Qu’est-ce qu’il s’était passé bordel de merde ?! Pourquoi ? Comment ? Où ? Je ne savais plus où j’en étais… En l’espace de deux semaine, mon père m’avait collé une raclée, Dra en était entrée dans une rage folle, elle l’avait tué sous sa forme de louve et on avait dû maquiller sa fuite en un suicide… Et il y avait eu les flics et tout cela… Et moi j’en pouvais plus… C’était parti dans tous les sens… Il y avait eu ensuite le double enterrement, le testament, bonjour je me retrouvais en héritière principale de presque tout… J’avais dû lire et signer quantité de papier… J’avais dit à la famille Thua que je leur laissai gérer l’entreprise, être juste actionnaire c’était très, et déjà trop, bien pour moi. Je voulais même pas de son argent ! J’avais eu le droit aux insinuations les plus immondes des policiers quand ils avaient compris que mes relations étaient tendues… J’avais eu le droit au pire… Je me sentais juste horriblement seule. J’essuyais d’un geste rageur les grosses larmes qui coulaient sur mon visage. Au moins Dra était en sécurité… Loin… Le plus loin possible de tous… Même de moi.
Je finis par attraper mon téléphone pour taper maladroitement un message à mon ange gardien : « C’est la merde… Faut que je me tire de chez moi… Tu peux venir me chercher stp ? Dans une heure ? » Je finis par lui donner un point pour se retrouver. En espérant que je parviendrais à esquiver les paparazzis… J'étais leur nouvelle cible préférée maintenant.
Est-ce qu’il avait vu les annonces et tout cela ? Je ne savais pas. J’avais déjà passé plein d’affaires chez William quand j’allais le voir. J’attrapais mes affaires pour les mettre e vrac dans ma valise, des photos de Dra et moi, des photos avec des amis et des amies. Mon PC portable… Tout ce que je n’avais pas encore pris je le pris. Ma mère ne serait pas seule, il y avait des tas de cousins et de cousines, de tantes et d’oncles qui passaient. Moi… J’en pouvais plus. Je finis de boucler ma valise, il était une heure du matin… Je laissai un mot à ma mère sur mon bureau et la table de la cuisine. Je repasserais dans tous les cas… Mais là… fallait de la distance. J’avais laissé deux trois trucs auquel je ne tenais pas… Je sortis avec mes affaires sur le dos, je refermais la porte derrière moi avant de descendre là où j’avais donné rendez-vous à Jake. Restait plus qu’à attendre maintenant… Aucun journaliste ou quoi… encore heureux
Pseudo : ReadyFaceclaim : Elle FanningCrédits : PrettyGirlMulticompte(s) : Loviisa Date de naissance : 19/05/1996 Age : 28Âme soeur :
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Statut civil : CélibataireMarque : Do you remember all the sounds, when I found you by the lake And how the water seemed to call your name, elle est en volute sur sa claviculeAnimal : Renarde PolaireGif : Occupation(s) : Pâtissière dans un salon de thé
Big Fish
I'm gonna be the main event, like no king was before I'm brushing up on looking down, I'm working on my roar!
Oh bien entendu, j'ai entendu parler de cette histoire. Les médias ne s'en sont pas encore emparés, bien sûr, mais disons que j'ai mes propres moyens de prendre mes renseignements sur quelque chose d'aussi invraisemblable qu'un meurtre suivit d'un suicide. J'ai pas eu le droit d'approcher Kenzi, mes appels étaient sans doute perdus dans d'innombrables d'autres sollicitations... Et sûrement qu'elle avait autre chose à faire que de rassurer un ami.
"Mon père et mort et ma sœur s'est suicidée ! Appelons Jake !"
Ça me fait rire. Je jette mon téléphone, bien conscient que je ne suis réellement pas dans le meilleur état de nerfs moi-même. Après tout, j'ai perdu ma mémé, et même si cela n'a sans doute rien à voir avec le fait de perdre ET un père ET une sœur de sang, ma mémé comptait beaucoup pour moi. Du coup, je me laisse tomber dans mon lit, me promettant d'aller mieux avant d'espérer porter secours à...
bzzz...zzz...zzz..
Un message ?
Je prends mon portable et me soulève d'un bond en dehors du lit.
C'est Kenzi KENZI ! Putain ! Elle a besoin de moi ! Je re-balance mon portable pour aller sauter dans mes pompes avant de revenir dans la chambre pour le chercher, constatant que je n'ai plus ledit portable, et constatant que je n'ai même pas lu le message jusqu'au bout d'ailleurs.
Ouki doki, fillette, j'arrive !
On verra plus tard pour mon état de nerfs, c'est trop urgent. Je fais un bisou à mon chien qui s'est redressé, un peu nerveux.
"Papa va sauver une damoiselle, et papa revient."
