lui a conseillé pour qu'il mange plus doucement. Ca fonctionne plus ou moins bien. ça fonctionne bien les jours où Lurch est d'humeur à se prêter au jeu et ne le renverse pas pour gloutonner  tout ce qu'il peut en trois coups de langue.

Pendant qu'il mange, Dagmar se lance  à la recherche des chaussons perdus: Il en manque trois. Un chat rose, une licorne vert amande  et un mammouth gris. Elle va commencer par le sous sol. Il aime bien y aller en ce moment, au point où il a même déménagé un de ses paniers dans la buanderie. C'est donc par là qu'elle qu'elle va commencer les recherches.

23h05

Si elle vous dit qu'elle a trouvé la licorne cachée derrière un des cartons qu'elle doit envoyer à Stella?
Depuis le départ précipité de l'Italienne, Dagmar a du mal avec la pièce qu'elle lui avait confié pour que la jeune peintre y installe son atelier. Elle ne sait pas encore ce qu'elle va faire avec cette pièce. La remettre dans son état d'origine? En faire un deuxième bureau? Une pièce où elle pourrait reprendre la couture? Pas que ce hobby lui ait manqué, aujourd'hui, elle a les moyens de faire faire ses retouches  par une couturière, mais, c'était très reposant de faire ses propres altérations sur les uniformes trop grand qu'on lui donnait quand elle était en mission. En faire une pièce qui sera dédiée à un chat?
Ça fait un moment que l'idée d'en adopter un lui trotte dans la tête... Il faut qu'elle demande à quelqu'un d'aller au refuge avec elle. Sinon, elle risque de repartir avec la moitié du chenil et le tiers de la chatterie...

Le mammouth et le chat étaient dans le panier de la buanderie. et visiblement le chien s'en était servi comme "doudous".  Ils ont gagné un tour de manège à laver... pas maintenant puisque Lurch-nours. semble fatigué de sa grosse journée et prêt à aller se recoucher.

23h30 Elle peut commencer à manger. Elle lance une série policière scandinave qu'elle a déjà vue, juste pour entendre parler sa langue maternelle et ne pas avoir à faire l'effort mental de "traduire" ce qu'elle entend.

23h45, Elle a fini de manger, on en est au milieu de l'épisode. Dag s'est étendue, la tête sur son coussin "squelette de Licorne" pendant qu'elle scrolle sur son téléphone. Elle voit un truc qui la fait sourire et se redresse un peu en entendant une latte du plancher craquer ... Elle allait dire quelque chose mais se ravise: ce n'est pas Jake, juste la vieille maison qui fait des siennes. Elle ne lui montrera donc pas la palette de maquillage inspirée de Star Trek.
Elle se ressert une part de lasagnes. Si elle continue de combler le vide de la maison en mangeant, il faudra qu'elle se mettre à la couture pour ajuster ses pièces préférées de sa garde robe...

23h55.  
Elle s'est assez apitoyée sur son sort...
Il est temps de faire quelques étirements. Ses préférés viennent directement du Yoga alors pour être plus à l'aise, elle bouge canapé et table basse.

Minuit.

C'est rigolo de faire une salutation au Soleil à minuit. Elle se relève, passe par une position de la Montagne avant d'attaquer ses postures préférées: celles du guerrier. Dans l'effort, elle sent le sang recommencer à circuler dans ses épaules.
Elle enchaine avec les variations de la posture de la chaise et de la cigogne. Elle n'arrivera pas à faire la plus poussée vu tout ce qu'elle mangé, mais au moins ça lui fait un bien fou au niveau du dos, qu'elle a eu bien comprimé dans la journée à force de rester assise.
Et maintenant, les torsions du dos pour activer la digestion.

Elle en est à sa posture préférée pour détendre les hanches quand elle entend un bruit venant des poubelles. Elle sait ce que c'est.
Encore. Le. Chat. Des. Voisins. Elle n'aime pas ce chat. il chie sur les marches de son porche alors qu'il y a touuuuuut le jardin où il pourrait poser une pèche et là, ce vilain matou a renversé la poubelle... UGH... Dagmar va donc au sous sol et remonte avec un balai et une pelle ramasse poussière. hors de question qu'elle se nique le dos pour ramasser sa poubelle.

