Dagmar a (encore) emprunté un truc à Jake sans lui dire (sinon c'est pas drôle). Elle s'est servie dans ses hoodies parce qu'elle veut rendre visite à Raphael aujourd'hui: le pauvre n'a pas eu une semaine facile et la biquette ne rentre dans aucun de ses sacs à mains... Sauf le Alexander McQueen, mais Dagmar y tient beaucoup et Charlie semble vouloir en grignoter la doublure à cause de son motif floral....
Afin de ne pas trop galérer avec la chevrette, Dagmar l'a emmaillotée dans une immense écharpe, faisant office de porte bébé. Ça se fait avec certains chiens et chats assez collants alors pourquoi pas avec une chèvre qui n'a (normalement) pas le droit d'être dans un hôpital?
Et puis les hoodies de Jake, ça se lave facilement. Un tit tour en machine et l'odeur de biquette disparait!
Elle veut lui annoncer en personne (et avec une petite invitée caprine) qu'elle et Ismaël on réussi: ils ont récupéré Charlie. En parlant de la petite chèvre, cette dernière est planquée dans le hoodie, tout contre Dagmar et gigote de temps en temps laissant parfois échapper un petit bêlement de désapprobation.
Dag est entrée dans le service par le couloir du personnel, elle a salué tout le monde. Elle n'a fait entrer dans la confidence que la cheffe infirmière parce que Charlie bougeait trop pour que Dagmar puisse s'esquiver discrètement vers la chambre de Raphael.
Quand elle arrive à destination, Raphael semble dormir. A minima il somnole.
Un sourire se dessine sur son visage... Elle ose ou pas? Aller, elle ose... De toute façon, il vaut mieux le réveiller comme ça qu'en le touchant. Trois, deux, unnnnn... eeeeeet voilà que Dagmar donne tout niveau prononciation correcte de l'italien:
"Raphael, è tempo di svegliarsi" ("Raphael, il est l'heure de se lever")
Ne pas rire. Ne. Pas. Rire. Jake et sa mauvaise influence...
"Farai tardi a scuola" ( Tu vas être en retard à l'école")
C'est presque méchant, vu la dose de morphine qu'il a dans le sang... petit grognement, quelque chose est marmonné qui ressemble beaucoup trop à "Maaaa mamaaaaa"
"Encora cinque minuti, tesoro" ('Encore 5 minutes, mon trésor")
C'est à ce moment précis que Charlie choisi de protester bruyamment son envie de sortir du hoodie. Dagmar laisse échapper un petit rire. le bêlement est assez fort pour que Dag ouvre le hoodie et se mettre à bisouiller le haut du petit crâne cornu.
Pseudo : CelestialThunderFaceclaim : Emilia ClarkeCrédits : CelestialThunderMulticompte(s) : Oskari Tarvonen, Dario Castiglione, Edward SharpDate de naissance : 21/06/1984 Age : 39Âme soeur :
Je ne la recherche pas
Statut civil : Célibataire Marque : Celle de ma robe? Versace! Les chaussures? Gucci! Animal : homo sapiensGif : Occupation(s) : Chirurgienne cardio thoracique
Dat veniam corvis,
vexat censura columbas
C'était sans doute la matinée où je me sentais le plus horriblement mal de toute ma vie. Pour commencer, j'ai mal, vraiment très mal, l'entièreté de mon corps est douloureux. Ensuite, je ne suis pas maître de mon esprit. J'ai la sensation étrange d'être... dans un champ infini et de courir, non pas en tant qu'être humain, mais en tant que bouc. Je sais que je ne suis pas en train de rêver parce que la douleur et les nausées se rappellent à moi de manière régulière, cependant, je sais que quelque chose d'étrange est en train de se passer. Ma tête est horriblement douloureuse, comme à chacune de mes transformations, et mes pieds se meuvent en sabots dès que je ne me concentre pas dessus...
... Du moins est-ce ce que je ressens.