Bon, une heure, cela me laisse le temps de me préparer. J'embarque donc mon sac "d'urgence" qui comprend une série de marqueurs, une copie de mon passeport, du fric en liquide de pas mal de pays différent, une carte des frontières proches, une batte de baseball, et diverses autres trucs dont j'espère ne pas avoir besoin. Pour la nuit, j'ai un t-shirt avec marqué "Animals don't have voice, so you'll never stop hearing mine", mais je le recouvre d'un hoodie noir. Me voilà paré, et en avance.
La moto -qui n'est décidément toujours pas à moi- a les pneus qui crissent d'indignation d'être utilisée à une heure aussi tardive. Je vais très rapidement à notre point de rendez-vous, tout en restant caché et à l'affut. C'est que la famille Thua, c'est pas des rigolos-rigolos. Un type s'arrête juste devant moi, suivit d'un autre. Ils sont armés ? Non... Ils ont des caméras. C'est pareil pour moi. Ils parlent de Kenzi qui aurait quitté la propriété, et ils se mettent d'accord pour la suivre, avoir des photos choc. Je plonge la main dans mon sac.
"Désolé les gars, vous allez devoir déguerpir, ce coin est déjà pris..."
Ils se retournent et s'apprêtent certainement à m'envoyer chier quand je leur envoie la batte directement sur leurs appareils photos. J'aurais sans doute pu être un joueur de baseball sérieux si j'avais eu la moindre idée de ce que "sérieux" signifie. Toujours est-il que leurs caméras volent en éclat dans un bruit de bris tout à fait satisfaisant. Ils me regardent et n'arrivent pas à se décider à m'engueuler ou à fuir. J'arme à nouveau ma batte et ils choisissent curieusement la seconde solution...
... Jake, on parlera de ton état de nerf, n'est-ce pas ?
... Ouais ouais...
Ah tiens, une signature férale que je reconnais.
"Salut fillette ! Grimpe sur ma grosse bécane."
J'attends qu'elle soit installée pour lui donner le casque à mettre sur sa jolie tête blonde.
J’essayais d’offrir à Jake un sourire, mais je n’étais pas sûre que cela soit réellement convaincant.
« Salut Jake. Merci d’être venu si vite… et surtout à une heure pareil. »
Je l’aidais à installer mes affaires sur sa bécane, comme il le disait, avant de prendre le casque pour l’enfiler sagement. Où… Je ne savais pas. Je haussais les épaules…
« Un endroit calme où personne pourra me voir. Et où y aura pas de putain de journalistes… »
Et où je pourrais hurler tout ce que j’avais sur le cœur, laisser enfin tout sortir de mon cœur. Je m’accrochai où je devais m’accrocher. Je n’avais pas envie de réellement parler. Mais j’avais besoin d’être… avec quelqu’un qui ne me regardait pas comme une putain de coupable, comme quelque chose à manipuler, utiliser… Pas comme… Je ne savais même pas comme quoi… Juste… pas comme on aurait dû regarder une jeune fille qui s’était fait frapper par son père, qui était mort quelques heures après et qui avait « perdu » sa sœur dans la même soirée… J’avais l’impression qu’on attendait trop de choses de moi et qu’on voulait me faire faire trop de choses… Des choses que je ne voulais pas… Je devrais peut-être vivre à l’hôtel un peu… non… Je voulais vivre avec William et que plus personne ne me demande ou ne me donne des ordres pour tout et n’importe quoi. Même dans son deuil ma mère avait réussis à être infecte avec moi… Je posais ma tête contre le dos de Jake.
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Big Fish
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J'lui fais un petit salut pour dire un truc du genre "mouarf, t'en fais pas, j'suis là pour toi." Bon, elle sait pas où aller. Ce n'est pas plus mal.
"Pourrais-je avoir votre portable, mademoiselle ?"
Dès qu'elle s'exécute, je récupère batterie, carte SD, puce, etcetera, et je le laisse tomber par terre dans un bruit fracassant. Je pense qu'elle n'est plus à ça près. Puis, je la laisse s'arrimer à moi, et nous voilà partis. Je fais quelques détours pour m'assurer que nous ne sommes pas suivi. Moi, et elle réunit sur une même moto, on commence à cumuler un bon paquet d'ennemis. Je pose ma main sur les siennes qui se rejoignent autour de ma taille avant de faire un demi-tour très serré. Si nous sommes suivis, ils auront beaucoup de mal à nous filer le train.
Je nous sors de la ville et nous enfonce dans les petites routes de campagnes qui deviennent des chemins. Au bout d'un moment, il n'y a plus une seule lumière autre que celle du phare de la moto qui éclaire la route. Parfait. Je fais encore quelques miles avant de tourner sur ce qui semble être un terrain vague. Je coupe moteur et lumière et reste ainsi pendant plusieurs longues minutes. Non, plus rien, effectivement.
Mon casque retiré, je lui fais signe qu'elle peut ôter le sien. Nous sommes dans une ancienne casse abandonnée.
"Alors, tu m'racontes tout ? Ensuite, on fera quelque chose d'amusant, toi et moi."
Je passe mon bras autour de ses petites épaules qui doivent porter trop, trop rapidement, trop souvent.
