Qu’est ce que c’est que cette journée de merde ? Dès le départ cela avait mal commencé. Problème d’eau dans son appartement qui l’avait empêché de se préparer comme elle le voulait. Elle avait toujours détesté l'eau froide.. Ordinateur qui avait fait des siennes, impossible d’avancer sur ses écrits pour l’instant alors que c’était son jour de congé. Alors Hiba s’était résolu à sortir, une boutique pour son ordinateur pourrait peut être l’aider et elle pouvait en profiter pour aller voir une amie en même temps. Vu l’heure qu’il était le brune décide d’aller chercher de quoi grignoter pour son amie et elle avant d’y aller. Rapide message, sans trop regarder une possible réponse après tous elle aussi travaille la plupart du temps à la maison. Roméo ne tarde pas à deviner là où ils vont.
Ils sont rapidement en bas de l’immeuble, numéro du digicode tapé malgré sa cécité. Parfois les habitudes aident. Multitudes de marche, dédales de couloir, et enfin la porte. Close. Soupire à fendre l’âme. C’est pas vrai.. Cette fois-ci Hiba appelle son amie, besoin de se changer les idées. Après quelques mots échanger, la jeune femme l’invite à entrer, un double des clefs est caché dans le porte parapluie, et de faire comme chez elle. Elle ne devrait pas tarder. Odeur familière, et étrangère en même temps qui l’accueille. Il lui faut quelques instants pour arrêter de se prendre les pieds dans les meubles. C’est avec un livre audio en fond, confortablement installée dans le canapé que Morphée lui tend un piège.
C’est Roméo qui l’a réveillé. Coups de museau fébrile, griffes qui cliquètent sur le sol de façon nerveuse. Qu’est ce qui se passe mon beau.. Quelques secondes où Hiba ne comprend ce qu’il se passe, s’étirant pour enlever les dernières brides de sommeil. Mais son chien continue à la pousser, couinant même. Froncement de sourcils. Cela ne peut être un caprice, pas le genre de l’animal. Alors elle lui fait confiance et le suit quand il le pousse vers l’entrée de l’appartement. Bruit étrange, odeur qui commence à se faire sentir. Porte ouverte. Chaleur qui lui saute au visage, odeur de brûlée qui s’infiltre dans ses narines. Merde, merde.. Il faut qu’ils sortent de là. Tous de suite. Mais une évidence est là. Hors de question que Roméo se retrouve coincé là dedans par sa faute. Harnais rapidement détaché. Allez file mon grand sort de là. Les sirènes hurlent dehors, les secours sont là. L'animal hésite, mais l'ordre répété le pousse à s'éloigner. Inspiration profonde pour ne pas se laisser aller à la panique. Se baisser, écouter, sentir pour ne pas se faire piéger. S'il vous plait! Il y a quelqu'un? Avec un peu de chance si quelqu'un croise Roméo on se doutera qu'il reste quelqu'un à l'intérieur. Mais la brune ne veut pas rester là à attendre qu'on vienne la chercher. Non elle va faire en sorte de retrouver la sortie, en espérant que le feu ne vienne pas lui couper la route
Ils sont rapidement en bas de l’immeuble, numéro du digicode tapé malgré sa cécité. Parfois les habitudes aident. Multitudes de marche, dédales de couloir, et enfin la porte. Close. Soupire à fendre l’âme. C’est pas vrai.. Cette fois-ci Hiba appelle son amie, besoin de se changer les idées. Après quelques mots échanger, la jeune femme l’invite à entrer, un double des clefs est caché dans le porte parapluie, et de faire comme chez elle. Elle ne devrait pas tarder. Odeur familière, et étrangère en même temps qui l’accueille. Il lui faut quelques instants pour arrêter de se prendre les pieds dans les meubles. C’est avec un livre audio en fond, confortablement installée dans le canapé que Morphée lui tend un piège.
C’est Roméo qui l’a réveillé. Coups de museau fébrile, griffes qui cliquètent sur le sol de façon nerveuse. Qu’est ce qui se passe mon beau.. Quelques secondes où Hiba ne comprend ce qu’il se passe, s’étirant pour enlever les dernières brides de sommeil. Mais son chien continue à la pousser, couinant même. Froncement de sourcils. Cela ne peut être un caprice, pas le genre de l’animal. Alors elle lui fait confiance et le suit quand il le pousse vers l’entrée de l’appartement. Bruit étrange, odeur qui commence à se faire sentir. Porte ouverte. Chaleur qui lui saute au visage, odeur de brûlée qui s’infiltre dans ses narines. Merde, merde.. Il faut qu’ils sortent de là. Tous de suite. Mais une évidence est là. Hors de question que Roméo se retrouve coincé là dedans par sa faute. Harnais rapidement détaché. Allez file mon grand sort de là. Les sirènes hurlent dehors, les secours sont là. L'animal hésite, mais l'ordre répété le pousse à s'éloigner. Inspiration profonde pour ne pas se laisser aller à la panique. Se baisser, écouter, sentir pour ne pas se faire piéger. S'il vous plait! Il y a quelqu'un? Avec un peu de chance si quelqu'un croise Roméo on se doutera qu'il reste quelqu'un à l'intérieur. Mais la brune ne veut pas rester là à attendre qu'on vienne la chercher. Non elle va faire en sorte de retrouver la sortie, en espérant que le feu ne vienne pas lui couper la route