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Ut ameris, amabilis esto
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Ut ameris, ama




Je ne m'attendais pas à cela... J'ai eu beau ressasser cela dans ma tête, encore et encore, je pense que je ne parviendrai jamais à réaliser totalement.

Mon amour pour toi est un véritable défi pour moi. J'aimerais m'y abandonner, me faire porter haut, le plus haut possible, et regarder le monde de ce nouvel angle que tu m'offres, mais je sais aussi que la chute n'en sera que plus douloureuse. Ma chute, c'est là, maintenant. Je suis debout, devant ton appartement, la main levée, la montre dégagée sur une heure on ne peut plus matinale. Je déglutis, plusieurs fois. Non, je ne frapperai pas à ta porte. La lettre que j'ai mise avec ton cadeau est assez explicite.

Ces derniers temps ont été pénibles, très pénibles pour moi. L'arrivée de ma fille, de ma mère, de mon frère, tout cela n'a pas été de tout repos. Tu me disais vouloir les rencontrer, et je commence à craindre que cela t'a fait peur.

Pour ton anniversaire, j'aurais dû préparer quelque chose de mieux, j'aurais dû préparer quelque chose tout court. Je ne parviens pas à comprendre comment nous en sommes arrivés là. Si j'ai fais quelque chose de mal, je te prie de croire que j'aimerais le réparer. Je tique. C'est la Bête, c'est cela ? C'est d'elle dont tu es attiré, en réalité ? Elle me murmure, parfois, de la laisser sortir, s'exprimer, et te rejoindre. Cependant, je ne peux pas faire cela, Clyde, ce serait la fin pour le peu qu'il me reste de moi... Sauf si tu me le demandes. Là, je m'abandonnerai volontiers.

C'est donc le cœur lourd que je dépose le paquet devant ta porte. Je pourrais frapper, mais je ne le ferai pas, pour la simple et bonne raison que si tu n'honores pas ce que je te demande dans ma lettre, je pourrais toujours accuser un de tes voisins de te l'avoir subtilisé.



Caro mio,

Je te souhaite un joyeux anniversaire. Je dois te confesser que le cadeau que je t'offre est aussi à moitié pour moi, puisque je t'invite à un voyage dont tu ne connaîtras la destination que lorsque tu y seras. Je t'attendrai à l'aéroport aujourd'hui-même jusqu'à minuit, tout est déjà prêt, il ne manque que toi.

J'ai hâte de te voir et j'espère que tu passeras une bonne journée si tu ne viens pas.

Ton dévoué,

Raphael



Je me redresse, prend une grande inspiration, ravale toutes mes larmes et refoule toutes mes émotions. Il est temps de retourner à ma vie d'avant, celle où je ne devais avoir aucune autre aspiration que d'être au service des gens. Tu m'as fait goûter à l'égoïsme, l'impatience, et la passion, et à présent que tu m'en prives, je me sens comme un homme en manque. Mes pas m'éloignent de toi, encore que je ne sache pas si tu es chez toi en ce moment.

Il est temps de redevenir moi-même, celui qui est souriant, docile et à l'écoute... Et je resterai ainsi le temps que tu décideras.

Merci pour cette petite parenthèse, même si elle n'était que de courte durée.

Mer 6 Déc 2023 - 8:56
Raphael Strano
Raphael Strano
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Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Je n'ai pas compris moi non plus. Notre premier rendez-vous s'était pourtant bien passé, nous avions profité d'une journée fraîche mais ensoleillée, nous avions savouré chaque instant passé ensemble, partagé des moments agréables et forts en émotion. Nous étions encore sur notre petit nuage, ou en tout cas je pense que je l'étais, parce que pour moi tout était clair et limpide, tout allait au mieux, et porté par cet élan euphorique je me suis fixé un objectif pour lequel je me suis jeté à corps perdu dans des démarches complexes et chronophages.

Tellement chronophages que sans même m'en rendre compte, je t'ai délaissé.

Délaissé... Toi. Toi grâce à qui j'ai l'impression de pouvoir respirer librement, toi qui, à travers tes yeux, me fait me sentir meilleur que je ne le suis, toi pour qui je crois que je serais capable de faire l'impossible.

Chaque matin nous nous éveillons ensemble, chaque matin je partais tôt pour aller m'enquérir de démarches, de papiers, de procédures, et si au début je prenais le temps de rentrer manger le midi avec toi, au bout d'une semaine j'ai fini par te prévenir que je mangerais à l'extérieur pour plus de praticité.