"Enfin, quand je dis "tu m'racontes", tu me racontes ce que tu veux, hein. T'es obligée de rien. Tu peux me raconter une blague, ou me raconter ce qui t'arrive, ou si tu préfères, je peux te faire penser à autre chose."
Il y a un rat qui sort de sa cachette et qui nous regarde avant de disparaître.
"Enfin, premier truc à demander... ça va, toi ?"
Je prends place sur ce qui devrait être un vieux canapé. Pas besoin de confort avec moi. J'aurais dû emmener de quoi manger, ou boire, ou... je ne sais pas. En même temps, son appel était si abrupt que je n'ai pris le temps de rien et... Ouais... J'avais besoin de ça.
Lorsque Jake me demanda mon potable, dans une sorte d’automatisme de confiance je lui donnai. Je ne réagis même pas lorsqu’il le brisa au sol. J’avais toujours un calepin avec les numéros importants pour moi. Je le gardais toujours avec moi et je m’ouvrirais bientôt une nouvelle ligne de téléphone… Quant à m’en racheter… Au vu des millions qui allaient tomber sur mon compte en banque… Cela ne serait pas un gros problème. Mon cœur se souleva à cette pensée avant que je ne monte derrière Jake pour me laisser emporter au milieu de la ville. La route, le paysage défilait tout autour de moi sans que cela ne touche réellement mon esprit. J’étais… comme ailleurs. Dans un propre espace temps où tout et rien n’avait plus aucune importance ou alors tout l’inverse. Nous quittons la ville… pour je ne sais pas où. Nous étions au milieu de nulle part… Tant mieux. J’ôtais mon casque, complètement sonnée par tout ce qu’il se passait. Je tournais la tête pour regarder autour de moi… Aucune idée d’où on était… Je ne savais même plus où j’en étais. Raconter… Je restais silencieuse un moment en regardant le sol. Je hochais la tête. Est-ce que ça allé ? J’eus un rire désespéré et je passais une main sur le visage.
« Non… Non ça va pas… On me demande d’écrire un putain de discours pour mon connard de père, j’ai perdu la seule personne proche dans ma famille, je pourrais plus jamais la voir. Je me suis faite interrogée par la police, j’ai dû organiser des putains de funéraille… Et toute la putain de famille de mon géniteur, me voit comme une marionnette ou un putain de pion avec lequel jouer. On me laisse pas tranquille, j’ai pas le droit de pleurer comme je le veux ! Non, faut bien que je pleure d’une certaine manière pour une certaine personne… C’est tous des putains d’hypocrites ! Tout ce qu’ils veulent c’est… Sont tous comme mon père ! »
Je balançai un truc au hasard contre un mur avant de reprendre la parole alors que les larmes roulaient sur mes joues.
« C’est tous des putains de psychopathes… Pour eux, c’est pas grave que mon père m’ait tapé dessus ! Non ! Ça c’était parce qu’il avait raison ! Parce que j’étais une putain de sale gosse qui comprenait pas son père. Et qui était pas reconnaissante envers lui. Nan ! Alors lui qui me cogne dessus… et que ma sœur c’est une d’égoïste et d’hypocrite de se suicider ! Bah ouais ! La famille devrait passer avant une âme sœur ! »
Ma sœur était réellement vivante… Mais en fuite, cachée… Et je ne pourrais plus jamais la revoir, plus jamais échanger avec elle. Plus rien… Je balançai un autre truc au hasard contre le mur. Qu’est-ce que je devais dire d’autre… Je secouais la tête.
« Alors non… ça va pas… Et ces connards de journalistes ils croient que c’est la fête du slip et qu’on peut s’amuser à venir, me prendre en photo… Et ma mère c’est pareil ! Elle perd son âme sœur et sa fille… mais non, elle rejoint tous les autres : faut que j’obéisse, que… Je sois comme elle veut… pas comme moi je me sens. »
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Big Fish
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Woooooow elle est en colère, putain !
Et... elle a toutes les raisons de l'être. Bon, d'un côté, sa frangine me haïssait, donc je ne vais pas pleurer son départ, d'autant que je parle d'un vrai départ. Après tout, j'ai personnellement trafiqué son portable. On ne fait pas... ce genre de recherches... quand on se suicide. On ne se débarrasse pas de son portable ainsi non plus. Et plus encore, le corps est parfaitement retrouvable.
Je bondis de côté quand Kenzi se saisit d'un projectile, et le lance. La voir devenir violente m'inquiète, évidemment, mais je la laisse poursuivre. Parce que tout cela, ça a besoin de sortir. Elle se met à crier, voire à hurler. Elle devient même vulgaire -et ça lui va super bien, ce côté rebelle-. Je pose mon épaule contre une voiture abandonnée, et la regarde éclater.
Une fois qu'elle a fini, je viens simplement la prendre dans mes bras. Je ne veux pas la contraindre au silence ou au calme, je veux juste qu'elle sache que je suis là pour elle, pas pour sa famille qui m'a toujours dénigrée. Sa tête posée contre son épaule, je la laisse reprendre quelques lourdes respirations.