En arrivant dans le jardin, rien. Pas la queue d'un chat. juste le noir de la nuit et des pas qui s'éloignent dans la rue. Le chat n'a pas eu le temps de crever le sac alors Dagmar n'a qu'à redresser la benne. Aller... remettre le balai en place, se laver les mains et les dents et puis un grododo.
Dagmar Mortensen
Dagmar Mortensen
Neutre
Pseudo : CelestialThunder
Faceclaim : Emilia Clarke
Crédits : CelestialThunder
Multicompte(s) : Oskari Tarvonen, Dario Castiglione, Edward Sharp
Date de naissance : 21/06/1984
Age : 39
Âme soeur :
  • Je ne la recherche pas

Statut civil : Célibataire
Marque : Celle de ma robe? Versace! Les chaussures? Gucci!
Animal : homo sapiens
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Occupation(s) : Chirurgienne cardio thoracique


Une nouvelle nuit, mais toujours la même façon de s'introduire, toujours la même depuis des semaines. Doug culpabilisait toutefois de plus en plus des trésors qu'il dérobait sans vergogne dans le temple qu'il avait sous les yeux. Il avait ainsi accumulé l'équivalent d'une grosse mèche de cheveux, une cinquantaine de morceaux d'ongles, un verre à dents avec encore la trace de sa bouche sur le bord, et il sentait de plus en plus grandir en lui la tentation de s'emparer d'un des vêtements qui se trouvaient dans le grand bac situé dans la salle de bain, et qui embaumaient encore son odeur divine. Un jour, se disait-il, il faudrait ramener quelque chose en échange, une offrande, un présent à la hauteur de ce qu'il recevait.

Il était venu plus tardivement cette nuit-là. Il se languissait de pouvoir découvrir cette maison entièrement, à hauteur d'humain. Et étant donné que c'était impossible de jour, puisque l'immense cerbère était alors réveillé et prêt à défendre son territoire, il lui fallait le faire de nuit, lorsque le molosse et sa maîtresse dormaient profondément. Après s'être faufilé dans la maison en traînant tout seul l'un de ses vêtements avec lui, puisque son méfait refusait de l'accompagner si loin dans le territoire de la mort, il reprit son apparence humaine, enfila son pantalon troué, et partit à pas de loup à travers les différentes pièces. Il n'osait pas allumer la lumière, de peur de se faire remarquer, mais il admirait avec une excitation difficile à contenir toutes les merveilles qui l'entouraient. Il n'osait toucher à rien, mais son regard passait d'un bibelot à l'autre, sans jamais cesser de s'émerveiller. Tout ici inspirait un sentiment de confort, de bien-être, de chaleur. Posant ses pieds sur le carrelage froid de la cuisine, il se dirigea vers le réfrigérateur. Lorsqu'il l'ouvrit, la lumière jaillit dans son visage, comme si elle irradiait directement de la quantité absolument stupéfiante de victuailles qui se trouvait là. Lui et sa cohorte auraient eu à manger pour des mois rien qu'avec ce réfrigérateur. Il succomba à la tentation et s'empara de deux morceaux de poulet qu'il fourra dans ses poches, et d'un troisième qu'il commença à manger immédiatement. Continuant son exploration, il arriva devant l'escalier. D'ici il pouvait entendre la respiration douce de la divine créature qui sommeillait à l'étage, mais il n'osa pas monter, comme un interdit sacré. Il se rendit dans le salon, où il contempla avec envie le panier du gros chien. Comme il avait l'air confortable. Il osa s'y allonger, pour le tester, tout en finissant de grignoter son morceau de poulet. C'était d'un moelleux incomparable, il ferma les yeux un instant pour le savourer. Des sensations lui revinrent, des souvenirs de son enfance, avant les égoûts. Le sourire aux lèvres, il se laissa aller à la rêverie. Il se laissa aller beaucoup trop.