Comment ais-je pu être aussi aveugle, aussi égoïste ? Comment ais-je pu négliger ton regard qui se baissait de nouveau, fuyant le mien ? Je n'ai pas voulu croire que j'en était la cause, je n'ai pas voulu croire que c'était ma faute, pas même quand tu es retourné vivre à ton logement alors qu'à l'origine j'avais espéré que tu t'installes avec moi. Comment ais-je pu croire que c'était pour plus de praticité ? Comment peut-on se voiler la face comme je l'ai fait ?

Les semaines se sont changées en mois, et voilà à présent que je reçois un paquet sur le pas de ma porte, tôt le matin, et lorsque mes yeux bleus parcourent la lettre qui y est jointe, je sens un vertige me secouer et c'est le chambranle de la porte qui me retient de justesse.

Mon coeur explose de douleur dans ma cage thoracique et mon souffle s'étrangle avant même de réussir à sortir : j'ai l'impression que tu vas disparaître et je réalise soudain tout ce que ces semaines écoulées t'ont infligées. J'emmène le paquet à l'intérieur et vide son contenu que je met dans mon sac personnel, faisant une rapide valise avec le strict nécessaire tandis que je décroche mon cellulaire pour tenter de t'appeler. Pas de réponse. L'angoisse m'étreint, l'urgence, la panique me gagnent, et je me précipite pour boucler ma valise et le sac contenant l'essentiel : papiers d'identité, passeport en règle, moyens de paiement, chargeur, mouchoirs et autres trucs sans importance. Non, tout ce qui importe, c'est d'aller te retrouver, MAINTENANT.

Je conduis un peu trop vite, frôlant l'excès, me garant au parking où je peux laisser ma voiture en consigne le temps de ce voyage dont j'ignore combien de temps il durera.

Je gagne la zone de l'aéroport, le coeur lourd et le regard bleu inquiet balayant les différentes zones : accès aux avions, espaces d'attente avant embarquement, files d'attente pour enregistrement... Je n'arrive plus à réfléchir, moi toujours si méticuleux et appliqué, je panique complètement et me voilà en train de tourner sur moi-même tout en te cherchant du regard, le souffle court et un peu bruyant de celui qui risque de pleurer à tout instant... et c'est vrai, je le sens, mes yeux me brûlent et m'empêchent de voir clair, de te chercher comme il faut et... Je ne veux pas que tu partes, non je ne veux pas, pas sans moi, tu ne peux pas faire ça, tu ne...

- RAPHAEL !

L'appel a fusé à travers la zone et par-dessous le brouhaha ambiant. De nombreux visages se tournent vers moi, je sens même les regards se poser sur mon dos. Qui est ce dingue qui crie comme ça ? ... Un imbécile, assurément, qui est en train de tout foutre en l'air et qui espère qu'il n'est pas trop tard.

Et si tu avais finalement décidé de ne pas m'attendre ?


@Raphael Strano
Ven 8 Déc 2023 - 16:40
Clyde Laaksonen
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Ut ameris, ama




Cela fait plusieurs fois que je regarde ma montre en peu de temps, tant et si bien que la femme de ménage qui fait son second tour me regarde avec des yeux compatissants. Je la salue en tentant l'espagnol, mais elle me répond en portugais, une langue que je ne maîtrise que très modérément. Elle me parle de son mari, du fait qu'elle n'ait pas d'enfants contrairement à l'homme qui partage sa vie qui a une jeune fille avec qui elle ne s'entend pas. Je lui donne des conseils du peu d'expérience que j'en ai : faire comme si elle la découvrait pour la première fois, lui poser plein de questions dans le but d'avoir des réponses et surtout pas pour un message caché. Elle hoche la tête, comprenant ce que je veux dire. Finalement, je l'aide à rattraper son retard sur le ménage en ramassant les papiers dans les allées.

Après que nous nous sommes quittés, j'envisage de me prendre une boisson chaude. Je n'ai pas pris de petit-déjeuner ce matin et je me languis d'un bon chocolat chaud, mais je crains plus que tout ce que je pourrais trouver dans un aéroport. Je m'installe donc à un comptoir et commande un thé à emporter. La femme de ménage arrive avec... un café... et me l'offre. Je la remercie et m'éloigne.