"Ouais, va falloir qu'on te cache un moment. Et... Si ton père n'était pas mort, je l'aurais sans doute tué de mes propres mains."
...D'autant que je pense que ça l'aurait bien fait chier de se faire tuer par encornement d'un bélier... Mais bon, on ne me laisse jamais m'amuser, moi.
"Je doute que tes parents soient âme-sœur. J'en ai toujours douté. Je l'ai lu dans les journaux, bien évidemment. Cependant, les extrémistes comme tes parents ne se marient pas avec leurs âme-sœur."
Un coup de pub, pour faire bien, rien d'autre.
"Et pour les journalistes, disons qu'il y en a deux qui vont devoir racheter leur matériel. Plus, si tu me laisses te filer le train pendant les prochains jours."
Ce n'est pas comme si j'avais quelque chose de mieux à faire, après tout.
Je me tourne vers mon sac d'urgence et en sort ma batte de baseball. Je la tends à Kenzi.
"Tiens, je ne t'ai pas amenée ici pour rien. Tu vois cette voiture abandonnée ? Amuse-toi bieeen ! Enfin non, attends."
Je sors aussi une paire de lunettes de protection que je place sur ses yeux. 'Faudrait pas qu'elle se blesse. Si c'est la seule et unique héritière de la famille Thua pour tout le monde, pour moi, c'est actuellement la seule qui me tienne compagnie dans ce moment vraiment pas drôle dans ma vie.
Je les détestais tous dans ma famille. Tous ! La seule qui échappait un peu à cette règle c’était Dra. C’était à cause d’eux si Dra était partie. C’était à cause d’eux si j’étais maintenant toute seule ! Et on me reprochait tout et n’importe quoi ! Non Dra avait fait les mauvais choix ! C’était pas du tout que mon père était un fils de sac à merde ! Oui, je n’aimais pas non plus mon défunt grand-père. Et tout ça… Ma mère trouvait cela parfaitement normal qu’on décide que maintenant j’étais digne d’intérêt ! Parce que j’étais la petite qui restait ! Non ! C’était assez ! Je ne pouvais pas pleurer, comme je le voulais. Alors qu’ils aillent tous se faire foutre ! Tous ! Tous qu’ils aillent se faire foutre. Qu’ils gèrent l’entreprise comme ils voulaient, j’en voulais pas ! J’avais eu un putain d’héritage, mais j’étais le sang de Thua ! L’Héritière ! Et un putain de mouton noir qui brusquement était devenu utile.
Je sentis les bras de Jake autour de moi et j’inspirais profondément en posant une main sur sa main. J’inspirais profondément en essayant de m’apaiser un peu. Le tuer… J’avais déjà eu le droit à des remarques sur tout et n’importe quoi… Et comme toujours, mon père avait, littéralement, frappé pour que cela ne se voit pas ! Absolument pas ! Je ne pourrais même pas lui montrer ces marques. Elles étaient plus ou moins soignées déjà… Je secouais la tête à sa remarque…
« Non. Ils étaient véritablement âmes-sœurs Jake… Ils l’étaient réellement. C’était pour ça que c’était parfait pour eux. Des connards suprémacistes âmes-sœurs. »
C’était ça qui était beau… Tu parles, je les emmerdais tous. Tous ! Tous ! Tous autant qu’ils sont. Sauf Dra. Parce que Dra était à l’abri au moins… Mais les journalistes… Putains c’était des vautours. Je préférais qu’ils aillent tous se faire foutre, qu’ils aillent voir ailleurs s’il y avait pas plus important… Mais non, c’était pour ma gueule. Je me frottais le visage.
« Je… Je comprends même pas en quoi d’un coup je suis intéressante… Juste parce que Dra est morte… Juste parce que d’un coup… Y a du drame et là on va vendre des trucs ! Mais bordel de merde… La pudeur… la morale… Non ? On s’en tape ? »
J’essuyais à nouveau mes joues avant de l’observer prendre une patte de baseball et me la tendre… Je la pris avant de regarder la voiture qu’on me désigna. Je le laissais me mettre des lunettes avant de lui demander des gants. J’étais pâtissière, j’avais besoin de mes mains. Je pris la batte une fois protégé, je m’approchai de la carcasse pour commencer à la frapper de toutes mes forces.
« Putain ! De ! Sac ! À ! Merde ! »
Je scandais ces mots en frappant de toutes mes forces dans la carcasse pour essayer de la démonter. Je continuais de frapper en imaginant que c’était mon père et tout cela. Je continuais de cogner sur cette carcasse de toutes mes forces, de toute ma haine.
« Ils… Ils m’auront tout prit ! Tout ! »
Je continuais de frapper de toutes mes forces. Ils m’auront tout pris pour rien… Tout. Je n’avais même pas le droit de…pleurer, d’être heureuse, d’être en paix…
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"Ça, cocotte, t'en sais rien, et tu n'en sauras jamais rien. Un mensonge est facile, une marque, ça se falsifie, une musique, ça s'invente."