Les heures passent, ou peut-être des jours, ou peut-être seulement des secondes. Je n'en ai aucune idée. Tout ce que je sais est que je passe de ce lit à ce champ, d'une sensation de douleur absolue à celle d'être dans du coton, d'être humain et animal à la fois... ou en même temps.
Quelqu'un, quelque part, parle, et j'ai toutes les peines du monde à savoir dans quel univers c'est supposé se produire. Et j'ai encore plus de mal à savoir de qui il s'agit. Elle me parle en italien et j'essaie de répondre que je ne peux pas me lever, que je suis coincé dans l'inconscient, mais rien ne vient.
La voix me parle de l'école et mon épaule se tend brusquement. Je ne peux pas être en retard à l'école. Il faut que... non, je ne peux pas aller à l'école, je suis trop mal, vraiment trop mal, même pour l'école.
Qui m'appelle Tesoro ? Personne ne m'a jamais appelé comme ça. Enfin si, une de mes mamans utilisait ce surnom parfois. Il faut que je réponde, cela ne peut plus durer. Je me force à refaire surface, grimace, et j'entends une autre voix que je comprends, une petite voix chevrotante surexcitée. Je fais donc la chose la plus stupide possible : je réponds par mon propre bêlement.
J'entends que quelque chose se débat, puis j'ouvre un œil au moment où je sens que quelque chose est posé sur mon lit. Dagmar ? Qu'est-ce que... quoi ?
Me redresser est impossible. Je sens que mes jambes ne sont plus si douloureuses, comme si elles s'étaient détendues. Je les ramasse pour les avoir contre moi et mon sabot sort de la couverture. Je me mets à pâlir immédiatement avant de me détendre. Il y a Charly. C'est donc que je suis encore dans un genre de semi-rêve étrange. Nous n'allons pas tarder à retrouver les champs verts à perte de vue.
"Dagmar ? Je suis en train de rêver de toi, mais jamais je ne te l'avouerais quand je te retrouverai de l'autre côté parce que tu risques de mal le prendre."
Je n'ai aucune idée de ce que j'ai dit de manière intelligible, et ce que j'ai marmonné.
"Que fais-tu là ?"
Mon bras n'arrive même pas à se soulever pour caresser Charly.
Oh non... Sa plaisanterie a trop bien fonctionné... A la mention d'école, Raphael se tend, gigote, tiraillé entre son envie de se lever pour aller apprendre et la nécessité de rester au lit à cause de la douleur... Elle a au moins apprit que c'était le genre de gamin qui aimait bien aller à l'école.
Charly bêle, Raphael aussi... Charly se calme contre sa poitrine. C'est *trop mignon...* Dagmar ne peut retenir un sourire attendri
"Venant de toi, je ne pense pas pouvoir mal prendre ce genre de confidence..."
Ce n'est pas dans les rêves de Raphael qu'elle se retrouverai en posture compromettante pour son honneur ou sa vertu.
Simplement venue te rendre visite et te montrer que Ismaël et moi avons retrouvé Charly. Elle reste chez moi en attendant que tu sois sur pied. Elle a deux copains chiens alors elle n'est pas toute seule dans la journée. On dirait qu'elle aime bien mon coloc, aussi.
C'est mignon de la voir suivre Lurch dans le moindre de ses déplacement. C'est le chien de garde qui est gardé, dans un sens. Et Wed... Il faut qu'elle s'adapte. Après tout, Quand Jake est là, Wed doit partager Jake avec Charly.
Charly n'a pas eu le temps de faire des dégâts dans la maison à part renverser une plante en pot pour en mâchouiller les feuilles. Plus de terreau renversé que de mal.
Ce qui est adorable mais que personne ne doit voir, c'est le sabot à la place du pied de Raphael. Dagmar remet la papatte sous le drap, se lève et va chercher une couverture pour couvrir un peu plus efficacement la silhouette des sabots. Que Dagmar les voit, ce n'est pas un souci, mais si des visiteurs, des patients ou des soignants qui ont des activités du week-end plus que douteuses, ça pourrait très vite en devenir un. Elle borde fermement les jambes de Raphael pour qu'une patoune ne puisse pas dépasser du lit accidentellement.