Une fois seul, je me sens emprunt d'une détermination nouvelle, et d'une peur, ainsi que d'une angoisse, tout à la fois. Je souris, je sais que ces émotions ne m'appartiennent pas. Je relève la tête pour t'apercevoir, et j'entends crier mon nom.

Clyde. Mon Clyde.

Tu as l'air aussi paniqué qu'au premier jour de notre rencontre, le sang en moins. Et cette fois, vas-tu me manger ? Je m'avance vers toi et fais un bond en arrière au moment où tu te retournes. Une boisson chaude dans chaque main, j'ai réussi à ne pas renverser une seule goutte.

"Tiens, c'est pour toi."

Je te dis cela en te tendant le café noir que j'imagine assez fort, gardant le thé pour moi

"Je suis content que tu sois venu."...et immensément rassuré..."Bon anniversaire." Je me pousse au même moment, un peu plus près de toi, tandis qu'un groupe de voyageur me passe dans le dos. Je ne suis toujours horriblement pas à l'aise en public, et je sais à quel point cela peut être blessant pour toi. J'aurais aimé te sauter dans les bras, t'embrasser, et me moquer de tous les regards qui se posent sur nous. À la place, je t'attire jusqu'à un endroit que j'ai repéré depuis la matinée : le piano en libre-service. Je prends place pour commencer à jouer quelques notes.

"Can't help falling in love with you"

Cela m'apaise, cela nous apaise. Je le sens. Ne t'en fais pas, Clyde, nous sommes ensemble à présent.

"Notre avion ne décolle pas avant deux heures, que souhaites-tu faire ? C'est ton anniversaire, et vu ce que je t'ai fait subir au mien, tu peux me demander absolument tout ce que tu veux." ...je lève un doigt, rendant l'exécution du morceau plus étrange, presque plus pure. "A l'exception de notre destination."

Une fois le morceau fini, je me retourne vers toi, les coudes sur les genoux pour te regarder. Tu m'as manqué, Clyde. Tu m'as véritablement manqué. Mais là, tout de suite, j'ai juste envie que nous soyons ensemble. Je ne peux plus tenir sans toi, j'ai essayé d'être patient, mais je n'y parviens pas.

Ven 8 Déc 2023 - 20:48
Raphael Strano
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Je sens que tu es là, tu n'es plus très loin de moi mais ma panique m'empêche de rationaliser et d'être consciencieux. Nul doute que si j'avais été dans un tel état d'agitation lorsque nous nous sommes connus, j'aurais été tué avant même de croiser ta route. Soudain mon instinct, notre lien, se manifestent et je fais volte-face, t'apercevant reculer vivement pour protéger... deux boissons chaudes qui nous auraient certainement brûlés, toi comme moi.

"Tiens, c'est pour toi."

Je tends la main par réflexe, te fixant avec un air un peu hébété qui doit paraître comique vu de l'extérieur. La chaleur brûlante du gobelet me ramène à la raison, ça et...

"Je suis content que tu sois venu."

L'angoisse laisse place au soulagement, et un léger sourire étire mes lèvres alors que j'acquiesce.

- Merci.

J'inspire profondément pour chasser ce qu'il reste de tension, et ta proximité soudaine pour éviter un groupe un peu trop envahissant ravive mes émotions, me faisant porter sur toi un regard bleu que je devine brillant d'intensité. Je veux t'embrasser, là tout de suite, mais tu m'entraînes jusqu'à un piano devant lequel tu t'installes, me laissant comme un imbécile debout à tes côtés, le café brûlant en main, mon sac sur le dos et la valise à mes pieds. Je t'écoute jouer et je sens la tension achever de se dissiper, buvant les notes comme le liquide noir corsé. Une poubelle à côté où le gobelet est jeté, je reviens vers toi et cette musique que je connais bien.

"Notre avion ne décolle pas avant deux heures, que souhaites-tu faire ? C'est ton anniversaire, et vu ce que je t'ai fait subir au mien, tu peux me demander absolument tout ce que tu veux."

Je secoue la tête, je ne sais p... Tu lèves un doigt et je me fige.

"A l'exception de notre destination."

