Des âmes soeurs.. C'est.. Du point de vue d'Elaïa c'est une chose qu'elle n'avait jamais vraiment osé imaginé.. Pour Sad, c'est quelque chose qu'il a déjà vécu.. Brièvement. Avec la douleur qui s'ensuivit à la mort de son âme lié.. Ca avait dû être terrible pour que le deuil en perdure à travers les années, et qu'il ne reprenne pieds que maintenant.. Mais elle était reconnaissante qu'il lui en parle, car ainsi elle connaîtrait ses doutes et ses possibles réticences. Ils avanceraient à deux, à leur rythme et en apprenant l'un de l'autre.
Quand elle lui demande s'il peut lui apprendre à signer, il agite les mains en même temps. Oh. Elle se concentra pour suivre les gestes et tenter de les décrypter, il semblait simplement retranscrire ses paroles, comme elle avait pu le voir de temps en temps à la télé, dans certaines émissions.. Tient en voilà une idée, il y avait en général un sous-titrage en même temps.. Elle allait pouvoir se mettre à suivre cela assidûment, en parallèle. Les symboles sur la cheville de Sad étaient aussi un langage, elle l'avait compris quand il avait tapoté du bout de son crayon sur la table, long, court, court... Long pour les traits, sans doute, court pour les points.. Si ce n'était qu'un Alphabet... Alors elle pourrait sans doute le mémoriser également. Ca pourrait leur être utile.
Sad semble plus stupéfait qu'elle.. Alors elle ferme le salon, n'ayant de toute manière pas pris d'autres rendez vous pour le reste de la journée et l'invite à monter, qu'ils parlent et encaissent la nouvelle sans se précipiter... Pourquoi pas ne pas dormir ici également..
A nouveau il signe, tout en hochant du chef. Visiblement, c'est oui. Alors qu'il ramasse ses affaires, sans oublier les friandises pour Hermès, elle range rapidement ce qu'elle a utilisé sur la desserte, elle rangerait plus tard. Vérifiant une nouvelle fois que les caméras de surveillances font bien leur travail, elle l'entraîne alors à sa suite, saluée par un Hermès un peu méfiant.. Il ne peut pas faire le lien entre l'homme et le Cacatoès, pour le moment... Le pourrait-il d'ailleurs? Pourtant il se laisse amadouer sans grande difficulté. Un estomac sur pattes... Ils devraient bien s'entendre.
"-Hmm, question idiote.. Si tu te transformais en sa présence, il pourrait capter que toi et le Cacatoès qui lui a rendu visite n'êtes qu'un? Les autres animaux sentent-ils que ceux qui sont comme toi ont une autre nature que la leur?"
Etait-ce seulement une bonne idée qu'il fasse un tel lien? Hmm. Ce serait sans doute à réfléchir.
Là. Tous deux s'installent et Sad reprend son crayon pour poser à son tour des questions.. Auxquelles Elaïa prit le temps de réfléchir, pour y répondre aussi posément que possible.
"-J'ai un ordinateur portable, si tu le souhaites. Je l'avais envisagée, oui... Mais toujours en craignant tomber sur une ordure. Je ne connais pas.. L'amour, les sentiments.. Rien qu'une personne gentille, sans arrière pensée.. Je ne connais pas cela. Ne te méprend pas, je suis.. Heureuse et reconnaissante en un sens, que ce soit toi. Je sens que je n'ai pas à craindre cela de toi.. Qu'enfin je peux envisager un véritable avenir. Loin de mon passé. Je.. Des choses que tu n'aurais pas le droit de faire? Qu'as-tu en tête? Je ne sais même pas vraiment ce qu'implique ce fameux lien... Nous destine t-ils à être complémentaires? Des partenaires que le Destin lie l'un à l'autre? Je ne sais pas si cette Marque est apparue tout à l'heure pendant le massage ou l'autre jour quand tu es venu sous ton plumage.. Mais je t'ai reconnu à l'instant où tu as passé la porte. Hmm.. Tu m'as dis que le premier à avoir vu sa Marque échangée avec toi était un jeune homme.. As-tu avant, ou depuis, eu d'autres .. Expériences? As-tu côtoyé d'autres personnes? Ta question prévaut aussi pour moi... Je ne voudrais pas.. Avoir de gestes te paraissant déplacés, trop hâtifs.. Tu me le dirais, le cas échéant? "
Elle s'était assise près de lui, pour le lire, tout en lui répondant. Ses questions étaient légitimes. Autant dans son domaine, Ela se sentait expérimentée et légitime à donner des consignes etc.. Là c'était vraiment inédit.. Et elle découvrait sa chanson de coeur pour la première fois entière.. Un battement sourd et régulier, des paroles qui en effet faisaient échos à ce qu'il lui avait traduit. "Guide moi dans les Ténèbres"... C'était vrai. Et sacrément parlant, au vu de sa situation passée.
"-Comment imagines-tu cette seconde chance qui t'es offerte, de ton côté? Que ressens-tu ?Je t'ai parlé de mon passé... Cela te dérange t-il?
Elle ne lui avait pas caché avoir été prostituée.. Ca il le savait depuis leur première rencontre. Aurait-il imaginé quelqu'un d'autre? d'une réputation plus respectable, peut être? Ela avait encore un peu de mal à se considérer comme une citoyenne comme une autre dans cette grande ville. Certes elle avait fait une demande pour être Canadienne etc.. Mais ça lui collait encore à la peau... Et la présence des sbires de Scorpio dans le coin ne la laissait pas en paix. Elle en frissonna, avant de reporter son attention sur Sad, et Hermès qui vint sur la table, fureter autour du sac de friandises.. Il ne perdait pas le Nord.
"-Tu vas l'amadouer en moins de deux, avec ces cacahuètes, tu apprendras qu'il adore manger."
Un sourire et Ela piocha dans le sachet pour en sortir une qu'elle tendit au Gris qui le prit délicatement pour la décortiquer sur place.
Statut civil : CélibataireMarque : "On ne ment qu'avec des mots", le long de sa cambrure de reins.Animal : Un animal? Elle est propriétaire d'un perroquet Gris du Gabon, un beau parleur nommé Hermès.Occupation(s) : Masseuse Tantrique - Elle soulage les maux de l'âme et du corps par ses massages et soins bien-être .
J'ai été touché par ton geste
- Tu souris, de manière totalement idiote. C’est une excellente question qu’elle te pose. D’ailleurs nous nous la sommes souvent posée. Les oiseaux sont des êtres intelligents, je pense qu’il y a autant de variation de réaction d’un oiseau à l’autre que d’un humain à l’autre. A sa première question, tu hoches la tête. C’est une évidence, il te… me… reconnaîtrait. Les cacatoès tel que moi ne sont pas monnaie courante, pas même ici à Montréal, et pas même dans le magasin le plus spécialisé possible. Tu t’apprêtes à répondre en notant tout cela sur ton carnet, avant de te raviser et de hausser les épaules. Tu allumes l’ordinateur qu’elle te montre et tu la regardes continuer à te répondre.