Je vais baisser ta morphine. Tu es totalement défoncé.
Évidemment, ça ne va pas le faire redescendre en quelques secondes ça va prendre plusieurs heures pour que son corps s'adapte au nouveau dosage. La morphine sert à ne pas avoir mal, pas à shooter les patients si bien qu'ils en sont léthargiques et à peine capables de parler. Elle note l'ajustement ainsi que l'heure à laquelle elle l'a fait sur le dossier accroché au bout du lit, y appose une signature bien visible à côté pour prouver son passage.
Comment tu te sens?
Dagmar retire le hoodie et sort Charlie du "porte bébé" improvisé pour poser la petite chèvre sur le lit pour que Raphael puisse la papouiller sans devoir lever les bras.
Pseudo : CelestialThunderFaceclaim : Emilia ClarkeCrédits : CelestialThunderMulticompte(s) : Oskari Tarvonen, Dario Castiglione, Edward SharpDate de naissance : 21/06/1984 Age : 39Âme soeur :
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"Non, non, on ne fait rien de mal. Tu m'as juste apporté une chèvre sur mon lit et..."
Elle est habillée en rose. Il me faut plusieurs longues secondes avant de déterminer l'animal qu'elle est supposée représenter.
"...tu es un dragon rose en peluche. Tout va bien. Mais quand je vais me réveiller, je ne vais pas te le dire."
Je caresse la chèvre en pensant que ce serait vraiment super si Charly allait vraiment bien, que Dagmar et Ismaël l'auraient vraiment retrouvé. Charly a donc un colocataire. Fort bien.
"Merci."
Passant mes ongles entre ses cornes, je la gratouille là où elle aime.
Je me sens mal, vraiment très mal. Je grimace.
"Tu peux... tout enlever... la morphine ?"
Un instant, j'ai envie de tout rendre, ce que je n'ai même plus dans mon estomac, et l'instant d'après, j'ai juste envie de dormir.
"Dagmar... j'ai très mal, partout. Je pense que la morphine n'aide en rien. Je suis désolé."
Je regarde la couverture et remarque que ma jambe n'est pas comme une vraie jambe, on dirait que j'ai un genou pas au bon endroit et un pied très gros et... j'essaie de bouger, et mon corps se tend immédiatement. J'ai des pattes de bouc !
"Ow... Je rêve que j'ai des sabots à la place des pieds. Ce n'est pas très commun, ça."
Ça m'est déjà arrivé, mais pas dans cette réalité-là, ou quelque chose du genre. En tout cas, jamais je n'avais fait un rêve aussi réaliste. J'essaie de me détendre, de faire en sorte d'avoir des jambes, comme une détransformation, mais je n'y parviens pas. C'est un peu comme si mon corps voulait se transformer, mais que la morphine m'en empêchait... Et donc, je suis coincé dans un étrange entre-deux. Bon, peu importe. Ce n'est pas important vu que je suis dans un rêve.
"Et twa, comment tu vas ? Grosse peluche rose géante."
"Un crocodile, en fait... J'ai perdu un pari... Je n'aurai pas dû parier que je pouvais battre mon coloc à un jeu vidéo. J'aime bien l'idée du dragon... je devrais en acheter un"
Jake l'a éclatée à Worm comme jamais... Elle avait clairement pêché par excès d'orgueil et il a rétablis l'ordre ans la Force. Jake a été gentil et le gage aurait pu être bien pire. Se balader en croco rose pour une journée est en fait très confortable. Ya moyen de négocier une journée par semaine en kigurumi? Ce ne serait pas très hygienique... Ahhh... Au revoir journée confort au travail.
Raphael, je suis vraiment là... Tu es réveillé. Un peu délirant, mais réveillé.