Ouais, je refuse de voir de l'amour là où il y en a pas. L'arrangement, le mensonge, même à leur propres enfants, ouais, déjà beaucoup plus. Le fait que Kenzi y croit dur comme fer est d'autant plus triste.
"Les journalistes, ça déconne pas, fillette. Ils ont soif de sueur, de sang et de sperme. Les trois S qui font tourner un commerce immonde. Si c'est intelligent ou même un tantinet dénonciateur, ça ne les interesse pas."
Il n'y a qu'une seule solution…
"Faut juste attendre le prochain scandale pour qu'ils te lâchent la grappe…"
L'idée de le provoquer moi-même est tentante, très tentante… mais j'ai renoncé au goût de la chair il y a longtemps.
Des gants de protection pour mademoiselle ! Je les enfile et évite de partir dans un accent italien à la con à base de 'vouiii très zouli ! Dernière mode à Milan !' Parce que je viens d'armer une prédatrice en colère ET que bizarrement, je tiens à ma tête.
Du coup, elle commence à s'acharner sur la voiture. Moi, dans mon coin, je la regarde monter en puissance de coup, pour finalement éviter un rétroviseur de justesse. J'attrape mon paquet de clope parce que je suis un gros lâche qui ne tient pas ses bonnes résolutions et m'en allume une en attendant que Kenzi retombe en pression. Une fois fait, je lui tend le paquet pour qu'elle en prenne une. J'imagine que son image de marque lui interdit ce genre de chose et qu'elle ne s'est pas vu proposer une cigarette très souvent.
"Ils ne t'ont pas pris ton caractère en tout cas."
Je passe ma main sur la carcasse de la voiture, elle est défoncée de partout. Même moi en bélier, je n'aurais sans doute pas fait mieux.
"J'ai hérité d'un appartement, le temps que ça se tasse, si ça te branche. Il est encore au nom de l'ancienne propriétaire. Personne ne peut le retracer jusqu'à toi. Aucun achat, aucune transaction, rien."
Je tire un instant sur ma cigarette.
"T'as commencé à retirer du fric régulièrement comme je te l'ai conseillé ?"
Il a beau dire, je savais que mes parents étaient des âmes sœurs. Je le savais et préférais ne surtout pas insister, j’en avais plus rien à faire. L’un était mort. Tant mieux avec tout ce qu’il avait fait subir… Et la survivante était encore plus casse-couille qu’avant. Ce qui était un bon record quand on la connaissait réellement. Quant aux journalistes… les Saint trois S. OK. Bah je leur fournirais rien de tout cela. Qu’ils aillent se faire cuir le cul long de moi… Je secouais la tête sas rien dire. J’allais donc devoir attendre un peu avant d’être libérée de leur présence. Pitié ? Hollywood ? Un politique ? Quelqu’un ? Je finis par frapper de toutes mes forces la voiture pour expulser un peu de colère et de tout cela. Je continuai un peu avant d’essuyer mes larmes qui roulaient à nouveau sur mes joues. Cela faisait du bien… J’eus un grognement qui évoquait un rire.
« Non. Ils essaient juste de le détruire. Pour que je sois une petite et gentille poupée à qui on peut faire dire tout ce qu’on veut. »
J’avais peur à nouveau qu’ils réussissent… Et je préférais surtout ne pas savoir jusqu’à quel point je pouvais endurer tout cela. J’écoutais simplement ce que me dit Jake. Un appartement ? Je haussais les épaules…
« Je pensais… m’installer chez William… Personne ne le connaît, c’est un… simple étudiant… Et c’est mon âme sœur… »
Je refusais la clope d’un signe de main. Je n’aimais pas cela. Je n’aimais pas fumer… Mais c’était autre chose. Retirer du fric… ?
« Un peu. Mais rien de bien incroyable. Si j’ai… trois cents dollars en liquide… c’est le bout du monde. »
Je remuai le nez avant d’inspirer profondément et de regarder la carcasse sans rien dire. Qu’est-ce que je suis censée dire ? Ou faire ?
« Mais j’ai peur… que William ne puisse pas… Faudrait que je loue un appartement pour qu’il soit aussi tranquille. Je sais pas quoi faire…»
Je me retiens de passer une main sur mon visage. Qu’est-ce que j’étais censée faire ? Hein ? Qu’est-ce que j’étais censée faire ? Vivre chez William ?
« Ça veut aussi dire… que je vais être obligée de démissionné. Je suis sûre qu’ils vont être là-bas… »
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Ma pauvre renarde... J’ai peur qu’ils réussissent, à la détruire totalement. En tout cas, ça a l’air bien partit. Je vais éviter de lui parler de sa sœur, toute cette histoire l’ayant -légitimement- rendue parano. Nous, nous n’allons que nous occuper d’elle. Elle refuse mon appartement pour vouloir s’installer chez Will. Fut une époque, c’était un pote qui avait toute ma confiance, cependant, je n’ai pas réussi à entrer en contact avec lui comme je l’aurais voulu. De plus, des évènements récents m’ont un peu détachés de mon monde d’enfance. J’ai la sensation de ne plus pouvoir faire confiance à personne…
…Oui, Jake, on va s’occuper de toi, mais Kenzi passe avant !