Sans préavis, ta gorge se serre atrocement quand elle te dit qu’elle n’a jamais connu l’amour, pas même avec toi, visiblement. Ce n’est donc pas le coup de cœur que tu avais si souvent fantasmé tout en sachant qu’il n’arriverait jamais. Si tu avais été doté de parole, tu aurais gémit, tu te serais peut-être même mis en colère contre cette injustice que d’autres ont provoqués avant toi. Tu n’es qu’un gamin, Sad, en terme de sentiments, tu es tellement inexpérimenté… et elle l’est tellement qu’elle semble avoir tout vu, tout vécu, que peut-être tu as l’air fade en comparaison. Heureusement que tu n’es pas doté de parole, Sad. N’ayant pas pour habitude de t’exprimer, ton visage se ferme un peu… jusqu’à ses questions que tu écoutes attentivement en les notant une à une dans ta tête. Tu ouvres une pages vierge, le petit curseur clignote, comme pour t’enjoindre à répondre, puis tes doigts de percussionniste se posent sur le clavier et tu essaie, vainement, de ne pas taper trop fort tant tu as de choses à dire.
Je ne sais pas ce qu’implique ce lien non plus. Je ne te connais pas réellement et j’ai peur de paraître maladroit.
Une larme coule le long de ta joue, que tu essuie rageusement. Tristesse ? Frustration ? En tout cas, celle-ci ne tombera jamais. Tu sautes une ligne, du même mouvement. Tes mains s’envolent si rapidement sur le clavier que cela rendrait sans doute vert de jalousie le plus prolifique des écrivains. Tes mains sont faites pour le rythme, et un rythme soutenu.
Je n’ai eu que des expériences émotionnelles, parfois fortes, souvent douloureuses, et qui n’existaient finalement que dans ma tête. Je rêve de loin, je l’ai toujours fait. Je ne vais plus parler aux autres, du moins pas sous cette forme. Du coup, si j’avais envie que quelque chose arrive, je préfère de très loin l’imaginer, imaginer la voix de la personne, que celle-ci vienne vers moi, qu’elle éprouve de l’intérêt, et qu’elle me fasse découvrir son monde, peu importe si je parle ou pas. Puis, j’imaginais que quelque chose de plus se passait, quelque chose de plus passionné, je m’imaginais avec cette personne, homme ou femme, avec moi, un peu comme un ami imaginaire, enfin un petit ami en l’occurrence.
Tu avales ta salive, douloureusement, quand tu te rends compte que tu n’avais jamais parlé de cela à personne.
Moi et les autres, on est en décalage. Je suis souvent mis de côté parce que je ne parle pas. Les gens discutent, et rigolent… et la plupart me croient sourd.
Bon, viens à l’essentiel !
Bref, pour te répondre, j’ai eu des relations, mais je ne suis pas
Pas quoi ? Le type rêvé ? Celui qui peut chanter, raconter des blagues ? Si tu l’es, enfin moi, je le suis pour deux. Tu restes là, à regarder le curseur clignoter. Et tu fini ta phrase.
je ne suis pas allé vraiment très loin, pas en vrai du moins.
Tu te tournes vers elle, et tu restes hypnotisé par ses yeux si clairs… Il faut que tu lui dises la vérité, Sad. Que tu as peur qu’elle ne s’intéresse à quelqu’un de mieux que toi, ce qui est franchement facile, on ne va pas se mentir.
Ton passé me dérange, mais pas comme tu pourrais l’imaginer. J’aimerais prendre soin de toi, te faire connaitre ce sentiment qui te manque. Ce que tu as vécu m’enrage, et me met en colère contre les gens qui t’ont fait vivre cela. Je suis juste terrorisé à l’idée qu’il te rattrape. J’ai peur pour toi.
D’une main, tu atteins le clavier, et sans même regarder l’écran, tu tapes :
Statut civil : CélibataireMarque : Marque illisible autour de la cheville, en spiraleAnimal : Black Palm CockatooGif : Occupation(s) : Batteur/Musicien
Elaïa observe Sad allant s'installer devant l'ordinateur et ouvrir le traitement de texte. Ses doigts filent sur le clavier, à une vitesse folle. Pour un peu, la brune s'attendait presque à ce qu'il tape si vite sur les touches que les écritures se fassent au ralenti sur l'écran, mais son ordinateur est récent et performant, suivant le rythme effréné imposait...
Elle le sent comme bouillir d'émotions. De rage? De frustration? Elle n'en sait trop rien, la masseuse, mais il bouillonne, elle le voit sur ses traits, à l'agilité de ses mains, elle le ressent.. Etait-ce ce fameux lien les unissant à présent?
"-Hey. Maladroit? Et moi donc.. On ira à notre rythme, Sad. Ca nous tombes dessus.. Mais à nous d'apprendre.. "
Elaïa n'y connait peut être pas grand chose en sentiments, en l'amour avec un grand A.. Elle le sent empli de vives émotions. Elle le lit attentivement, à mesure qu'il répond à ses questions. Il a des craintes vives.. Sur la manière dont elle-même peut le percevoir, de ce qu'elle en comprend.. Comment lui expliquer? Il semble douter de sa légitimité.. Doucement elle vient à ses côtés, une main posée sur l'épaule du jeune homme, en soutien, en réconfort.. Elle n'aurait souhaité meilleur lien.. Et reste sans plus parler, le temps de lire ce qu'il écrit et lui explique. Ce sont des mots forts, qu'il n'a sans doute jamais eu à dire à qui que ce soit et la brune ressert doucement son étreinte sur l'épaule de son âme liée.. A sa dernière question, elle met un temps à répondre, la gorge nouée. Etait-ce la lecture ou bien les émotions ressenties par leur lien? Peu importe. Déglutissant elle lui répond toutefois. Elle ne peut se taire..
Comment le convaincre, toutefois?
"-Sad.. Non, je ne suis pas déçue que ce soit toi et pas un autre, bien au contraire, j'en suis heureuse. Je.. Je ne connais pas bien les émotions, c'est exact. On ne m'a jamais appris à connaître autre chose que la peur ou à craindre la colère. Tu ne voudrais pas croiser mes chers parents, crois moi. "
Elle grimace à cette simple évocation. Une mère à la langue de vipère, un père à la main leste.. Elle avait vite appris à se taire et filer droit. Un garçon aurait-il eu une éducation moins.. Stricte? Elle craignait que non.. Mais elle reprit toutefois, sourire engageant sur ses traits. Elle voulait le rassurer, le réconforter.. Pas lui miner le moral.
"-Quand je t'ai vu débarquer au salon, j'en avais le coeur battant à tout rompre et des papillons dans le ventre. Pour un peu, j'ai crains d'avoir le teint rouge pivoine.. Ce sont des signes qui ne mentent pas, non? Je suis heureuse que ce soit toi. Et tu es le premier à te soucier ainsi de moi, à ne pas considérer normal ce que j'ai pu vivre.. J'ai l'impression déjà que nous sommes complémentaires. Si je connais les plaisirs de la chaire et une certaine forme de relations.. Tu connais toi les émotions qui en résultent. L'imagination est un puissant allié. Je.. Je ne compte plus me laisser guider par la peur. Je saurais lui faire front. Je peux le confronter.. Mais je ne veux pas qu'il te découvre, qu'il puisse imaginer te faire du mal. Je.."