Qu'on soit bien d'accord, elle aussi penserait qu'elle est en train de rêver si la situation était inversée. Dagmar se demande quel Kigurumi Raphael porterait s'il perdait ce genre de pari ou s'il prendrait juste un de ceux de Jake... C'est sa transformation partielle qui l’inquiète plus. Pas Autant que si elle avait un Raphael totalement transformé à la place de son patient. Lui aussi est un capriné? Il bêle quand Charly l'appelle... Remarquez... Certains répondent en miaulant à leurs chats...
Ils t'ont apporté à manger ce matin?
Ça fait déjà quelques jours qu'il a été opéré. Il est temps qu'il se remette à manger normalement, si ce n'est pas déjà fait.
Bien sûr! Ce n'est pas à toi de t'excuser si un médicament ne fonctionne pas.
Dagmar doit remonter les manches du kigurumi pour aller se désinfecter les mains et prendre une paire de gants.
Je vais te toucher pour retirer la perf de morphine. Ça ne sert à rien de te laisser le cathéter.
Elle éteint la pompe médicamenteuse avant de manipuler doucement le bras de Raphael pour lui retirer le pansement qui maintient le cathéter en place. Il est déjà pas très bien, autant ne pas rajouter de stress en le touchant sans le prévenir avant.
Dagmar reprend le dossier et modifie ce qu'elle a écrit: Pas de morphine, patient délirant mais pas soulagé de la douleur.
Si jamais la douleur devient insupportable, faut pas hésiter à m'appeler ou à voir avec un de mes collègues.
Elle ne bosse pas dans ce service, mais Oskari non plus et elle ne voit pas son nom sur la fiche de visites. Ça ne lui ressemble pas de ne pas venir contempler son travail terminé. Il agit bizarrement en ce moment.
Grosse peluche rose géante... "Grosse"? Dagmar regarde son bidou... Elle fait du 38 taille italienne... Elle soupire... Il a remarqué qu'elle a un peu abusé de la sauce dans les pattes? C'est peut être sa manière de dire "pelucheuse"? Dagmar ramasse la queue de son crocodile et commence à jouer avec.
Un peu fatiguée! je n'ai pas l'habitude de m'occuper d'une chèvre.
Elle lui parlera de cette folle soirée et du produit orange une autre fois, quand Raphael ne sera plus défoncé, qu'ils ne seront pas dans un environnement non contrôlé.
Hmmm je sais pas trop, en fait. Coloc est revenu pour la première fois depuis que Coloquette s'est barrée au milieu de la nuit sans rien dire
Dagmar n'a vu qu'une Stella en larmes, valises à la main qui a refusé de lui dire quoi que ce soit... Et depuis ce départ, Dario ne lui parle plus vraiment.
Il m'a beaucoup manqué et je suis contente qu'il soit revenu.
Elle a juste un eu peur qu'il ne se re-barre les Dieux savent où, et ne recommence à répondre par des monosyllabes à ses textos. Ça, elle ne va pas le dire à Raphael non plus. C'est pas le moment de lui déballer ses peurs et angoisses.
T'as besoin que je te rapporte des vêtements, des livres, des magazines de jeux, ou quelqu'un d'autre va venir le faire? Il faut que j'appelle quelqu'un?
Pseudo : CelestialThunderFaceclaim : Emilia ClarkeCrédits : CelestialThunderMulticompte(s) : Oskari Tarvonen, Dario Castiglione, Edward SharpDate de naissance : 21/06/1984 Age : 39Âme soeur :
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Ah oui, un crocodile rose, c'est beaucoup plus logique qu'un dragon effectivement. Le coloc, un jeux-vidéo, tout cela me parait curieusement d'une limpidité sans nom. J'approuve du chef, les yeux totalement perdus dans le vide.
"C'est exactement ce que tu me dirais si nous étions dans mon rêve."
Argument imparable.
"À manger ? Je ne sais pas, je ne m'en souviens pas... et qui ça, "ils" ?"
Dagmar me libère du poison morphinique et je commence à sentir mon esprit se libérer de toutes les entraves qu'il avait. Quand elle me touche le bras, je suis convaincu que je ne suis pas dans un rêve. Trop épuisé pour le retirer, je me laisse faire en étant le plus tranquille que je peux. Il s'est passé quelque chose pour que je me sente aussi peu rassuré.