Je fais une moue désapprobatrice. Si les journalistes tombent sur Will, ils n’en feront qu’une bouchée.
Ma moue est encore plus désapprobatrice, alors elle n’a pas suivit mes conseils. Si elle l’avait fait, elle en serait presque à 5000 CAD
Les jeunes d’aujourd’hui, on ne leur apprend vraiment pas à vivre à la dure.
"Attends, je ne comprends pas. Tu ne veux pas de l’appartement que je te prête… Mais il faut que tu en loues un ?"
Elle ne veut rien te devoir, connard !
"Ow."
T’es qu’un mouton, t’es loin d’être un héros, rentres toi ça dans le crâne !
"Bah écoutes, au besoin, ma proposition tient toujours."
Et pour son travail, il y a des chances pour que ce soit effectivement délicat.
"T’étais pâtissière, pas serveuse. Tu peux retrouver où tu veux. Peut-être même ouvrir ta propre boite pour commencer."
C’est certain qu’elle doit avoir l’impression d’avoir le museau dans la merde. Je penche mon visage de côté et entrevois une autre solution. Peut-être, sans doute, qu’elle sera rejetée comme les autres. Maaais bon.
"Et te mettre en brune ? Changer ton style vestimentaire, au moins pour les prochaines semaines. Au moins, t’aurais la paix direct. Les frangines, vous n’êtes pas très discrètes."
D’un coup de pied, je lève la batte que j’attrape au vol pour finir le travail sur un phare encore intact. Voilà, ça, c’est fait !
"J’suis content que tu m’aies appelé, mais je crains de ne pas pouvoir faire grand-chose pour toi… à part être là."
Jake soulevait mes contradictions plus vite qu’un haltérophile de la fonte en salle de sport. Je passais une main sur mon visage, épuisée…
« Je sais pas Jake… Je… j’improvise ma vie minute par minute depuis une semaine… Je sais plus ce que je dois faire, avec qui être, comment être moi… »
Est-ce qu’ils avaient déjà réussis à me briser ? Est-ce que c’était déjà fait ? Je ne savais pas. Je ne savais plus en réalité. Je finis par me laisser tomber sur le canapé en me prenant la tête entre les mains en l’écoutant autant que possible. Ouvrir ma boîte ? J’adorerais… Mais… à nouveau, même si j’vaais le fonds, est-ce qu’en ce moment j’avais l’énergie ? Pas nécessairement.
« Ouais… mais je n’y arriverais pas… pas maintenant en tout cas… Cela serait une idée. J’ai tout ce qu’il faut… sauf la force maintenant. »
D’ici quelque temps cela ira mieux, mais j’avais besoin de temps… Juste qu’on me laisse me reposer un peu plus et que je prenne du temps pour moi. Comme un long voyage loin de tout. Genre les Havres Gris, ça serait bien… Mais je crois que cela ferait mal à Will et je ne voulais pas le blesser… Je levais les yeux vers Jake à sa remarque.
« Pas discrète ? »
Je baissais les yeux sur mon jean simple et mon gros pull basique…
« Comment ça pas discrète ? »
Pas que je ne veuille pas me teindre en brun ! Mais j’étais bien en blonde et curieuse de voir ce qu’il voulait dire par « pas discrète ». Je ne me baladais pas en robe channel après tout ! Ou avec du Louis Vitton ! J’aimais pas ça. Bref… j’étais bien souvent miss passe-partout… Sauf quand je devais être en soirée pour mes parents. Mais ça je ne voulais pas. Je ne voulais plus. Et je serais pas comme une Harry de la famille royale… Moi je voulais pas. Je ne voulais plus… J’observais Jake à sa remarque.
« T’es bien la seule personne qui est au moins là pour moi. C’est déjà ça. C’est déjà énorme pour moi… J’ai interdit à Will de venir me voir… à cause de ma famille. J’ai eu un tel défilé d’hypocrite que je pourrais faire la fashion week avec la carpette rouge. Je peux imposer ça à personne. Même à toi je pouvais pas te demander te venir. Je crois que là… même toi tu te serais fait dévorer. »
Peut-être au sens propre comme figuré. Je préférais ne pas parier avec cette famille de tarée. Et pourquoi j’avais pas appelé Will ? Enfin, si je l’avais appelé plusieurs fois… autant que possible. Mais là ce soir, malgré le besoin de voir Will, j’avais préféré Jake sans aucune autre raison.
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Big Fish
I'm gonna be the main event, like no king was before I'm brushing up on looking down, I'm working on my roar!