Ela se mordilla doucement la lèvre, en un réflexe machinal. Doucement de ses doigts, elle jouait avec les mèches de son interlocuteur. Pourrait-il lui apprendre à ressentir tout simplement? Elle prit l'une des mains de Sad dans la sienne et la posa sur sa joue à elle, qu'il ressente sa peau, qu'il la découvre ainsi. Elle sentait le besoin d'autre chose, mais ne voulait pas l'effrayer. Ils iraient à deux. Un peu de lenteur et de douceur.. C'était aussi bien.
"-Je veux apprendre à te connaître, Sad. A connaître tes goûts, tes loisirs. Je veux te connaître sans que tu n'es à craindre de réticences de ma part. J'apprendrais à signer. Et ce langage sur ta cheville pourrait aussi nous être utile. Je m'adapterais. J'apprendrais. Et je te promet que je ne te mettrais jamais à l'écart. Jamais. "
Pour toi, je serais une meilleure version de moi-même. .. Ces mots elle ne les prononça pas, mais cela dû se ressentir dans leur lien en une bouffée de chaleur, de gratitude d'être celui ayant fait apparaître ce Chant et cette Marque en elle. Elle souhaitait qu'il la découvre, apprendre de lui.. Et sentait une douce chaleur monter en elle, qu'elle n'avait que rarement connue, mais parvenait néanmoins à déchiffrer.. Et tout à coup.. Elle prit soudain conscience d'un changement en elle. D'une prise de décision, qu'elle n'arriva pas à formuler pour le moment. Mais c'était quelque chose lui semblant logique et implacable en cet instant, confusément..
Sans plus y penser, elle vint au contact et poser ses lèvres sur les siennes en un baiser tendre, comme un papillon en tentant de se concentrer sur ce qu'elle ressentait être leur lien pour qu'il comprenne et n'ait plus peur.
"-Je t'ai souvent espéré, Sad Kolanthes. Je suis heureuse de t'avoir enfin rencontré."
Elle revint papilloné doucement, déposant un nouveau baiser sur les lèvres du percusionniste, se décalant ensuite, se redressant, une flamme s'allumant dans son regard d'azur. La croirait-il enfin?
Statut civil : CélibataireMarque : "On ne ment qu'avec des mots", le long de sa cambrure de reins.Animal : Un animal? Elle est propriétaire d'un perroquet Gris du Gabon, un beau parleur nommé Hermès.Occupation(s) : Masseuse Tantrique - Elle soulage les maux de l'âme et du corps par ses massages et soins bien-être .
J'ai été touché par ton geste
Comme tu regrettes toutes ces émotions contradictoires. Le fait est que tu aimerais beaucoup être avec elle, découvrir avec elle ce qui lui manque, et lui apporter sur un plateau d'argent. Cependant, pour le moment, c'est beaucoup à avaler... Et d'ailleurs, personne ne t'avait jamais réellement demandé ton opinion sur aucune situation. T'exprimer, extérioriser, c'est tout nouveau pour toi. Tu comprends que cela te crève de douleur au moment où ça sort, mais te soulage aussi, et une sérénité nouvelle t'envahit. C'est dehors, plus à l'intérieur.
En tout cas, elle ne fait absolument aucun commentaire sur le fait que tu préfères fantasmer une relation que d'essayer la vivre. Peut-être qu'elle n'en pense pas moins ? Tu regardes son visage, mais tu n'y vois que de la sincérité. Et puis toute la tension se vide de toi au moment où elle t'avoue ne connaitre que la peur, et la crainte de la colère. Cette fois, tu aimerais la prendre dans tes bras pour la consoler. Tu grimaces avec elle à ces évocations.
Son teint avait rosi quand tu es entré, cela te paraît... si lointain à présent, comme si tu la connaissais depuis toujours. Tu hoches la tête, lentement, tu avais remarqué, effectivement. Cependant, tu étais trop concentré sur ton propre rythme cardiaque pour y prêter attention. Tu as envie de la toucher. Déjà, vous retrouver tous les deux ici, seuls, te fait pousser des ailes sous ta forme humaine.
Nous sommes complémentaires. Oh bien sûr, le fait qu'elle dise "connaître les plaisirs de la chair" t'apporte un frisson désagréable. Tu essaies de ne pas imaginer ses amants. Il n'y a qu'elle, elle et toi.
Ton bras se pose à nouveau sur le clavier
Tu es la première à t'intéresser véritablement à moi
Et tu te raidis un peu quand elle te touche, qu'elle joue avec tes cheveux. Non, personne n'avait touché tes cheveux ainsi. Tu ressens comme des picotements, une petite décharge électrique, et tu te dis que ce ne sera sans doute pas la dernière. Qui devrait te découvrir ? Un ennemi ? Le sien ? Son ancien... quel serait le mot approprié ? Maître ?
Toutes ses images s'effacent au profit de sa main sur ta joue, comme si ce simple contact pouvait absorber toutes tes craintes. Ses promesses sont... Trop. Tu n'oses y croire. Tu te penses dans un rêve, où tout est facile, où tout peut se comprendre. Mais non, tu es bien là, tes rêves ne sont pas aussi optimistes, cela dépasse ton imagination. Encore une fois, ta main se dirige vers le clavier, et sans regarder l'écran, tu te mets à y écrire.
Jjd kdesm kezsqn
Il ne fallait pas s'attendre à beaucoup mieux, tu es totalement perturbé. D'ailleurs, tu ne remarques même pas que tu as écrit absolument n'importe quoi. Tu es trop absorbé par ses yeux à la lueur presque surréaliste. Cette couleur est d'un bleu électrique qui capture, et qui retient. Ce contact se rompt immédiatement. Tu as fermé les yeux quand elle a posé ses lèvres sur les tiennes. Il n'y a plus aucune comparaison possible. Ton ancienne âme-sœur est toujours là, quelque part en toi, mais ce contact t'appartient, à toi seul. Tes bras se referment sur la jeune femme, doucement au début, puis un peu plus fort, comme si tu craignais qu'elle ne t'échappe. Elle s'écarte, et tu lui laisses cette liberté... Mais sa phrase te fait te rapprocher d'elle à nouveau, ou peut-être, elle de toi ? Peu importe, tu l'embrasses encore, ta tête te tourne, ton cœur semble vouloir s'échapper de ta poitrine. Tu es heureux, je peux le sentir. Pour la première fois de ta vie, tu te sens heureux. Quand le baiser prend fin après un temps beaucoup trop court à ton goût, tu inspires et tu souffles, formulant avec tes lèvres un mot murmuré.