Sourire, enfin un vrai sourire que je sens sur mes lèvres, et je hoche la tête en réfléchissant rapidement à ta proposition. Les dernières notes disparaissent dans les airs et tu te tournes vers moi dans l'attente d'une réponse, et je te fixe en silence, songeur. Je n'ai pas l'habitude de fêter mon anniversaire, c'est une habitude que j'ai perdu il y a de longues années déjà, mais avec toi j'ai envie de renouer avec la tradition, tu me l'as déjà souhaité par le passé mais c'est la première fois que nous allons le faire en tant que couple. Couple... voilà bien un mot qui sonne encore un peu étrange tant il me paraît formel et dépourvu de chaleur, d'intensité.

- Me pardonner.

Oui, c'est de cela dont j'ai le plus besoin, là tout de suite, de ton pardon.

- Quand j'ai vu ta lettre tout à l'heure, j'ai cru que tu voulais me quitter et ça m'a complètement...

J'ai pas les mots, je ne les manie pas aussi bien que toi. J'inspire et secoue la tête, m'approchant de toi pour venir poser un genou au sol et ainsi mieux te regarder en face, droit dans les yeux, droit dans tes yeux que j'aime tant.

- Je t'ai délaissé et je n'ai pas réalisé à quel point cela te faisait du mal, je suis désolé, sincèrement. Je me suis laissé absorber par des démarches et des papiers à n'en plus finir, je suis en train d'essayer de faire quelque chose d'important, plusieurs en fait, c'est un peu une surprise si j'ose dire.

Je te souris tendrement, affectueusement. Je suis sûr que la première surprise te fera plaisir, quant à la deuxième j'espère seulement que tu seras content, peut-être même seras-tu fier de moi même si ce n'est pas pour toi que je le fais, mais pour quelqu'un d'autre, et aussi pour moi, pour me prouver que je peux être meilleur.

- Mais ça t'a blessé, le fait que je ne sois plus disponible, et je voudrais que tu me pardonnes, si tu veux bien. Je te jure que je ne voulais pas te faire de peine.

Et j'en ai eu tellement moi-même quand j'ai lu ta lettre, si tu savais... Je me penche vers toi et dépose un baiser sur tes lèvres, un baiser sage mais amoureux, et même si je sais que tu as du mal avec les démonstrations d'affection en public, ici à l'aéroport nous ne sommes que deux voyageurs parmi une multitude d'autres, personne ne fait attention à nous. Une fois le baiser terminé, je te souris et me relève, te tendant la main.

- J'aimerais bien manger quelque chose avec toi aussi avant qu'on monte en avion. Je ne sais pas pour combien d'heures de vol on en aura, mais toute cette agitation m'a redonné faim.

Et tu sais combien mon appétit est insatiable.


@Raphael Strano
Lun 11 Déc 2023 - 15:23
Clyde Laaksonen
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Un simple "merci" me fait beaucoup de bien. Il me vient de toi, et c'est tout ce qui compte. J'ai tellement hâte que nous partions tous les deux, loin de... tout... absolument tout. Les travaux qui n'avancent pas, les menaces qui ne continuent pas de pleuvoir, mes doutes, tes obligations, loin du Canada dont les autorités semblaient s'intéresser un peu trop à nous. Voilà, c'est cela que j'ai envie de t'offrir : un voyage, parce que nous en parlions depuis longtemps, parce que c'est à mon tour de décider d'un rendez-vous aussi et que je sais très exactement ce que nous allons faire.

Je te demande donc ce que tu comptes faire pendant ces deux prochaines heures, et ta réponse me fait perdre quelques gouttes de thé, et quelques notes. Un froid blanc s'insinue dans mes os et dans ma chair. Je n'ai jamais su ce que tu faisais loin de moi, et en un sens, je me disais que cela ne me concernait pas. Mes mains se crispent et j'en appelle au dernier accord qui ne sonne pas si bien que cela. Je ferme le piano et me tourne entièrement vers toi, prêt à tout entendre, tout endurer.

Clyde, s'il te plaît, ne me dit pas que tu pars rejoindre quelqu'un d'autre, tous les jours. Si c'est cela, je ne croirai plus en rien.

"Te pardonner de quoi ?"

Tu m'expliques la suite et je suis de plus en plus perdu.

"Je t'écris une lettre pour te dire que je t'invite à un voyage avec moi et... tu penses que cela veut dire que je veux te quitter ?" Je ne sais absolument plus que penser. "Je suis navré, je ne vois pas le rapport. Je ne pensais pas te blesser à ce point en te demandant de me rejoindre."

En réalité, je ne croyais pas que tu allais me rejoindre, la seule chose est que dans le cas où le dernier avion partirait, je n'aurais sans doute pas eu la force de rester ici tout seul... Et je n'aurais absolument pas su qui appeler pour me ramener.