J'avale ma salive.
"La douleur est déjà difficilement supportable." Chaque mouvement, respiration comprise, me fait mal. "C'est sans doute le pire réveil de toute ma vie, et j'espère qu'il le restera pour longtemps. Et... je ne sais pas... j'ai vu personne."
Elle m'a parlé de nourriture et je me rends compte que je n'ai pas faim, j'ai même envie de rendre la totalité de ce que je n'ai pas de mon estomac. Je ne sais pas si c'est bien normal de m'avoir laissé sous morphine alors que ça ne sert visiblement qu'à me rendre mal. Au moins, la douleur physique, je sais gérer, les états seconds me sont difficilement supportables.
"Je suis désolé pour Charly. Je vais demander à quelqu'un de passer la chercher et de s'en occuper, jusqu'à ce que j'aille mieux."
Ma voix raisonne moins dans ma tête et mon inspiration est bloquée par une soudaine douleur à la jambe qui redevient humaine.
"Oh, je suis navré... Tu ne voulais pas récupérer la pièce qu'elle avait ? Ou... est-ce un rêve aussi ?"
Dagmar n'a vraiment pas l'air bien, et je ne veux pas l'accabler avec des tâches à accomplir pour moi.
"Je te remercie, je vais demander à mon frère de s'en charger. J'aimerais juste savoir quand je pourrai sortir d'ici. Est-ce que tu pourrais me donner une heure approximative ?"
Un instant, je me demande combien il y a de gens dans cet hôpital pour qu'il n'y ait personne à ce point. Je me redresse, ou plutôt, j'ai la volonté de me redresser, grimace parce que la moindre tension dans mes muscles me provoque une douleur sans nom, et me laisse aller à nouveau dans le lit.
Charly peut rester chez Dagmar aussi longtemps que nécessaire. Elle l'aime bien et elle préfère savoir la chèvre avec Lurch pendant la journée que dans un centre d'expérimentation
Il faut juste que je trouve un rythme qui convienne à Charly, Lurch et moi. Elle a tellement d'énergie qu'elle rebondit sur les murs... Elle a besoin d'un copain ou deux de son espèce.
Bon, c'est sa faute, elle a abordé le sujet "artiste contemporaine" elle-même.
Non, ce n'était pas un rêve. je veux effectivement récupérer la pièce qui lui servait d'atelier. je n'ai toujours pas décidé quoi en faire.
Les dernières boîtes sont parties pour l'Italie il y a déjà plusieurs semaines. Dagmar n'a pas voulu que Stella lui rembourse le transport. Elle ne souhaite plus avoir de contacts avec la jeune artiste... Elle est vraiment déçue. Elle se sent trahie, d'une certaine manière... Elle aurait juste aimé être autre chose que la meuf qui l'a laissée vivre chez elle gratuitement pendant quasiment trois ans...
La pièce est totalement vide. Je pense que l'inspiration reviendra quand j'aurai refait la peinture... Je sais pas. Peut être que je devrai demander à mes amis ce qu'ils feraient de cette pièce. Ils ont toujours d'excellentes idées.
Ce qui lui arrive... Oh la liste est longue, mais si on prend les points principaux, sans ordre d'importance...
- Jake qui n'est pas rentré pendant des mois - Oskari qui ne lui parle pas alors qu'il a l'air triste comme les pierres... - Avoir retrouvé des animaux servant à des tests illégaux et n'avoir pu en sauver qu'un seul... - Ismaël qui prend des risques inconsidérés sans véritable expérience militaire ou entrainement et qui aurait pu se faire tuer juste pour un blaireau échappé... - Trouver Raphael blessé, tombé d'un toit... - Elle n'a toujours pas digéré que Stella ait abusé de sa générosité pendant quasiment trois ans pour se barrer en foutant la merde dans ses relations avec ses amis... - S'être injecté un produit inconnu dans les veines juste pour acheter quelques minutes de sécurité... - Et la grosse dispute avec Dario...