Merci
De quoi ? Du massage ? Du message ? De votre rencontre ? De tout. Elle a l'embarras du choix. Tu reviens l'embrasser, la poussant légèrement en arrière, contre le bureau sur lequel l'ordinateur est posé. Tu as peur, si peur de mal faire, de lui faire naître de mauvais souvenirs. Mais tu as aussi très envie de ce contact. Non, tu en as besoin ! Cette fois, un bras s'arrime fermement à sa taille, quand l'autre main est venue s'emmêler dans les cheveux si noirs d'Elaïa. Tu aimerais pouvoir effacer toute sa souffrance d'un geste, mais tu ne le pourras pas. Ce ne sera pas facile, tu le sais. Ce sera même compliqué. Tu sais déjà que tu perdras patience, ou espoir plusieurs fois sur cette relation, mais tu sais aussi que tu n'échangerait cela pour absolument rien au monde. Tout, absolument tout plutôt que du silence ! On ne ment qu'avec des mots. Elaïa ne te ment pas. Tu te rends compte doucement que plus le temps passe, plus tu es en train de l'allonger sur ce bureau...
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Elaïa et son interlocuteur s'échangent des vérités qu'ils n'ont sans doute jamais révélés à quiconque d'autres, et à mesure de leurs mots, leur lien se trouve et se renforce.
"-Tu vois, c'est une première pour nous deux. On risque d'être maladroit par moment, ou de ne pas oser... Ou bien d'aller trop vite, parfois.. Mais on ira ensemble, Sad. Et on apprendra l'un avec l'autre, sur un pieds d'égalité. Et je n'ai pas peur d'arpenter ce chemin à tes côtés. "
Il est le premier qui se soucie d'elle, qui s'inquiète de sa sécurité et à lui offrir même un cadeau, juste pour le plaisir... Et de son côté, Ela sait à présent être semblable pour lui. Pourtant il n'était pas transparent, ni quelconque.. Loin de là. Et il lui ouvre tout un monde qu'elle peine à entrevoir.. Mais elle sait pouvoir s'y laisser mener sans réticences. Leur lien vibre entre eux, chacun le sent, c'est une évidence, et la discussion se poursuit... Jusqu'à ce qu'Ela tente un rapprochement plus direct, tout en douceur. Elle sent monter un elle une sensation familière, quoi que peu ressentie.. Elle a besoin de plus, là, tout de suite. Besoin de contact, besoin d'être avec lui... Ou bien cela vient-il de lui?
Peu importante. A elle le premier baiser et Sad y répond, s'affirmant doucement, peu à peu. La masseuse peut sentir sa force, et sourit sous le baiser échanger et sentant la manoeuvre..Etait-ce conscient de la part du percusionniste?
Elle le sonde du regard, s'interrompant un instant, n'osant encore être trop directe, ne voulant pas l'effrayer... Il lui souffle un remerciement qu'elle capte et comprend et son sourire s'élargie un peu plus.. Et Sad ne se fait pas prier pour prendre à son tour l'initiative, venant plus près de la brune, l'attirant à lui pour un baiser plus prolongé.. Et la renversant sur le bureau dans le mouvement...
Oups...
Elaïa ayant sentit le mouvement, vient se redresser doucement, sans interrompre l'échange avant de s'écarter à nouveau, prenant la main de Sad dans la sienne pour le mener au canapé, bien plus confortable.. Et solide. Lui ne romprait pas... Elle tenait à son ordi après tout.
"-Viens par là. Le bureau est fragile.. Inutile de nous blesser bêtement. Viens. "
Un sourire amusé, une brusque traction de sa main vient attirer Sad vers elle, alors qu'elle se laisse choir dans le canapé, l'amenant sur elle. Qu'il continue sa découverte, qu'ils s'apprivoisent tous deux.. Elle revient déposer des baisers sur les lèvres du percusionniste, papillonant avant de venir capturer ses lèvres sous un baiser plus appuyé, ses mains venant jouer sous le T-shirt de l'homme, taquine et joueuse, en cet instant. Puis elle vint le tirer vers le haut, qu'il le retire, partant à sa découverte, comme elle ne l'avait que rarement fait... Voir même jamais. Même si elle avait pu prendre du plaisir, c'était sous contract, tacite et d'un commun accord... Mais toujours liée par des règles et des devoirs, si l'on pouvait dire... Là... Elle découvrait le désir véritable, l'envie d'être avec l'autre, de le parcourir... D'être sienne..
Elle avait soif de contact, de sentir sa peau sous la sienne et ne pouvait plus le contenir très longtemps. Ils semblaient en avoir besoin autant l'un que l'autre. Et rien ne viendra les déranger. Peu importait les mots, peu importait les barrières de langague. Ils n'en avaient nullement besoin à présent. Leurs gestes et leurs envies étaient suffisamment explicites pour se passer d'explications à rallonge. Elle apprendrait la patience et le guiderait, s'il le voulait... Ou redécouvrirait tout cela à ses côtés, sous un oeil nouveau..
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J'ai été touché par ton geste
Tu hoches la tête. Une première pour nous deux. Une première fois pour toi que tu vas découvrir une ardente passion, et une première fois pour elle où elle va découvrir l'envie et la douceur, ou du moins, tu l'espères. Tu te retiens d'être brusque, mais tu as tellement envie de plus. Tes mains se serrent et se crispent pour devenir doux, parce qu'on ne peut rien tant les doigts pliés. Elle s'empare de toi d'une manière qui ne t'était jamais arrivée. C'est si bon que tu croirais être plongé dans un de tes rêves et fantasmes sans limites.
Elle t'embrasse, tu la remercies, tu l'embrasses en te laissant emporter par ta fougue. Tu aimerais que plus rien n'existe autour de vous, ni les gens, ni l'environnement, ni les doutes qui planent toujours un peu. Si tu te sens bien, tu ne peux pas nier que tu as peur, tu as même très peur. Ce sentiment est là, et il te poursuivra pendant assez longtemps. Tu as perdu ta première âme-sœur, tu n'as certainement pas envie de perdre la seconde, et encore moins maintenant que tu sais que c'est Elaïa.
Dans ton empressement, tu fais un geste pour débarrasser le bureau de ce qu'il contient avant de te faire doucement repousser. Tu as un sourire d'excuse, mais il semble qu'Elaïa souhaite poursuivre votre étreinte. Sous ton regard un peu étonné, elle t'attire jusqu'au canapé que tu ne remarques que maintenant. Ah oui, ç'aurait été beaucoup mieux. Sans crier gare, te voilà à nouveau sur elle, attiré par ses bras. Toi qui pensais que vous alliez vous en tenir là, le baiser qu'elle t'offre contient la promesse de quelque chose de nouveau et d'excitant. Si tu avais encore des doutes, le fait qu'elle passe ton t-shirt pour te le retirer te confirme que ce n'est pas près de s'arrêter. Jamais tu n'es allé jusque-là avec une femme. Ses mains parfumées sur ton torse te tendent d'une manière presque gênante contre elle, et tu crains qu'elle ne le sente.