Le jour était levé depuis bien longtemps déjà, alors que Doug somnolait encore dans l'immense panier, roulé en boule, le sourire aux lèvres. Il était dans un monde de rêves, doux et confortable, et ne prêtait plus attention au monde réel autour de lui. Pas assez pour entendre arriver des pas.
Doug Chell
Doug Chell
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Exemple de titre
Dagmar se lève, se frotte les yeux. Elle regarde l'heure sur son portable. Elle s'est réveillée 20 minutes avant qu'il ne sonne...  Se recoucher ou aller chercher le toutou pour aller lui faire faire sa promenade matinale? Elle regarde par la fenêtre: Il fait beau. Aller, on ne va pas trop trainasser au lit.
Dagmar prend l'escalier de service, celui qui mène à la cuisine et entre dans le sous sol par l'escalier qui mène à la cave. Elle remonte avec Lurch qui lui a fait une doggo fête discrète puisqu'il dormait à papattes fermées quand elle est venue le reveiller.

Ce n'est que quand ils rentrent de balade, en entrant par la porte principale qu'elle tombe sur... un homme endormi dans le panier de Lurch. heureusement que le chien est resté dans le jardin pour y faire son tour matinal et emmerder les écureuils... Dagmar, elle a un mouvement de recul induit par la surprise. Elle a un moment de panique si intense que ça la paralyse. Dagmar s'accroche au pontant de porte, regarde autour d'elle en faisant la liste des objets qu'elle a acheté après être partie de Norvège. Elle calme son cœur, analyse la situation:

L'homme est à moitié nu, son pantalon est sale... et il est endormi dans le panier en peluche ultra moelleux et confortable de Lurch... Les questions se bousculent si vite dans la tête de Dagmar qu'elle en est étourdie.
Il n'y a pas les chaussures de Jake dans l'entrée. Ce n'est donc pas lui qui a fait entrer cet homme... Il est le premier intrus dans la maison...
mais cet intrus est, de toute évidence, un sans abri... En regardant bien, on pouvait voir les os d'une cuisse de poulet à côté de lui.

Elle inspire profondément. retourne dans le jardin pour aller y chercher son molosse le plus silencieusement possible pour qu'il reste avec elle et l'avertisse au moindre bruit suspect. Quand elle revient, il est toujours là, endormi. Dag décide alors de faire quelque chose d'inhabituel pour toute personne dans sa position.

a) Elle va lui mettre une couverture dessus.

b) Elle va aller préparer les petits déjeuners. Celui de Lurch, celui de l’intrus et le sien.

Ce n'est pas de la grande cuisine: Quelques toasts avec du beurre et de la confiture d'abricot, quelques fines tranches provolone et de jambon de San Michele, un jus de fruit pressé minute et du thé noir à la vanille... Pour Lurch, c'est son habituel mélange viande de bœuf et de canard, avec un filet d'huile d'olive, quelques filets de maquereau, petits pois et myrtilles

Elle pose tout ça sur la table du salon. Dagmar retire ses chaussons: Les koalas ne lui permettront pas d'avoir une bonne adhésion au sol si jamais l'intrus est dangereux et qu'elle doive lui mettre une raclée. Ce qui ne devrait pas être le cas s'il s'est introduit dans la maison parce qu'il avait simplement faim et froid.

Et maintenant... Aller réveiller l'homme qui dort. Doudou Lurch qui s'en charge en allant renifler délicatement celui qui dort dans son panier. Le chien n'a pas trop l'air de savoir quoi faire des odeurs qui lui parviennent. Il lui donne de petits coups de truffe humide sur l'épaule puis commence à renifler ses jambes. Avant que Lurch ne tente de le patouner maladroitement, Dagmar l'éloigne doucement de l'homme.

"Bonjour... Le petit déjeuner est prêt. Tout va bien, le chien ne vous fera aucun mal. Je vous en prie, installez vous

Elle montre la table basse du salon comme si c'était la chose la plus normale à faire. S'il a besoin d'aide pour se relever, elle lui tendra la main pour le tirer.

