It’s so fine in the fall when the wind starts a-whistling We’re starting the party, come see! The sun will shine on us all Let’s celebrate the harvest Everyone have some fun
Dans la caserne, c'est la folie. Tout le monde court absolument partout, est affolé, cri, s'emballe, essaie de ramener le calme et s'affole à nouveau. Moi, je suis sur le canapé, tranquille, posé, en train de savourer mon chaos. J'entends même un soldat se mettre à chialer, ce qui me fait beaucoup rire. Naturellement, quand on me regarde, je feins l'embarras moi-même, voire la panique quand c'est de bon ton, mais j'ai beaucoup de mal à ne pas rire. Venant de la cuisine, j'entends un hurlement de frustration suivit de bruits de pas énormes qui viennent vers moi. Un homme ouvre la porte en grand, il a des gouttes de sueurs plein le front. Il me regarde avec un air haineux. Les dents serrées, il siffle.
"Qu'est-ce que tu fous là, toi !?"
Je le regarde en essayant de ne pas éclater de rire.
"Vous ne m'avez pas donné ma perm', chef."
Il grogne et s'apprête à me... je ne sais pas quoi quand je lui coupe l'herbe sous le pied.
"J'ai besoin de trois jours plein, chef... Une affaire de famille. Vous comprenez. Vous voulez le justificatif de..."
"FICHE-MOI LE CAMP !"
Ah ! Quand on me demande de partir, je ne me fais pas prier. Je me lève et me dirige d'un pas volontairement et exagérément tendu jusqu'à la porte. J'attrape mon sac qui est prêt depuis des semaines, un bon vieux sac de l'armée comme on en fait plus, et m'apprête à passer devant mon chef, mais il me barre la route.
"Si j'apprends que c'est toi qui as fait ça, Jake... Je t'assure que t'es pas près de..."
"...vous avez pensé à fouiller dans les affaires de Romarick ?"
Il cogne le chambranle de la porte si fort qu'il en laisse quelques jolies petites fissures. Il peste. Il se met à hurler... j'ai envie de dire comme un taureau, mais les taureaux ne hurlent pas. Cependant, la carrure, les veines apparentes, les muscles tendus, c'est tout à fait ça ! En tout cas, il se barre en aboyant le nom de Romarick susnommé. Ouais mon gars, il ne fallait pas dire ce que tu as dit à propos de mon amie ! J'ai la voie de libre, et je l'ai une heure plus tôt que prévu. J'ai demandé à Pieris de venir me chercher dans très exactement maintenant. Je me chausse de mes lunettes de soleil quand bien même, nous sommes le soir, et je m'éloigne en ouvrant le battant des deux mains. Le type à l'entrée me fait signe de sortir, il est rouge et fais de petits gestes d'avant en arrière. La voiture de ma copine est là et je m'avance jusqu'à elle pour ouvrir la porte du côté passager en balançant mon sac sur la plage arrière. On peut voir, en arrière-plan, trois personnes courir étrangement d'un bout à l'autre de la cour.
"Mademoiselle ! Un plaisir de vous voir ! Je dois être rentré pour mardi au plus tard. Tu as des idées, ou tu me laisses cartes blanches ?" note de l'autrice, y a des S à cartes blanches, c'est exprès ! "... Et le volant, pour que je puisse conduire, dans le même temps ?"
Un mec vient de passer juste devant nous en se mordant la lèvre.
"Pas d'inquiétude, ils en auront pour un moment... J'ai planqué la totalité du papier toilette de la caserne, ça m'a pris des heures. C'est dommage que c'était Mexicain ce soir ! Allez, ROULE !"