Pourtant, tu ne peux pas t'arrêter là, toi aussi, tu as envie d'elle, de glisser tes mains sous ses vêtements, et de la débarrasser de ce qu'elle porte. Tu te sens si maladroit. Tu détestes le fait de ne pas pouvoir lui parler, lui demander si elle est vraiment sûre d'elle, de lui dire à quel point elle est belle, à quel point elle est en train de te rendre à la fois fou et heureux.
Tes lèvres se perdent contre les siennes, puis dans son cou. En appuis sur un coude, tu commences à lui retirer aussi le haut qu'elle porte en t'attaquant aux boutons qui sont devant. Quand elle se dévoile enfin à toi, tu souffles brusquement en ce qui aurait dû être un gémissement d'approbation. Tu bouges, pour t'installer mieux, et être directement au contact de sa peau, comme pour pouvoir savourer enfin ce contact dont on t'a privé toute ta vie. Les gens caressent les perroquets, ils caressent beaucoup moins les autres gens ! Cependant, tu grimaces, tu crains, ou plutôt, tu sais qu'elle a senti à quel point tu la désirais.
Lentement, tu te penches à son oreille, d'abord pour la mordiller, et ensuite pour lui murmurer à nouveau.
"Désolé. Je suis... Tu..."
C'est impressionnant comme tu n'arrives de toute façon pas à t'exprimer. Finalement, le mutisme te va bien, surtout dans ce genre de situation.
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Tous deux se sont trouvés, tous deux s'apprivoisent en cet instant. Et chacun souhaite savourer l'instant, cet instant magique rien qu'à eux deux. Elaïa sent la retenue du percusionniste tout autant que son envie et leurs émotions s'entremêlent à travers leur lien d'âmes liées tout juste reconnu.
Ils se contiennent pourtant et Elaïa souhaite laisser le champs libre à Sad, qu'il la découvre sans qu'il ne se sente brusquer. Elle, elle apprend la patience, la douceur. C'est un ballet qu'ils improvisent l'un avec l'autre, et pour la brune, cela amplifie ce qu'elle ressent de par chacun de ses sens.. Elle veut plus.. mais que cela ne s'arrête pas trop tôt non plus...
Cet fois le Destin semble avoir fait un bon appairage, car Sad est celui qu'Ela attendait depuis longtemps pour se construire, être enfin elle, aimée et respectée comme femme.. Et la masseuse espère pouvoir apporter soutien, réconfort et sentiments sincères au percussioniste qui semble avoir été malmené par les aléas de la vie.. Un âme soeur perdu, et si longtemps seul... Ca devait marquer profondément l'âme.
Le bureau est délaissé, un peu trop fragile de l'avis de la miss qui lui préfère son canapé convertible, bien plus confortable et solide. Et leur exploration mutuelle continue ainsi.. Hermès ne dit rien, s'occupant dans son coin.. Ela craignait qu'il ne les dérange ou ne les distrait.. Mais non, rien de cela.. Autant en profiter tant que cela continuait.
Et malgré ce plaisir naissant, Sad semblait garder les idées claires, et Elaïa, attentive à lui et cette barrière de langue comprit ce qu'il lui demandait quand il le lui demanda... Se protéger?
Ah, oui..
"-J'ai toujours ce qu'il faut. La poterie sur la commode, derrière le canapé, par exemple. Comme je fais de la prévention auprès des jeunes et autres intéressés.. J'ai toujours amplement le nécessaire.. En diverses versions. "
Le tout ponctué de baisers parcourant la peau de son partenaire. Elle avait toujours mis un point d'honneur à se démerder pour se protéger elle, quand ses clients étaient soit négligents, soit ne pensaient pas une telle chose nécessaire... Hors de question pourtant d'attraper une maladie peu ragoûtante ou même de tomber enceinte.. Non, elle avait toujours le nécessaire dans cette période sombre... Et à présent, elle veillait à faire de la prévention, répondant aux questions. Cela commençait à se savoir, parmi la population la plus vulnérable, les sans-abris et autres individus un peu mis à la marge. Elle était toujours bienveillante, pouvait prendre rendez vous auprès des acteurs sociaux et médicaux au besoin..
Et si elle rencontrait des filles de la rue.. Elle voulait leur apporter un peu de dignité et de pouvoir sur leur existence. Donc cela passait par le nécessaire à toute femme, que ce soit préservatifs ou même protections ou accessoires d'hygiène. Personne n'y pensait, ou rare étaient ceux qui les voyaient comme des femmes tout simplement.. C'était durant ces rencontres qu'Ela voyait vraiment le chemin parcouru depuis son échappée... Et qu'elle s'en sentait fière.
Doonc oui, largement de quoi s'amuser. Et varier les expériences, comme Sad, s'il se montrait curieux le découvrirait. Et au vu de son allonge, le percussioniste devrait pouvoir les attraper sans avoir à quitter le canapé..
"-Tu m'électrises, quand tu mordille l'oreille.. Personne ne l'avait fait.. Et je n'ai jamais ressenti ça. J'ai l'impression.. Est-ce une technique d'homme, ou d'oiseau à plumes d'encre? "
Un sourire, ses doigts se baladant sur les flancs de l'homme quand elle ne fait rien pour l'aider à se concentrer. Elle avait presque l'impression de ressentir le cacatoès sous les gestes de l'homme, et ne se représentait que très mal cette dualité ou cette symbiose qu'elle découvrait depuis leur première rencontre. Mais il lui semblait que c'était un acte fait de bec plutôt que de dents.. Son Hermès mordillait parfois. Sans doute pas pour les mêmes raisons.. Mais elle y voyait une certaine ressemblance.
"-Alors? Tu trouves ton bonheur? J'ignore si tu es à l'aise avec tout ça.. si tu as des questions, hésites pas surtout.
Mais avant tout, qu'il n'en soit pas gêné. Elaïa était assez libre et franche à ce sujet quand d'autres étaient des plus pudiques... Cela pouvait dérouter.. Mais elle apprendrait à connaître les limites de son musicien. Hors de question de lui faire peur.
Statut civil : CélibataireMarque : "On ne ment qu'avec des mots", le long de sa cambrure de reins.Animal : Un animal? Elle est propriétaire d'un perroquet Gris du Gabon, un beau parleur nommé Hermès.Occupation(s) : Masseuse Tantrique - Elle soulage les maux de l'âme et du corps par ses massages et soins bien-être .
J'ai été touché par ton geste
Tu es à la fois assuré de faire ce qu'il faut, et pétrifié à l'idée de faire ce qu'il ne faut pas. Jamais ton mutisme n'a été aussi terrible à supporter. Tu aimerais tellement lui dire beaucoup trop de choses, mais tu aimerais lui dire toi, et toi seul, sans passer par mon intermédiaire. Ça ne va pas être facile à supporter d'autant plus que tes mains, utilisées d'ordinaire pour écrire et t'exprimer, sont occupées à tout autre chose.
Une idée pas très agréable te vient au moment où elle t'assure "avoir toujours ce qu'il faut", mais tu n'y prêtes pas plus attention que cela, au final, elle est peut-être juste très prévoyante. Oui, c'est juste cela. Rien d'autre. De la prévention auprès des jeunes, voilà !
