Ces derniers temps tout avait changé. Quoi de plus normal quand on accouche ! De jumeaux qui plus est. Nés le 1er décembre, on aurait pu fêter la saint Nicolas, mais tout s’était enchainé si vite avec le retour à la maison, le stress post maternité à devoir tout faire sans les infirmières, les nuits chamboulées, et les autres tâches qui s’accumulent. Baltazar était un amour, et prenait sa part de responsabilité bien au sérieux. Mais on n’était que des humains, qui n’avaient plus la vingtaine. Alors c’était assez difficile au début. Et les fêtes de fin d’année, les décorations et les cadeaux étaient un peu passé à la trappe. Enfin ça c’était avant que… Eh bien que je me réveille dans la nuit du 24 au 25, ma fille quémandant d’être nourrie. J’avais emmitouflé mon fils contre moi pour pouvoir le porter dans une écharpe et je portais ma fille dans mes bras pour descendre les escaliers ; on avait fait cette opération assez souvent pour que je sois confiante de ne pas laisser tomber l’un ou l’autre et de tomber moi-même. Le but de descendre d’un étage ? éviter que mon homme ne se réveille. Il avait besoin de sommeil, peut importe ce qu’il dise, et cela ne lui fera pas de mal de faire une nuit complète. A moi non plus d’ailleurs. Autant je l’aimais, autant parfois j’avais bon à être seule avec les deux petits.
Et alors que je m’étais installée dans un des fauteuils du salon, laissant ma fille téter tout en berçant mon fils dans un berceau qu’on avait installé dans le salon pour cette raison précisément, mon regard s’était porté sur la date et l’heure qui scintillait sur le cadran du lecteur DVD. On était le 25 décembre. On était le matin de Noël. Mon regard se porta sur la pièce. Oh certes elle était cozy et chaleureuse… mais… ce n’était pas Noël. Et pourtant Noël était si important et magique !!!! Ni une ni deux, mes résolutions furent prises. Une fois ma fille rassasiée je la couchais à côté de son frère. Lui ne se réveillerait que dans 30 minutes pour manger. Cela me laissait le temps. Ni une ni deux je les couvrais avant de sortir par la porte arrière de la cuisine et de me faufiler jusqu’à la remise. Il y avait une partie qui servait d’atelier pour Baltazar et une autre qui servait de remise entre autres pour les décorations saisonnières ou encore les ressources tels que des couvertures ou des conserves. Je m’emparais de la première boite, heureusement elle avait des roulettes et n’était pas trop lourde, et la ramenait à la maison. Je me mis à la déballer et à placer chaque objet que je découvrais à la place que je lui avais désignée. Bientôt une deuxième caisse fut amenée et la première, vide, retourna à sa place initiale…
Je fis une pause pour nourrir Adrien qui regarda avec ses grands yeux de bébés autour de lui, comme s’il comprenait que je décorais pour Noël. Refusant de s’endormir tout de suite, je le remis dans son écharpe contre moi et le pris avec dans ma folie décorative de 2h du matin. Un faux sapin fut monté en silence. Des boules et des décorations en faux pain d’épice furent accrochées. Des guirlandes lumineuses furent mises. Des guirlandes de faux sapins furent également placée à certains endroits stratégiques tels que l’appuie de fenêtre et la cheminé. Certains bibelots furent remplacés. Un petit village de Noël fut installé sur le buffet. Et la table fut mise comme si nous recevions. Nape rouge, chemin de table doré. Grande sous-assiettes dorées en plastique. Chandelier et bougies au centre ainsi qu’une petite guirlande de fausse branche de sapin, des boules, quelques pommes de pin, une petite guirlande dorée avec des étoiles sans oublier quelques détails tels que des fausses pépites d’or. Adrien découvrit ce monde de paillette et de couleur au fur et à mesure, ses grands yeux suivant le mouvement alors qu’il suçait son doudou.