Prétendre que tout va bien et qu'elle est, au fond juste fatiguée n'a pas l'air de prendre avec Raphael, même s'il est sous l''influence de la douleur et de la morphine. Alors autant confier un souci qui ne créera pas d'inquiétude outre meure chez lui.
Je... Une relation amicale à laquelle je tenais beaucoup a été très endommagée. Coloquette est venue habiter chez moi parce qu'elle est la cousine de l'ami avec qui je me suis disputée. Quelque jours après le départ de la miss, on s'est vus et la version de l'histoire qu'il avait ne collait pas avec le caractère d'une autre personne impliquée dans le départ de Coloquette. Il ne connait pas l'autre personne impliquée alors il s'est raccroché à la version de sa cousine. On aurait pu en parler calmement plus tard, une fois les esprits apaisés, mais à la place... il a dit quelque chose qui m'a vraiment blessée, j'ai préféré partir avant de dire quelque chose que je ne pensais pas. Et depuis, on ne s'est plus parlé.
Pour ce qui est de sa question... Dagmar inspire profondément...
Sortir? Aujourd'hui? ...
Dagmar regarde Raphael et ce serait mieux qu'elle ne soit pas en costume de croco rose pour le faire... ça va être une conversation sérieuse.
J'ai bien peur que tu doives rester encore quelques jours. tu nous a fait vraiment très peur.
La hauteur de la chute, la possibilité d'avoir été frappé par la foudre, d'hypothermie...
Tu ne te souviens pas de ce qui s'est passé à l’église? Tu as vraisemblablement chuté du toit et tu as heureusement atterri sur un sol très meuble.
Elle ne va pas lui dire maintenant qu'il a aussi eu un coussin humain à la réception...
Tu n'as rien de cassé, mais tu as perdu énormément de sang. On va te garder encore un peu en observation jusqu'à ce qu'un de mes collègues ne te libère.
Pseudo : CelestialThunderFaceclaim : Emilia ClarkeCrédits : CelestialThunderMulticompte(s) : Oskari Tarvonen, Dario Castiglione, Edward SharpDate de naissance : 21/06/1984 Age : 39Âme soeur :
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"Tu peux... Il y a... Ismaël, au besoin."
Je sais qu'il ne serait pas contre l'idée de s'en occuper. Je me redresse en disant cela, péniblement. Je n'arrive plus à trouver de position confortable tandis que la morphine reflue tranquillement. Mon esprit s'éclaire, et je me sens immédiatement mieux, apte à réfléchir, à me sortir de ce coton soyeux et nauséeux que je ressentais. Je caresse les oreilles de Charly. J'ai toujours aimé ses oreilles. On dirait que le Créateur a posé les oreilles des chèvres un peu à la va-vite et qu'il les a fait tenir comme il a pu.
Dagmar me parle de la chambre qu'elle a pu récupérer au départ de sa colocataire. Étrangement, aucun prénom n'est prononcé, pas même celui de Dario, qui est parti sans me laisser aucune nouvelle. Quoiqu'il en soit, je compatis sincèrement.
"Que t'a-t-il dit ?"
Par la suite, je pose une question qui me tient réellement à cœur. Peut-être que je rentrerai suffisamment tôt chez moi pour préparer quelque chose de conséquent à manger, si tant est que j'aie l'appétit. Sinon, je rentrerai simplement dormir. Malheureusement, Dagmar me détrompe immédiatement sur ce point. Quelques jours ? Ce sera tellement long !
"Non, je ne me souviens que de quelques bribes... Mais je ne sais pas si c'est l'effet des médicaments ou de ma mémoire."
Elle ne parle pas de Gabriel. Pourtant, il était là, avec moi. La police souhaite m'interroger là-dessus.
D'accord. Tu sais qui sera en mesure de me dire que je peux sortir ?""
Histoire de ne pas grimacer de manière trop ostensible devant cette personne à chacun de mes mouvements.
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