Sans te faire prier, ton bras s'étire, quittant la chaleur de vos deux corps, pour aller prendre un emballage métallique que tu reconnais bien, mais dont tu ne t'es pourtant jamais réellement servi. Tu remarques un peu tard ce qu'elle voulait dire et tu te sens immédiatement un peu à part de ce monde. Lequel dois-tu prendre ? Heureusement qu'il n'y a pas de taille marquée parce que tu n'aurais pas su laquelle choisir. Finalement, tu optes pour "effet nude", d'un emballage qui promet la sensation de ne rien porter. Ce sera parfait.
Sa voix te fait revenir à toi. Elle aime quand tu lui mords l'oreille ? Jamais je ne l'aurais cru. Chez un oiseau, cela signifie "danger imminent", ce qui ne serait pas concrètement faux actuellement.
"C'est une technique de moi."
Te voilà à nouveau maladroit, l'emballage entre les doigts. Tu te redresses et le regarde avec un air aussi penaud que perdu. Est-ce que tu n'aurais pas été trop empressé ? Comment cela se passe-t-il normalement ?
Elle a proposé que tu lui poses des questions, et tu ne te fais pas prier pour commencer. Tu te penches à nouveau vers elle pour murmurer. Jamais tu n'as murmuré à l'oreille de personne auparavant, le son de ton propre murmure te paraît tellement étrange. La communication par les mots n'a jamais été ton fort tant elle est lacunaire. Mais il semble que tu n'aies pas réellement le choix.
"Comment aimerais-tu commencer ?"
Après tout, tu n'y connais rien. Tu es certainement beaucoup trop empressé pour son propre rythme à elle, cela ne fait aucun doute. Les images qui te viennent te paraissent passionnées, presque désespérées par rapport à ce qu'elle mériterait. Comme un réflexe de préservation, tu te détends, te laissant aller contre elle. Ne t'inquiète pas, celle-là ne va pas partir, rien ne lui arrivera. De plus, vous n'avez pas à vous cacher. Tout se passera bien.
Statut civil : CélibataireMarque : Marque illisible autour de la cheville, en spiraleAnimal : Black Palm CockatooGif : Occupation(s) : Batteur/Musicien
Une technique de lui...La masseuse arque un sourcil, se demandant si elle a bien bien compris? Oui, visiblement. Il lui a expliqué être muet, mais Sad semble être en mesure d'user de ses cordes vocales, du moins un peu. Un doux murmure qu'elle capte dans le silence de son salon. Ils ne sont que tous les deux, avides de se découvrir l'un et l'autre. Et Hermès le Gris du Gabon semble affairé dans son coin sans se préoccupé d'eux. Elaïa tente de s'ouvrir à ses perceptions, à pallier les difficultés de paroles par la compréhension de ses gestes, de son regard. Il semble enflammé...Comme affamé de sensations, de vouloir apprendre vite. Trop vite.. Comme pour rattraper du temps perdu.. Ou bien combler un manque ?
Il me semble éperdu, impatient. Et la brune ne fait visiblement rien pour l'aider à se concentrer de ses doigts sur la peau du percusionniste, la parsemant de baisers.
Par où voudrait-elle commencer elle? Et bien..
"-Doucement Sad, tout va bien. Attend, je vais t'aider. "
Elle se redresse un peu pour venir au contact du jeune homme et de ses gestes habiles, elle termine ce qu'il a commencé, découvrant cet homme qui la fait se sentir si différente.. Si.. Comment dire.. Vraie? Hmm pas exactement mais ça lui échappe. Elle tente de réfléchir en vitesse. Elle souhaite aller à son rythme à lui.. Il semble attentionné et attentif à ses propres besoins à elle.. Normal que leurs désirs mutuels se catapultent ainsi..
"-Je veux te découvrir, Sad. Tu es musicien, j'imagine que tu n'as pas de partitions précises pour les percussion, non? Tu as des rythmes.. Et si tu tentais d'apprendre ceux qui se révèleront entre nous? Par exemple.. Poses ta main, là."
Une lueur amusée dans le regard, la brune prend la main du jeune homme dans la sienne pour le guider, qu'il parcoure sa jambe à elle, venant à l'intérieur de la cuisse. Du pouce, elle le fait accentuer la pression sur une certaine zone..
"-Tu n'as jamais eu de contacts de ce genre, n'est-ce pas? Ici, là où ta main se trouve, c'est ce qu'on appelle une zone "érogène". Elle donne du plaisir, du désir. Ce sont des endroits de la peau qui sont très sensibles. C'est un peu comme tes rythmes, ou les notes qui vont ensemble pour composer de la musique. Ce que je veux.. Etre avec toi, te rassurer. J'ai envie que tu sois bien, Sad. Que tu n'ais pas peur. Que tu n'ais plus peur. Et si tu veux un cours sur l'anatomie féminine, il te suffit de le demander, c'est.. A la fois technique et.. Instinctif, je dirais. Ne réfléchis pas à tes actions, laisse toi aller à ton imagination, à tes sensations. C'est ce qui fait toute la danse de ces joutes et plaisirs. Ce n'est pas vraiment planifiable."
On peut connaître les codes du plaisir, savoir comment réagit l'autre et vouloir ensuite en jouer.. Mais on ne peut pas vraiment prédire si cela fonctionnerait.. Il y a pas mal de paramètres qui pouvaient tout faire capoter..
Elle le sent qui se détend, s'abandonne entre ses bras et elle l'enlace, doux réconfort rien qu'à eux. Ses mains parcourent la peau de Sad, et doucement, elle passe du dos à ses reins, en un parcours qui l'amène entre eux deux et d'une gestuelle bien connue, elle l'invite à la danse, le guidant à elle tout en douceur.
"-Ne réfléchi pas. Et n'ais pas peur de me faire mal. Bien au contraire, je crois que tous les deux, nous ne voulons que le plaisir de l'autre. Viens, et trouve ton rythme. Nous avons tout notre temps pour cela, personne ne nous dérangera. Je te veux toi."
D'une cabrure de ses reins, la brune s'arque au contact du bassin de son âme lié, mêlant ce geste à ses paroles. Elle ne veut pas le brusquer, mais n'en peut plus d'attendre. Il lui faut assouvir ces pulsions et elle le sent en lui, ce besoin de pleinitude mutuelle.
Statut civil : CélibataireMarque : "On ne ment qu'avec des mots", le long de sa cambrure de reins.Animal : Un animal? Elle est propriétaire d'un perroquet Gris du Gabon, un beau parleur nommé Hermès.Occupation(s) : Masseuse Tantrique - Elle soulage les maux de l'âme et du corps par ses massages et soins bien-être .
