Mon regard change quand il me dit que notre aventure l’a soigné. Mon cœur s’emplis d’espoirs et de soulagements à la fois. Je l’écoute que le fait d’être intime avec une femme le tétanisais. Je garde ma promesse de lui offrir un moment magique cela dit. Mon cerveau tique aussi à la mention de mariage arrangé. Je réalise qu’il avait grandit dans un univers bien loin des contes de fées sur les âmes-sœurs. Et encore moins sans couples pouvant servir de modèle si j’avais bien compris le mariage de ses parents. Oh Balthazar. Je hoche doucement la tête à sa requête. Oui je serais moi. Je sais que dans le lien d’âme sœur on n’a pas besoin de changer pour plaire à l’autre. Mais ça ne m’empêcherait pas de vouloir soigner chacune de ses blessures qu’il osera me dévoiler.
Je note avec surprise l’empressement soudain qu’il a d’appeler le serveur. Je me demande s’il avait perçu ma phrase comme forme de chantage affectif… Et dire que d’autres hommes auraient réagis ainsi en entendant parler fellation et strip-tease. Au moins lui s’intéressait à moi pour ma personne et non juste mon corps. Le serveur arrive et je suis l’échange avec un faux sourire polis. Le sourire que je réserve à la clientèle devant laquelle je dois rester professionnelle. Ce restaurant est prometteur mais louche. Je le remercie d’un hochement de tête avant de me tourner, la conscience non coupable mais l’esprit non tranquille, vers les plats. Je le regarde nous servir, momentanément déconcentrée par les odeurs de nourritures emplissant pour la première fois non pas mes narines mais ma conscience et faisant gronder légèrement mon estomac. Ouh j’avais faim. Je rigole un peu quand Baltazar s’installe et me dit d’y aller qu’il veut tout savoir.
Je décide de quand même d’abord piocher dans la nourriture, prenant une bouchée de riz avec mes baguettes. Je n’étais jamais venu ici, mais j’avais mes habitude avec la nourriture asiatique et les baguettes. Je mache doucement essayant de mettre de l’ordre dans mes souvenirs.
« Quand j’étais petite, il y avait une tradition familiale qui consistait entre autres à faire de la randonnée mais assez spéciale. » Nouvelle bouchée de riz qui est délicieux au passage. « Et au bout d’un moment ils se sont rendu compte que je n’adhérais pas à cette tradition. Alors ils m’ont un peu mise de côté. C’était la tradition de ma grand-mère alors je passais beaucoup de temps avec mon grand-père à cette époque. Ce n’était pas fort joyeux. »
Je lui sers un sourire un peu triste avant de m’attaquer aux brochettes. Pas mauvaises mais pas mes favoris.
"Bientôt ma grand-mère est devenue trop âgée pour y participer elle-même et en étant forcée de rester à la maison elle s’est rendu compte de ma souffrance. Elle a essayé de redresser la barre mais il était déjà trop tard. Tout ce que nous avons réussis à faire c’est la paix entre nous deux. Et quand j’ai eu 18 ans ils sont décédés tous les deux. »
Je repose mes baguettes et me tamponne la bouche avec ma serviette.
« Le jour de l’enterrement ma famille à poussé le bouchon trop loin et j’ai craqué. J’ai… massacré la voiture de mon père à coup de crosse de hockey. Et puis j’ai fait un malaise. J’ai appris plus tard que j’avais hérité de la maison de mes grands-parents. Je m’y suis installée dés que j’ai eu 19 ans et n’ai pas parlé à mes parents pendant un certain temps. Si j’ai commencé à travailler tout de suite c’était par manque d’argent sur le long terme. Je ne pouvais pas me permettre de devenir étudiante. Alors j’ai préféré me rabattre sur des cours du soir. »
Je plonge mon regard dans celui de mon vis-à-vis et finis sur une note plus douce.
« C’est mon grand-père qui m’a initié au hockey. Il était adorable avec moi. Il arrivait… Il arrivait à lire dans l’âme des gens. On pouvait essayer de le lui cacher, mais il savait toujours quand quelque chose n’allait pas. C’était un homme formidable. Je pense qu’il vous aurait apprécié pour votre franchise. »
Voilà. C’était mon anecdote à moi. En rapide. En vite fais. Je saute l’étape de la dépression et des séance psy. Des blessures psychologiques subies. Mais maintenant il sait cette partie, très douloureuse, de moi. Je m’attaque à mes raviolis pour essayer de me donner contenance, continuant de manger normalement avant de pousser un léger gémissement.