Elle va le laisser aller à table en premier, comme une bonne maitresse de maison.
La prise de Dagmar sur Lurch se relâche et le chien semble plus intéressé par les odeurs sur son panier que par les deux humains.
Qu'il ne s'y trompe pas: elle a des questions. .
Dagmar Mortensen
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Doug rêvait qu'il se promenait dans un immense pré ensoleillé. Près de lui, de paisibles chevaux s'offraient un festin de toute cette herbe si verte et si grasse. Au loin, il distinguait des éléphants passer les uns derrière les autres en une procession lente et solennelle. Au-dessus de sa tête, un majestueux aigle royal fendait les cieux sans un bruit, indifférent aux turpitudes du monde. Et entre ses pieds, il voyait courir joyeusement une dizaine de rats, ravis de profiter sans crainte d'une sortie à l'extérieur.

Il sentit soudainement des chatouillis dans les jambes. Baissant les yeux, il aperçut une colonne de fourmis en train l'escalader. Non pas qu'il eût peur ni même mal, mais ces chatouilles commençaient à être un peu trop insistantes, aussi essaya-t-il de les retirer. Il les chassa d'un revers de la main, mais elles revenaient, ne s'arrêtaient pas, et les chatouilles gagnaient en intensité. Il gesticula, s'affola, mais rien n'y fit. Et subitement, il se réveilla en sursaut.

Ce qu'il vit avait tout du cauchemar, et il espéra un instant ne s'être effectivement pas réellement réveillé. Devant lui, l'immense cerbère qui gardait le temple était en train de lui renifler les jambes. La femme, la maîtresse des lieux, vint alors l'attraper pour l'éloigner. Et de sa voix qui ressemblait à un concerto de harpes, elle invita Doug à prendre place à table.

Le pauve garçon était trop terrorisé pour être capable d'obéir, ni même de comprendre. Son cerveau, refusant de devoir gérer une telle quantité d'informations et d'émotions, s'était tout bonnement éteint. Doug restait là, la bouche pendante, les muscles tétanisés, sans pouvoir ne serait-ce que réfléchir à la situation. Toute son âme lui hurlait de se métamorphoser et de s'enfuir, mais son corps était incapable de faire le moindre geste. Finalement, il parvint à se calmer un peu - mais si peu ! - et à essayer d'appréhender la situation. S'enfuir ? Après une invitation ? C'eût été le pire des affronts, la pire des insultes. Il ne savait pas quel châtiment il pouvait bien mériter pour avoir osé s'introduire dans cette demeure sacrée sans invitation, pour avoir pillé sournoisement le garde-manger, pour avoir profité bassement du confort de l'endroit, mais il ne pouvait se résoudre à ajouter la fuite à la liste de ses crimes. Tant pis, il irait s'asseoir et écouter la sentence à laquelle il devrait bien se soumettre. Au moins se consolait-il en se disant qu'il avait la chance d'apercevoir directement et de près le visage de la Déesse, avant d'être chassé du Paradis.

La mort dans l'âme, il se releva misérablement et, de sa démarche voûtée, il se dirigea vers la table où il prit place, les yeux baissés, les mains à plat sur ses genoux. Il y avait un somptueux repas devant lui, probablement un rappel de son crime, une façon de lui dire "tu vois ça ? Tu as cru que c'était pour toi ?". En attendant que la voix des anges ne lui annonce la punition pour ses actes, il voulu présenter ses plus profondes et ses plus sincères excuses. Contenant difficilement ses larmes, la gorge serrée et la voix tremblante, il articula du mieux qu'il put :

- Je vous demande pardon d'être entré ici et d'avoir volé de la nourriture. S'il vous plaît, ne me faites pas de mal. Je ne recommencerai pas.

Tel l'écolier fautif attendant la sanction que lui infligerait son instituteur, il resta immobile, les yeux vers le sol, silencieux.
Doug Chell
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