J'ai été touché par ton geste
Tu n'avais jamais réellement chuchoté à l'oreille de personne, en fait, tu n'as jamais eu une seule autre voix dans ta tête à part la mienne qui change tout le temps. Tu lui poses une question, une seule, et elle te calme tout de suite. Tu ne prends conscience de ta respiration que maintenant. Ton cœur bat très fort dans ta poitrine. Sincèrement, tu ne crois pas à ta chance, absolument pas. Tu préfères ne pas penser au reste pour le moment. Elle veut te découvrir, et à sa question, tu as un sourire un peu timide. Tu hoches la tête. Si, il existe des partitions pour les percussions, des partitions très précises, d'ailleurs. Cependant, les rythmes n'ont tellement pas de secrets pour toi que tu ne les suis que les deux ou trois premières fois, quand ce n'est pas juste une lecture rapidement si tu as décidé de n'en faire qu'à ta tête.... Ce qui est assez souvent.
Cependant, le corps d'une femme, d'Elaïa, tu ne connais pas, tu as tout à découvrir. Tu laisses ta main aller sur son corps, guidé par elle. Tu n'oses pas par toi-même, pas encore. Aussi terrorisé qu'émoustillé, tu commences à te laisser aller à la caresse qu'elle te montre.
C'est alors que quelque chose se passe. Sous tes doigts tu sens la vibration de sa peau donnée par ses muscles, par les battements de son cœur. Aucun frisson de sa part ne t'échappe.
Ton regard revient à ses yeux et tu secoues la tête négativement. Non, c'est la première fois pour toi. Tu sais improviser, tu sais suivre un rythme, tu sais prendre des décisions seules qui feront qu'une musique est plus belle, plus harmonieuse, et surtout plus étonnante. Oui, ce qu'elle te dit te parle.
Elle t'approche à elle, mais tu te sens encore un peu trop tendu. Si tu viens en elle en cet instant, tu sais que ça ne risque pas de durer plus... d'une ou deux mesures... dans le meilleur des cas. En venant ici, tu ne savais pas ce qui allait se passer, et tu ne t'es préparé en rien.
Alors, tu t'écartes un peu d'elle, et recommence la caresse qu'elle t'a montrée. En amour, entre un homme et une femme, il n'y a qu'une règle que tu connais, apprise d'un touriste anglais, et quand il te l'a dit, tu n'étais pas en mesure de comprendre à l'époque. Tu reviens vers son oreille pour lui murmurer ces quelques mots dans un sourire.
"Gentlemen always go down first."
Tu retires ta main et tu laisses ta boucle la remplacer, parsemant sa cuisse de baisers toujours plus appuyés, revenant à l'intérieur, en prenant ton temps. Un certain rythme commence à naître entre vous. Quand ta bouche fini par remplacer ton doigt sur la zone la plus érogène de son corps, tu es totalement à l'écoute. À l'écoute de ses frissons, du rythme de ses muscles à mesure de tes coups de langue, et tu essaies d'écouter aussi ton propre lien, celui qui t'unit à elle. Quand tu as compris la fine limite qu'il y a entre plaisir et gène, tu te mets à flirter avec cette frontière que tu ne traverses que de très rares fois. Ce qu'elle t'a dit à propos de tes percussions et de l'amour physique te parle.
Tes bras s'enroulent autour de ses cuisses pour être au plus proche d'elle, pour la sentir, la sentir pleinement. Tu ne sais pas si tu vas pouvoir lui donner un orgasme ainsi, mais tu t'y emploies avec toute la détermination du monde.
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Leur découverte se fait mutuelle, tous deux impatients, mais également souhaitant apprendre de l'autre, et Elaïa tente de se caler sur les ressentis du jeune homme, et visiblement, parler musique et rythmes semble convenir. Oui, c'est un langage qui semble parler à Sad. Alors elle tente de le rassurer, puis qu'il vienne au contact de sa peau, lui faisant découvrir les zones que l'on dit érogènes, faites pour le plaisir et souvent unique à chaque individu, elle a pu le remarquer durant ses massages. Chacun a ses propres désirs après tout.
"-Si c'est une première pour toi, c'est aussi une première pour moi. Ainsi.. Je ne l'ai jamais connu. Tu n'as pas à être embarassé de mon passé, Sad. Cela me donne certes des codes.. Génériques.. Mais les tiens.. Les nôtres.. J'ai tout autant à apprendre que toi, tu sais? Et je veux apprendre. A tes côtés. "
Une même longueur d'ondes, oui. Elaïa sait certes comment le corps des hommes peut réagir, peu d'entre eux ont eu un intérêt pour ses sensations et envies à elle. Sad lui y est attentif, la brune le sens qui l'observe, et naturellement elle tente de s'ouvrir à leur lien naissant, d'être.. Transparente et prendre le temps de lui expliquer. Il y avait peu de chance qu'il puisse lui faire mal par maladresse, mais le rassurer lui importe.
Et il semble prendre le pli quand il se décale pour venir parsemer de baiser sa peau, venant découvrir cette zone particulière montrée juste avant. Il prend des initiatives, s'habitue. Bien. C'est tout ce qu'elle souhaite. Qu'il se sente bien. Et elle s'arque sous lui, venant jouer de ses doigts habiles dans les boucles de la chevelure de son âme lié. Aucune envie de le forcer à quoi que ce soit, elle ne fait que l'accompagner, l'inviter à la découverte et l'accepte, tout simplement. Il semble savoir quoi faire.. Et elle même a des sensations pour le moins inédites et fortes.
Son souffle hâché, sa cambrure au contact des baisers de Sad ne trompent pas. Et lui continue avec une habilité grandissante, prenant à la fois son temps en se faisant aventurier sur ces territoires inconnus de lui.
"-Tu vois, si tu ne connais pas les rythmes, Sad. Tu peux pleinement les inventer."
Elaïa lui sourit et comprend la manoeuvre. Il est joueur et créatif. Combien par le passé avaient-ils pu avoir ce genre d'attention à son égard? Elle envers des partenaires, oui... Par leur souhait de l'avoir à leurs pieds en général.. Mais là.. Elle se renfonce dans le canapé, se cambrant davantage quand elle n'en peut plus de se réfréner, accordant à son corps l'orgasme insinué par les attentions de Sad. Doucement, alors que le spasme se calme elle vient rechercher de ses doigts ceux du percusionniste, l'amenant un peu plus haut, venir effleurer son intimité, qu'il comprenne ce qu'il avait pu déclencher. Qu'il le découvre sans recul, sans appréhension... S'il décidait de venir en elle.. Plus aucun risque de lui faire du mal. Elle y était plus que prête à présent.
"-Pour une première fois, c'est une sacré première fois. Tu es le premier à faire ça, tu sais? A mon tour? Si tu m'offres un orgasme ainsi.. Que puis-je te faire découvrir en retour?"
Elle se redresse, venant chercher un baiser de Sad, ses doigts entremêlés aux siens. Ce lien que le Destin semblait leur avoir choisi ne pouvait pas mieux tomber, assurément.
"-Dis-moi, quelle est la première chose te passant par la tête? Ou bien.. Montre moi? De tes mains, ton corps, tu peux aussi me guider. Restes à voir si je saurais le décrypter correctement."