Mes yeux se plissent. Des démarches administratives ? C'est cela qui t'a gardé loin de moi tout ce temps ? Tu me souris, et cela me déboussole encore un peu plus. Je ne sais pas quoi penser, pas du tout. Je n'ai pas besoin de surprise qui nécessite que tu sois loin de moi autant de temps. Alors, tu comprends à quel point j'ai eu mal ces derniers temps. Le fait que je sois blessé est un euphémisme. J'en ai perdu le sommeil, comptant sur le travail acharné pour m'aider à penser à autre chose qu'à toi loin de moi.

Tu m'embrasses, j'évite d'avoir un mouvement de recul pour ne pas t'abattre davantage, puis tu me parles de ta faim. Cependant, pour ma part, je n'ai pas encore tout à fait digéré.

"Tu... n'étais pas avec quelqu'un d'autre ?"

Non. Je secoue la tête. Autant être franc, à défaut de comprendre comment fonctionne un couple.

"Ce n'est pas le fait que tu sois occupé qui m'ait blessé, c'est le fait que tu ne m'aies pas parlé, pas du tout. Je veux dire... toutes ces promesses et... Je ne sais pas, j'ai cru que nous étions différents, toi et moi, différent des autres couples, que nous ne nous lassions pas l'un de l'autre, que nous pourrions tout affronter... ensemble."

Oui, je le sais, je suis naïf, on ne se lassera jamais de me le dire. Cependant, pour une fois, j'aimerais faire les choses à ma façon.

"Si tu as besoin de temps pour toi, quelle qu'en soit la raison, dis-le-moi. Je suis avec toi, pas contre toi, et je t'attendrai le temps qu'il te faut."

Je te prends la main, pose mes lèvres dessus, un tout petit peu plus longtemps que nécessaire, et t'entraîne vers le clos des restaurants où chaque personne choisie l'enseigne qu'elle veut et s'installe dans une cantine centrale. Parmi les enseignes ont ne peut plus connues, je me décide à aller vers une cuisine tex-mex et commande des chimichangas pour pouvoir comparer avec ceux que j'ai servis moi-même.

Après m'être installé, je t'attends tranquillement... extérieurement, du moins.

"Tu ne vas vraiment rien me demander pour ton anniversaire ?"

Lun 11 Déc 2023 - 20:13
Raphael Strano
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- J'ai dû voir un peu trop de films à l'eau de rose alors parce qu'en général quand un membre d'un couple donne rendez-vous à l'autre à l'aéroport pour un voyage, c'est un peu comme un ultimatum tu sais, mais j'imagine aussi que j'ai surtout réalisé combien nous étions... combien JE nous avais éloigné avec mes démarches.

"Tu... n'étais pas avec quelqu'un d'autre ?"

Je secoue vivement la tête.

- Non pas du tout.

En tout cas pas au sens où tu l'entends, parce qu'il n'y a que toi, mais j'imagine qu'en agissant comme je l'ai fait j'ai ravivé le doute en toi.

"Ce n'est pas le fait que tu sois occupé qui m'ait blessé, c'est le fait que tu ne m'aies pas parlé, pas du tout. Je veux dire... toutes ces promesses et... Je ne sais pas, j'ai cru que nous étions différents, toi et moi, différent des autres couples, que nous ne nous lassions pas l'un de l'autre, que nous pourrions tout affronter... ensemble."

Il n'y avait pas vraiment quelque chose à affronter si ce n'est la complexité administrative, mais je comprends ce que tu veux dire alors j'acquiesce doucement, gardant le silence pour te laisser finir de dire tout ce qui te pèse. Je m'y suis vraiment mal pris décidément...

"Si tu as besoin de temps pour toi, quelle qu'en soit la raison, dis-le-moi. Je suis avec toi, pas contre toi, et je t'attendrai le temps qu'il te faut."

Ma main dans la tienne, tes baisers sur le dessus de ma main, je souris doucement et me redresse pour te suivre jusqu'à la zone des restaurants, enfin, si on peut appeler ça des restaurants vu l'endroit où nous sommes.

- Je suis désolé de t'avoir blessé, vraiment. Tu es le premier avec qui cela dure sérieusement et je manque cruellement de pratique en matière de pérennité de couple. Je vais faire des efforts en faisant attention à ne pas oublier que je dois te prévenir de ce genre de choses. J'ai presque fini d'ailleurs, en tout cas j'ai suffisamment avancé pour me permettre de partir avec toi quelques temps.