Ah putain, elle est totalement au bout de sa vie en fait. La pauvre... On dirait moi quand j'ai été condamné à la prison, à la petite différence près qu'elle a encore deux trois potes. Enfin... je crois. Est-ce que Kenzi a vraiment des amis si elle s'est tournée vers moi ? Sans doute pas tant que ça, au final. Malgré moi, mon cœur se serre et je sens le stress monter. Putain d'instinct grégaire à la con !
"T'as tout le temps du monde, ma belle. Dès que tu te sentiras, je t'aiderai à t'organiser... le site internet, l'endroit, l'administratif, et je te fournirai même des extincteurs dernier cri."
Je lui fais part de mon idée, mais elle semble ne pas être tout à fait d'accord.
"Disons que t'es très blonde, quoi. Je pense que si tu cachais tes cheveux, ou si tu te changeais en brune juste pour quelque temps, les journalistes te foutraient plus facilement la paix. Ces animaux-là sont dans l'efficacité avant tout, ils se concentrent sur les petites blondes aux cheveux longs."
Bref, pour en revenir à nos moutons...
"En tout cas, je te donne les clés de mon appart. C'est 100 Rue Egrets, tu peux pas te tromper. Y a tout ce qu'il faut question litterie et draps. Passes quand tu veux, restes autant de temps que tu veux, laisse juste pas les clés sur la porte, sinon je ne peux pas rentrer... Et laisses tes chaussures trainer dans l'entrée, comme ça je sais que t'es là et je dors sur le canap."
Pauvre son âme-sœur, cela doit être très compliqué à gérer pour lui aussi. Cependant, au moins elle ne le repousse pas, elle l'éloigne juste de la folie ambiante. Leurs retrouvailles vont être fortes en émotions, je pense.
"J'aime bien être dévoré... Mais t'as bien fait de m'appeler. Au moins, tu as ta soirée pour toi toute seule. Qu'est-ce que tu veux faire, que je t'organise ça ? Dans le sac, j'ai de quoi te faire passer inaperçu."
Oui… c’était sûr que j’avais le temps… J’avais le temps, l’argent… Mais pas la force. Il fallait que j’arrive à me poser un peu, je… J’étais juste fatiguée de tout cela. Et il fallait que j’accepte que maintenant… je serais toute seule. Que Dra était partie et que je serais toute seule face à cette famille dangereuse et qui ne me lâcherait jamais la veste. Jamais je ne serais en paix. J’aurais toujours quelqu’un ou quelque chose qui me suivrait et s’assurerait que je serais dans le droit chemin. Selon eux. C’était déjà un miracle qu’ils n’aient pas vu ou compris que j’avais Will dans ma vie. Mais puisque que je n’étais l’héritière jusqu’à maintenant. Maintenant cela serait autre chose. Je ne savais plus où j’en étais…
« Ouais… sans doute… Laisse les extincteurs tranquilles va… »
Je forçais pour lui offrir un sourire… essayer de lui offrir un sourire avant qu’il ne dise que j’étais assez repérable. Je ne comprenais pas réellement où était le problème dans mes habits… Ou mon comportement. Blonde ? Je regardais une mèche de mes cheveux. C’était vrai que j’étais très blonde. Une coloration ? Concentrer sur une petite blonde…
« Je vais me faire la coupe à Emma Waston. J’aurais peut-être la paix. C’est sans doute mieux… Ou je ne sors plus de chez moi pendant les deux prochains mois. C’est possible aussi. »
Je passais une main dans mes mèches blondes en silence. J’aimais bien mes cheveux longs et leur couleur. Mais ça serait autre chose. Et c’était pour la paix. Je ferais sans doute cela dans la salle de bain dans un hôtel quelconque. Je me frottais légèrement le nez en silence avant qu’il ne reprenne la parole. Je hochais la tête. Au moins je serais posée quelques jours, j’aurais pas à payer un hôtel…
« Tu m’as convaincu. Au moins, j’aurais pas à payer l’hôtel… »
Être dévoré ? Il faisait une blague de cul ou… ? J’étais tellement au bout de ma vie que… Je comprenais plus rien. Organiser tout ça.
« Tu viens de faire une blague de cul sur le fait d’être dévoré ? Ou… c’est moi qui ai rien compris ? On a qu’à aller à l’appartement. Avec mes affaires j’ai de quoi passer quelque temps. Et une fois à l’abri… William pourrait éventuellement venir me voir. Si t’as un bonnet je prends. »
Sinon je me débrouillerais pour cacher mes cheveux sur mon sweat et tout cela…
Pseudo : ReadyFaceclaim : Elle FanningCrédits : PrettyGirlMulticompte(s) : Loviisa Date de naissance : 19/05/1996 Age : 28Âme soeur :
Je la recherche
Statut civil : CélibataireMarque : Do you remember all the sounds, when I found you by the lake And how the water seemed to call your name, elle est en volute sur sa claviculeAnimal : Renarde PolaireGif : Occupation(s) : Pâtissière dans un salon de thé
Big Fish
I'm gonna be the main event, like no king was before I'm brushing up on looking down, I'm working on my roar!