Un sourire amusé de la brune, qui assouvie pour le moment souhaite découvrir cet homme qu'elle ne connaît pas encore. Le découvrir sans pressions, juste pour l'envie de savoir ce qui pouvait lui plaire et lui convenir. Qu'ils s'accordent l'un à l'autre en sommes.
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J'ai été touché par ton geste
Ce qu'elle te dit te désarme. En quoi cela pourrait-ce être une première fois pour elle ? Que n'a-t-elle jamais connu ? Tu aimerais lui poser plein de questions, mais ton mutisme te rend la chose impossible. Tu n'es pas embarrassé par son passé, pas le moins du monde, elle a connu des choses douloureuses, et tu vas t'évertuer à tenter de la soigner, autant de corps que d'esprit, à coup de baisers. Tu n'es pas doué pour cela, mais tu l'as suffisamment fantasmé pour avoir une idée très précise de l'amant que tu voudrais être, celui qui est attentionné, celui qui fait passer le plaisir de l'autre bien avant le sien.
C'est ce que tu veux pour une première fois, et rien ne pourra t'empêcher de prendre cette initiative.
Quand tu arrives sur l'endroit que tu cherches, que tu le caresses avec ta langue, variant les rythmes, la pression, les appuis, tu es à l'écoute de son corps qui se met à danser sous tes doigts, comme un animal affolé qui chercherait à s'échapper. Toi, tu la cramponnes en calmant tes mouvements pour ne pas lui faire mal.
Au moment de ses cris, tu te demandes si tu n'es pas allé un peu trop loin. Son corps entier se tend. Non, ce n'est pas de la douleur, tu le sens, par votre lien. Te voilà en train de sourire, presque en rougissant, de tant de réponse. Les spasmes incontrôlés de son corps sont la chose la plus érotique que tu n'aies jamais vue, ni même osé fantasmer d'ailleurs. D'ailleurs, tu n'en perds pas une seule miette, continuant tes attentions jusqu'à la laisser atterrir tout en douceur.
Encore une fois, sa phrase te laisse pensif. Est-ce la première fois qu'on lui donne un orgasme ? Réellement ? Tu ne vas quand même pas te sentir flatté par ça, si ? Ah bah si ! Totalement. Tu lui fais un sourire avide, presque affamé. La question de savoir ce qu'elle peut te faire découvrir est très vaste.
L'amour ? Une première fois ? Un massage ? Un juste retour d'attention ?
Rapidement, tu retrouves le petit emballage carré métallisé et tu lui glisses dans la main. Dans le creux de son oreille, tu déposes ces quelques mots.
"Pour quand tu voudras."
Tu as envie d'elle, très envie d'elle, en réalité, tu sais qu'en cet instant, il n'y a qu'elle qui pourrait t'arrêter. Si elle te laisse faire, tu crains d'être trop brusque, trop empressé, et que ça ne se finisse trop vite. Autant la laisser prendre les devants. Tu l'embrasses langoureusement, appréciant la chaleur de ses lèvres, le fin tremblement de sa respiration.
"J'ai envie de toi, très envie de toi."
À présent, ce sont tes mains à toi qui tremblent sur son corps. Tu sens tes doigts se crisper sur sa peau. Tes peurs et tes craintes s'évanouissent les unes après les autres. En fait, tout, jusqu'à tes pensées parasites, semblent s'envoler. C'est suffisament rare pour être précieux.
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Doucement Elaïa sent souffle se calmer et son coeur se réfrenner, revenir à un rythme serein. Whou.. Elle avait eu des amants, que ce soit contre rémunération ou simple plaisir.. Mais toujours sous un certain rapport de force. Où elle prenait soin de leurs désirs et de leur plaisir. Mais là, qu'on ait tant à coeur de la contenter elle-meme, pour le simple plaisir mutuel de se découvrir l'un l'autre.. C'était inédit. Du moins elle ne se rappelait pas avoir déjà ressenti cela par le passé, envers un autre.
Lui semble ne pas oser y croire, elle le voit à ses expressions. Comment pourrait-elle ne pas l'avoir connu avec son passé et pourtant. Elle était certes payée pour coucher avec des hommes, ou même des femmes.. Pour les contenter.. Combien se soucieraient donc de rendre le plaisir donné? Peu en vérité. Et elle pense l'avoir convaincu de sa sincérité, quand elle le voit sourire, heureux. Il a de quoi être fier de lui, s'il débute ainsi.. Avec un peu d'expérience et une fois qu'ils se seraient accordés l'un à l'autre.. Qu'est-ce que ce serait..
Son air content se fait avide, Ela sent leur lien comme exploser entre eux alors qu'il vient lui glisser un petit sachet entre les doigts. A son tour.. A elle d'être à la hauteur à présent, ce serait un juste retour des choses après tout. Que pourrait-il bien apprécier..
"-Inutile de te faire languir plus longtemps alors. "
Doux murmure échangé, en réponse aux siens. Il en tremble, sous le contrôle qu'il tente encore d'avoir sur lui même. Et d'un geste délicat et maitrisé, Ela déchire adroitement le fin papier métallique et place cette fine protection, découvrant son partenaire de ses doigts agiles. Puis souplement, elle vient à califourchon sur lui, l'embrassant en retour, le guidant habilement, s'arquant pour se rapprocher au plus près. Là.
Un soupir d'aise de cette union attendu de leurs deux corps alors qu'elle entame un va et vient souple et lent, qu'il la découvre et apprivoise ces sensations qu'il ne devait pas connaître. Qu'il n'ait donc crainte d'être brusque..
"-Là, tu vois. C'est aussi simple que ça. N'ais crainte de me faire du mal, Sad. J'ai un rapoort.. Etrange avec ça. Depuis longtemps. Sois toi-même, ne te réfrenne pas. Et si tu veux découvrir quelque chose, il te suffira de me le demander. Tu peux imposer ton rythme, tu sais? Tu ne me feras pas mal. "
Doucement la brune se contracte, accélère un peu l'amplitude de ses hanches, changeant ainsi un peu le tempo. Tout est affaire de rythmes, de coordinations. Deux partitions, deux instruments s'accordants et s'harmonisant l'un à l'autre. Elle le voyait clairement en cet instant.
"-Merci, Sad. Pour tout."
Bouffée de reconnaissance, et à court de mots quand sa respiration redevient hâchée sous ses émotions revenant aux galop. Ca oui, elle l'avait attendu longtemps. Tout en ne l'espérant pas. Comment lui rendre tout ce qu'il lui offrait déjà, en si peu de temps?
Elle vint s'allonger sur le canapé, entraînant Sad avec elle, qu'il se retrouve au dessus d'elle. Qu'il ait plus de liberté de mouvements. Qu'il soit libre d'adapter sa posture, sa vitesse. Ses mouvements. A son tour à lui, à présent, de connaître ces sensations d'assouvissement et d'abandon. Son souffle court laissa échappé un gémissement sous l'action. Assouvie? On dirait que c'était reparti pour un second round. Ses doigts jouant sur les flancs de son partenaires devinrent plus pressants, le serrant contre elle, l'accompagnant sans le contraindre pour autant. Elle n'était pas de ceux là.
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