Nous nous installons à la table d'un des restaurants et je m'assure de caler sac et valise là où je peux les toucher et les voir, paranoïaque que je suis. Tu vas nous commander notre repas puis reviens t'asseoir, laissant un silence de quelques secondes planer et, finalement...

"Tu ne vas vraiment rien me demander pour ton anniversaire ?"

Je dois avoir l'air embêté l'espace de deux bonnes secondes.

- Je...

Je ris nerveusement et me passe une main sur la nuque, gêné de ce que je m'apprête à répondre.

- En fait je ne sais pas quoi demander, là tout de suite. Qu'est-ce qu'on demande dans ce genre de situation ? Il y a des règles à respecter ou quelque chose du genre ?

Qui a dit "empoté" ? Qu'il se dénonce immédiatement ! Je souffle un coup puis reprend en t'adressant un sourire affectueux.

- Notre destination m'intrigue mais si c'est une surprise tu ne peux pas me le dire. Est-ce qu'il y a une limite à ce que je peux demander ou bien ça peut englober tout et n'importe quoi ?

Quand j'étais gamin, je me souviens que j'aimais toujours demander spontanément le premier truc qui me venait à l'esprit et, si on me le refusait, je lâchais alors toute une liste de bêtises plus ou moins grandes allant de la nourriture aux activités. J'étais bien plus spontané et prolifique à l'époque, et à cet instant je me dis que je devrais me réhabituer à l'être davantage avec toi.

- Au pire est-ce que je peux réserver mon souhait pour quand nous serons arrivés ? J'aurais peut-être une idée quand j'aurais compris où on va.

Et d'ailleurs mes pensées fusent à ce sujet, j'ai hâte de le découvrir, un peu comme quand je t'avais emmené au parc lors de notre premier rendez-vous. Je n'ose pas te dire que je vais forcément le voir dès qu'on va se diriger vers la zone d'embarquement vu que ça sera affiché, à moins que tu ne me bandes les yeux et me bouche les oreilles pour que je ne vois ni n'entende rien. On nous sert des chimichangas et j'ai le souvenir de notre premier repas avec nos frères respectifs qui me revient à l'esprit. Moui, bon, d'accord c'était pas le top, mais ça avait été très instructif malgré tout. Je goûte, hoche la tête avec un "hmm hmm" pour dire que ça se mange, cependant...

- C'est bon mais ça ne vaut pas les tiens.

Tu le sais, j'adore ta cuisine, j'y suis accroc depuis le début je pense parce que même alité j'avais trouvé ça délicieux malgré mes papilles gustatives en vrac après les coups que j'avais reçu. Je mange malgré tout avec un appétit retrouvé grâce au soulagement, ne te lâchant pas du regard presque comme si je craignais que tu t'éloignes alors qu'absolument rien ne le justifierait.

- Je pense que je peux au moins te confier l'un des deux projets sur lesquels je travaille, je garderais l'autre secret jusqu'au bon moment, ne m'en veut pas.

Un peu de suspense ne te tuera pas, enfin j'espère !

- J'ai entrepris des démarches liées au fait de devenir un résident permanent de ce pays. Tout est envoyé et il n'y a plus qu'à attendre leur réponse dans quelques semaines. Si c'est positif, alors je postulerais à un emploi qui devrait me convenir et qui sera tout à fait respectable.

De quoi laisser derrière moi ces années de mercenariat et de garde-du-corps pour une certaine famille mal réputée. J'ai un sourire assez fier en disant cela, j'ai hâte de recevoir la réponse que j'espère positive et de la brandir devant tes yeux pour que tu constates que je vais pouvoir rester vivre à tes côtés aussi longtemps que tu le voudras. Se faire expulser est récemment devenu ma hantise depuis que nous sommes liés, d'autant plus que j'ai chez moi quelques armes qui nécessiteront une déclaration en règle le moment venu mais qui, en attendant, peuvent être des preuves à charge contre ma présence sur le territoire.

- Je ne vivrais plus avec cette épée au-dessus de la tête une fois que tout ça sera réglé.