« Hé ! Tu peux faire ça pour moi ! J’te rappelle la fois où j’t’ai servi d’alibi pour que tu puisses tranquillement al- »
Sarah m’empêcher d’aller au bout de ma phrase en mettant ses deux mains sur ma bouche. J’ai gagné. Ce geste à lui seul m’indique qu’elle va capituler et me rendre la pareille. Entre nous, il y avait plutôt intérêt ! Et si elle ne l’avait pas fait ? Ça n'aurait pas changé grand-chose… Cet avion, je vais le prendre, qu’elle me couvre ou non. Pas question de louper la permission de Jake. Comme elle ne semble pas encore vouloir virer ses mains de mon visage, je la lèche. Ça a l’effet escompté et plutôt rapidement en plus ! Ce qui me fait marrer.
« Donc c’est bon ? Tu me couvres pour les prochains cours ? »
En fait, je n’entends pas vraiment sa réponse. Je suis déjà en train de faire mon sac. Ou plutôt de fourrer des fringues dans mon sac. C’est que j’ai un avion à prendre dans… Je sors mon portable et… « Putain ! J’suis à la bourre ! »
***
Je ne sais pas trop comment j’ai réussi à arriver à temps pour embarquer mais c’est chose faite. Avec en prime, la réservation de la voiture de location une fois arrivée sur place. Pas question de prendre les bus et ce genre de connerie. Jake va être libre alors il faut en profiter ! L’excitation de revoir Jake me fait tourner mentalement en rond mais une fois que je me suis un peu calmée, je passe une grande partie du trajet à dormir, parce que j’imagine que je ne vais pas avoir mon quota de sommeil pendant les prochains jours. Autant essayer d’en stocker un peu avant.
Une fois arrivée sur place, je vais chercher la voiture de loc’ et je conduis jusqu’à sa caserne. Je pense que j’y arrive un peu plus rapidement que ce qui était prévu à la base et j’avoue que je ne suis pas certaine d’avoir tant regardé le compteur. Tant pis ! Y’a pas eu d’accident ni de mort, donc tout va bien. Je dessine, garée pas très loin de l’entrée, pour le voir sortir. Je vois quelques militaires dont les visages me sont totalement inconnus.
« Me dis pas que tu as fait des conneries Jake ! T’as pas le droit de ne pas sortir ! » Je maugrée en voyant un autre inconnu sortir. Il peut pas m’avoir fait ça ! En fait, je suis même prête à aller faire un scandale pour qu’ils le laissent sortir. Je ne suis pas sûre que ça fonctionnera vraiment pas mais sait ? Sur un malentendu, y’a pas mal de choses possibles !
Alors que je me tâte à sortir, je le vois enfin. Oui, je souris comme une débile en le voyant s’approcher de la voiture. Oui, ça me fait putain de plaisir de le voir.
« T’en as mis du temps ! J’ai cru qu’t’allais jamais sortir ! » Même si les paroles sentent le reproche, la voix qui va avec pas du tout. « Tu crois vraiment que j’ai prévu des trucs ? » Je lève les yeux au ciel avant de voir un homme passer avec une tête vraiment bizarre. Je me tourne vers Jake vivement et ne pose pas plus de questions en démarrant rapidement pour foutre le camp de là. « J’te laisse cartes blanches, c’est ta perm’ après tout ! »
Une fois largement éloignés de la caserne, je gare la voiture sur le bas côté. Je détache ma ceinture et me rue sur lui, sans aucune sommation, pour le prendre dans mes bras. « Putain que tu m’as manqué ! » Je prends son visage en coupe et l’observe sous toutes les coutures. « Comment ça va ? T’en chie pas trop ? … Sans jeu de mot hein, vu ce que tu leur as joué comme tour. »
Pseudo : kyalemaFaceclaim : Ryan ashley MalarkeyCrédits : All soulsMulticompte(s) : Annasta de RuneDate de naissance : 11/05/1987 Age : 37Âme soeur :
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Statut civil : CélibataireMarque : felt like i'd been wasted, autour de la cheville gaucheAnimal : Pie bavardeGif : Occupation(s) : Standardiste à la caserne de pompier