Ce n’est que vers 5 heure du matin que je m’arrêtais. Il ne restait qu’une chose à faire. Mais ça… ça ce serait en famille. Je disposais donc avec soins les 6 grandes chaussettes sur la table basse et m’installais dans le fauteuil à côté du berceau ou ma fille dormait à poing ferme, couchant Adrien qui avait finit par s’endormir à côté d’elle. Je respirais un peu difficilement après avoir fournis tous ces efforts mais bordel ça avait fait du bien. Je me demandais ce que Baltazar penserait de tout ceci ? Sans oublier que sous le sapin une boite cadeau attendait mon âme-sœur. Je me pelotonnais dans le fauteuil, et me couvris d’un plaid, savourant la vue devant mes yeux. Maintenant nous étions un matin de Noël !
Mes yeux devinrent lourds et, une main toujours sur le berceau, bientôt mon esprit sombra dans un sommeil en se souvenant de Noëls passés et de la recette de pain d’épice qu’il faudra que je fasse tantôt… Plus tard. Quand j’aurais dormi un peu. Juste un peu.
Et alors que je m’étais installée dans un des fauteuils du salon, laissant ma fille téter tout en berçant mon fils dans un berceau qu’on avait installé dans le salon pour cette raison précisément, mon regard s’était porté sur la date et l’heure qui scintillait sur le cadran du lecteur DVD. On était le 25 décembre. On était le matin de Noël. Mon regard se porta sur la pièce. Oh certes elle était cozy et chaleureuse… mais… ce n’était pas Noël. Et pourtant Noël était si important et magique !!!! Ni une ni deux, mes résolutions furent prises. Une fois ma fille rassasiée je la couchais à côté de son frère. Lui ne se réveillerait que dans 30 minutes pour manger. Cela me laissait le temps. Ni une ni deux je les couvrais avant de sortir par la porte arrière de la cuisine et de me faufiler jusqu’à la remise. Il y avait une partie qui servait d’atelier pour Baltazar et une autre qui servait de remise entre autres pour les décorations saisonnières ou encore les ressources tels que des couvertures ou des conserves. Je m’emparais de la première boite, heureusement elle avait des roulettes et n’était pas trop lourde, et la ramenait à la maison. Je me mis à la déballer et à placer chaque objet que je découvrais à la place que je lui avais désignée. Bientôt une deuxième caisse fut amenée et la première, vide, retourna à sa place initiale…
Je fis une pause pour nourrir Adrien qui regarda avec ses grands yeux de bébés autour de lui, comme s’il comprenait que je décorais pour Noël. Refusant de s’endormir tout de suite, je le remis dans son écharpe contre moi et le pris avec dans ma folie décorative de 2h du matin. Un faux sapin fut monté en silence. Des boules et des décorations en faux pain d’épice furent accrochées. Des guirlandes lumineuses furent mises. Des guirlandes de faux sapins furent également placée à certains endroits stratégiques tels que l’appuie de fenêtre et la cheminé. Certains bibelots furent remplacés. Un petit village de Noël fut installé sur le buffet. Et la table fut mise comme si nous recevions. Nape rouge, chemin de table doré. Grande sous-assiettes dorées en plastique. Chandelier et bougies au centre ainsi qu’une petite guirlande de fausse branche de sapin, des boules, quelques pommes de pin, une petite guirlande dorée avec des étoiles sans oublier quelques détails tels que des fausses pépites d’or. Adrien découvrit ce monde de paillette et de couleur au fur et à mesure, ses grands yeux suivant le mouvement alors qu’il suçait son doudou.
Ce n’est que vers 5 heure du matin que je m’arrêtais. Il ne restait qu’une chose à faire. Mais ça… ça ce serait en famille. Je disposais donc avec soins les 6 grandes chaussettes sur la table basse et m’installais dans le fauteuil à côté du berceau ou ma fille dormait à poing ferme, couchant Adrien qui avait finit par s’endormir à côté d’elle. Je respirais un peu difficilement après avoir fournis tous ces efforts mais bordel ça avait fait du bien. Je me demandais ce que Baltazar penserait de tout ceci ? Sans oublier que sous le sapin une boite cadeau attendait mon âme-sœur. Je me pelotonnais dans le fauteuil, et me couvris d’un plaid, savourant la vue devant mes yeux. Maintenant nous étions un matin de Noël !
Mes yeux devinrent lourds et, une main toujours sur le berceau, bientôt mon esprit sombra dans un sommeil en se souvenant de Noëls passés et de la recette de pain d’épice qu’il faudra que je fasse tantôt… Plus tard. Quand j’aurais dormi un peu. Juste un peu.