Nous ne savons pas qui a commencé cette guéguerre entre les proies et les prédateurs, nous ne savons même pas quel camp est le "bon", ou même le plus excessif en matière d'actions menées. Les gens doivent s'en faire leur propre opinion, ou s'en écarter, s'ils veulent rester en vie.

Les suprémacistes existent depuis peu après l'essor des premiers animorphes, quand le camp des proies a rencontré celui des prédateurs. Il y a eu une chasse, une attaque, une vengeance... Personne n'a plus l'histoire réelle en tête.

En tout cas, les suprémacistes sont, qu'on le veuille ou non, et ils détestent plus ou moins discrètement ceux de l'autre camp, qu'ils soient suprémacistes ou non d'ailleurs. Cela se traduit par des disputes de territoires constants dans la ville de Montréal. Le quartier Est est généralement revendiqué comme celui des proies, et le quartier Sud est généralement admis comme étant un territoire prédateur.

Malheureusement, ce n'est pas comme les animorphes et les humains : une aura, prédatrice ou proie, elle se perçoit et personne ne pourra camoufler cela.

Ils ont un terrain neutre qui est le Conseil. C'est un regroupement encore assez respecté par tous et personne n'a encore tenté d'actions dommageables. En savoir plus sur le Conseil PAR ICI.




Dans la société humaine, bien cachés au milieu des gens normaux, les suprémacistes prédateurs ont tendance à tenir les positions les plus puissantes et les plus lucratives du marché. Ils sont instruits, riches, et puissants. Ils adorent opérer dans les positions décisionnaires et placer leurs membres les plus puissants avec intelligence autour d'eux. Il y a cependant une constante lutte de pouvoir entre eux qu'il ne faut pas négliger. La puissance de l'animal en lui-même compte beaucoup pour le statut social.

Naturellement, ils détestent par-dessus tout cette histoire de lien d'âme-sœur qui pourraient compromettre leurs futurs rejetons. L'homosexualité ? Il ne faut surtout pas en parler. Tout ce qui a trait peu ou prou à l'amour est totalement irrecevable dans les familles les plus excessives. Les couples ne sont pas encouragés à se reproduire envers et contre tout, mais à avoir -le plus tôt possible- un ou deux enfants maximum qui recevront une éducation stricte et carrée.

Les grandes familles

S'il y a certains grands noms connus qui ressortent, c'est parfaitement normal. Les suprémacistes prédateurs sont organisés en grandes familles élitistes. Ils ne recrutent pas, il faut être bien né, ou les servir, il n'y a guère d'autre choix. Il y a des chefs de famille, et un chef de famille dominant parmi eux.

Leur méthode d'expansion est presque entièrement tournée vers les mariages arrangés et surtout vers les soirées "Rallye" où les prédateurs les plus puissants se présentent leurs rejetons les uns aux autres autour d'un prétexte quelconque avec l'espoir de voir deux jeunes gens s'apprécier, se marier... et se reproduire.

Sordide, n'est-ce pas ?




Les suprémacistes proies sont organisées d'une manière bien différente. S'ils ne sont pas tous sur un même pied d'égalité, chacun à son utilité dans la lutte. Certains sont tournés vers des actions souterraines, d'autres vers la prise de renseignements, et d'autres encore dans le recrutement. Toute personne qui ne travaillera pas pour les suprémacistes proies à 100% de son énergie est considéré comme traitre potentiel. S'ils se serrent les coudes, ils se surveillent aussi entre eux. Toujours est-il qu'ils n'aiment pas réellement se faire remarquer.

Et si l'un d'entre eux a un prédateur comme âme-sœur ? Ce n'est pas "seulement" qu'il sera rejeté, c'est que son compagnon ou sa compagne risque d'être traqué également... Une fois que tu as goûté à la chair, il est trop tard. Les "pures proies", cependant, sont encouragées à faire beaucoup d'enfants pour assurer la suprématie.

L'organisation

Nous préférons parler d'organisation plutôt que de famille. Dans la tête des suprémacistes proies, toute proie devrait faire partie de la lutte. Ils recrutent activement et parfois brutalement. Chaque membre est aidé à la hauteur de l'aide qu'il apporte. Ses capacités sont évaluées et on lui offre la place où il sera le plus utile. S'il n'y a pas concrètement d'actions illégales, certains membres sont parfois allés trop loin, allant jusqu'au terrorisme, et ont été réprouvés. La violence, c'est le lot des prédateurs...

Peut-être que de récents évènements vont les faire réintégrer ?




- Nous parlons ici d'un spectre. Certains sont plus extrêmes que d'autres et peuvent reprocher leur laxisme à certains de leurs pairs. Il n'y a aucune règle immuable.

- Les suprématistes, s'ils touchent d'avantage les mammifères, concernent aussi les oiseaux, reptiles amphibiens et poissons. Ces derniers ne sont pas assez nombreux pour créer leur propre branche, ils sont aussi divisés par ce même axe proie/prédateur.

- Les actions de l'un ou l'autre groupe ne sont pas encore connus des forces de police bien qu'il commence à y avoir des soupçons.

- Chaque personnage peut avoir été témoin ou impliqué plus ou moins. Il est possible de jouer sur les disparitions, les enlèvements, voire carrément les meurtres.