« Hm ! Ces raviolis sont délicieux ! Vous avez déjà gouté ? »
Je note avec surprise l’empressement soudain qu’il a d’appeler le serveur. Je me demande s’il avait perçu ma phrase comme forme de chantage affectif… Et dire que d’autres hommes auraient réagis ainsi en entendant parler fellation et strip-tease. Au moins lui s’intéressait à moi pour ma personne et non juste mon corps. Le serveur arrive et je suis l’échange avec un faux sourire polis. Le sourire que je réserve à la clientèle devant laquelle je dois rester professionnelle. Ce restaurant est prometteur mais louche. Je le remercie d’un hochement de tête avant de me tourner, la conscience non coupable mais l’esprit non tranquille, vers les plats. Je le regarde nous servir, momentanément déconcentrée par les odeurs de nourritures emplissant pour la première fois non pas mes narines mais ma conscience et faisant gronder légèrement mon estomac. Ouh j’avais faim. Je rigole un peu quand Baltazar s’installe et me dit d’y aller qu’il veut tout savoir.
Je décide de quand même d’abord piocher dans la nourriture, prenant une bouchée de riz avec mes baguettes. Je n’étais jamais venu ici, mais j’avais mes habitude avec la nourriture asiatique et les baguettes. Je mache doucement essayant de mettre de l’ordre dans mes souvenirs.
« Quand j’étais petite, il y avait une tradition familiale qui consistait entre autres à faire de la randonnée mais assez spéciale. » Nouvelle bouchée de riz qui est délicieux au passage. « Et au bout d’un moment ils se sont rendu compte que je n’adhérais pas à cette tradition. Alors ils m’ont un peu mise de côté. C’était la tradition de ma grand-mère alors je passais beaucoup de temps avec mon grand-père à cette époque. Ce n’était pas fort joyeux. »
Je lui sers un sourire un peu triste avant de m’attaquer aux brochettes. Pas mauvaises mais pas mes favoris.
"Bientôt ma grand-mère est devenue trop âgée pour y participer elle-même et en étant forcée de rester à la maison elle s’est rendu compte de ma souffrance. Elle a essayé de redresser la barre mais il était déjà trop tard. Tout ce que nous avons réussis à faire c’est la paix entre nous deux. Et quand j’ai eu 18 ans ils sont décédés tous les deux. »
Je repose mes baguettes et me tamponne la bouche avec ma serviette.
« Le jour de l’enterrement ma famille à poussé le bouchon trop loin et j’ai craqué. J’ai… massacré la voiture de mon père à coup de crosse de hockey. Et puis j’ai fait un malaise. J’ai appris plus tard que j’avais hérité de la maison de mes grands-parents. Je m’y suis installée dés que j’ai eu 19 ans et n’ai pas parlé à mes parents pendant un certain temps. Si j’ai commencé à travailler tout de suite c’était par manque d’argent sur le long terme. Je ne pouvais pas me permettre de devenir étudiante. Alors j’ai préféré me rabattre sur des cours du soir. »
Je plonge mon regard dans celui de mon vis-à-vis et finis sur une note plus douce.
« C’est mon grand-père qui m’a initié au hockey. Il était adorable avec moi. Il arrivait… Il arrivait à lire dans l’âme des gens. On pouvait essayer de le lui cacher, mais il savait toujours quand quelque chose n’allait pas. C’était un homme formidable. Je pense qu’il vous aurait apprécié pour votre franchise. »
Voilà. C’était mon anecdote à moi. En rapide. En vite fais. Je saute l’étape de la dépression et des séance psy. Des blessures psychologiques subies. Mais maintenant il sait cette partie, très douloureuse, de moi. Je m’attaque à mes raviolis pour essayer de me donner contenance, continuant de manger normalement avant de pousser un léger gémissement.
« Hm ! Ces raviolis sont délicieux ! Vous avez déjà gouté ? »