Bon, autant pour mes extincteurs... C'est vrai qu'elle n'en a pas besoin, ce n'est pas comme si on s'était rencontrés au milieu d'un incendie, n'est-ce pas, lecteur attentif ? Bordel, je deviens sarcastique en moi-même. C'est grave.
"C'est toi qui vois. Je connais les journalistes. C'est juste une astuce pour leur échapper, voilà tout. Après, t'en fais ce que t'en veux."
Bon, elle accepte mon appartement. On avance, petit à petit, mais on avance. Au moins, si une brune vient s'installer chez moi, aucun journaliste ne la suivra. Je sais pas si elle accepte les règles que je lui ai dit ci-dessus, mais on va dire que oui, allez.
"Tu penses que tu serais en sécurité, à l'hôtel ? Ce sont les meilleurs pour balancer les infos aux médias. Et si le tenancier ne le fait pas, un technicien de surface, ou un handyman le fera."
Je me passe les mains sur le visage. Putain, je suis tellement navrant. Si si, même moi, je ressens la navrition ! C'est pas un mot, j'en ai rien à foutre. Je fouille dans le sac et en dégote un petit bonnet gris, tout ce qu'il y a de plus neutre, et le lui tend. Je lui donne aussi le casque, ramasse toutes mes affaires et enfourche la moto qui n'est pas à moi avant de l'inviter à s'asseoir.
"Accroche-toi, la renarde !"
Nous retournons vers la ville tandis que le matin se lève comme une grosse feignasse (c'est à dire, lentement). Nous arrivons rapidement à l'appartement, je gare la moto dans un recoin et nous montons les marches. Je sors la clé et un petit miaulement nous accueille.
"J'espère que t'aimes bien les chats... j'ai pas réussi encore à tous les donner."
Même si je pense en adopter quelques-uns, comme le moche là bas. Ouais, c'est mon chouchou absolut. Je balance mes chaussures dans l'entrée et referme la porte. Personne ne nous a suivit.
"T'as faim, tu veux prendre une douche, ou tu veux pioncer ? Mon service va prendre dans pas longtemps, je pourrais te laisser tranquille."
J'avais l'impression de me prendre les pieds dans un tapis, sauf que le tapis c'était ma propre vie. Je trébuchais lamentablement dessus encore et encore sans que je n'arrive à l'aplatir et avancer réellement pour le voir ce bout de tapis. Mais c'était ainsi... J'avais du mal à suivre la conversation, mes pensées se déliaient dans un magma purulent et noirâtre. Mais c'était ainsi. Je ne savais pas, je ne savais plus... Est-ce que j'avais encore la force de continuer ? Est-ce que j'avais le droit de me poser juste un peu, me reposer juste deux minutes ? Est-ce que c'était possible ? Je ne savais pas vraiment... C'était comme lutter contre beaucoup trop de personnes à la fois en priant pour gagner. En sécurité à l'hôtel ?
« Est-ce que je serais un jour totalement en sécurité quelque part Jake ? »
Quand on connaît un peu ma famille, leurs moyens et leur pognon. S'ils veulent m'obliger à faire quelque chose, ils trouveront toujours de quoi faire ... Je cachais mes cheveux blonds sous le bonnet puis sous le casque avant de grimper derrière mon sauveur, m'accrocher à lui et le laisser m'emporter sur la route sans parler. J'observais le jour se lever si vite dans le ciel. Encore une journée obscure dans laquelle je m'engluais sans réussir à avancer. Je voulais William. C'était la seule chose que j'avais maintenant. Je descendis, pris mes affaires et le suivis dans l'appartement. Je haussais un sourcil à sa remarque.
« J'adore les chats. Ils peuvent rester autant qu'ils le veulent. »
J'enlevai soigneusement mes chaussures en observant les chats. Douche ? Manger ? Dormir... Ranger ?
« Si tu repasses après ton service... Tu peux me prendre une teinture et un nouveau téléphone portable s'il te plaît ? »
Je lui tendis tout l'argent que j'avais.
« Pour le téléphone... Attends un peu en fait. Juste... Est-ce que tu peux contacter William ? Pour tout lui expliquer et lui donner l'adresse ? Je vais pas bouger d'ici. »
Pas sûre d'en avoir la force... Je me suis même assise à même le sol pour caresser tous les chats qui passent à proximité. Je devais avoir un somnifère dans mes affaires. J'en prendrais pour dormir d'une traite.
Pseudo : ReadyFaceclaim : Elle FanningCrédits : PrettyGirlMulticompte(s) : Loviisa Date de naissance : 19/05/1996 Age : 28Âme soeur :
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Statut civil : CélibataireMarque : Do you remember all the sounds, when I found you by the lake And how the water seemed to call your name, elle est en volute sur sa claviculeAnimal : Renarde PolaireGif : Occupation(s) : Pâtissière dans un salon de thé
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