Dis-je en t'adressant un sourire confiant. Je n'ai jamais été condamné dans mon pays ni à l'international, j'ai été militaire et ce qui est arrivé avec le chasseur n'a pas été porté à charge civilement et fut considéré comme de la légitime défense même si ça faisait mauvais genre pour l'armée. Non, vraiment, je suis confiant sur ce dossier et, par extension, sur notre avenir ensemble.

- J'aurais juste une question concernant le trajet : il va durer combien de temps environ ? Non, deux questions en fait : est-ce qu'on aura des escales ?


@Raphael Strano
Jeu 8 Fév 2024 - 14:36
Clyde Laaksonen
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Je me sens terriblement mal tout à coup. Pour ma part, c'est juste un voyage avec une invitation, et ça n'est en rien un ultimatum. Je me demande dans quels films il y a ce genre de chose pour que tu le tienne pour acquis.

"Alors, je te demande sincèrement pardon de t'avoir fait peur."

Au moment où je pose la question que j'ai sur le cœur depuis ces derniers mois, tu l'éludes un peu trop facilement pour moi. J'aurais aimé des explications, le sentiment que tu ne me mettras plus jamais à l'écart, que je ne serai plus abandonné...

... et rapidement, je me rends compte que jamais je n'aurais dû poser la question. Sans le vouloir, tu me rappelles ton passé amoureux et à quel point cela t'est peu naturel de rester avec moi, ou même de me prévenir. Alors ta vie sans attache te manque à ce point ? Je n'en savais rien. Je baisse les yeux.

"Ce n'est pas grave. Tu n'as pas à faire d'efforts pour moi, jamais."

Je pensais que cela se faisait naturellement. J'ai eu tort.

En tout cas, je change rapidement de sujet, pour éviter d'être blessé davantage. Je te demande ce que tu veux pour ton anniversaire et je m'apprête à tout mais... tu ne me réponds pas. Je te regarde avant de hausser un sourcil, de changer d'appuis, et de croiser les bras en penchant légèrement ma tête en un signe réprobateur.

"Monsieur Laaksonen, vous me croyez si obsessionnel que je vous imposerais des règles à votre anniversaire ?"

Je relâche mes bras.

"Tu peux me demander ce que tu veux..."

À moins que ce ne soit très onéreux, ce qui me vaudrait encore une petite discussion avec ma banquière, il n'y a rien que je puisse te refuser, si cela te fait plaisir. Ta demande est pleine de bon sens, et à dire vrai, très intelligente. Savoir où aller avant de la formuler me paraît être essentiel, mais...

"Non."

Je prends tout de même le temps d'expliquer.

"Nous n'aurons pas beaucoup de temps, j'en ai peur. Autant que tu commences à y réfléchir dès maintenant."

Nous commençons à manger et je prends le temps de savourer tranquillement. Je t'observe du coin de l'œil et hoche doucement la tête quand tu me dis que tu préfères les miens. Sur la cuisine, il n'y a aucune modestie qui tienne, les miens sont effectivement meilleurs.

"Je t'écoute."

Être résident permanent ? C'était pour ça que tu t'es tenu loin de moi ? Je souris pour cacher ce que je ressens réellement au fond de moi. Ce sont des démarches pénibles, et j'aurais aimé que tu m'en parles. J'aurais même pu t'accompagner pour les longues files d'attentes. Je ne voulais pas rester à la maison, chez toi, à t'attendre. Cependant, je comprends que tu aies envie d'un peu de stabilité. Une fois que j'ai réussi à refouler ce maelström d'émotions, je reprends d'une voix claire.

"Je suis content si tu ressens du soulagement par rapport à cela."

Le fait est que je ne suis pas un résident permanent, pour ma part. Je peux encore me faire expulser à la moindre irrégularité.

"Notre trajet va durer environ 10h. Je te saurai gré de baisser les yeux à la minute où nous irons en salle d'embarquement. Oui, nous aurons une escale de 24h ce qui t'empêchera de savoir notre destination finale avant demain, voilà pourquoi il faut que tu me dises ce que tu souhaites pour ton anniversaire dès tout de suite. Après, il sera trop tard."

En prenant mon temps, je finis mon chimichanga. Ce n'est pas là où nous allons que nous en aurons.

Jeu 8 Fév 2024 - 21:02
Raphael Strano
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Je te souris tendrement quand tu me demandes pardon et secoue légèrement la tête.

- Il n'y a pas de mal, au contraire je crois que c'est mieux ainsi, ça m'a permis de réaliser que j'avais déconné.

Je viens presser ma main contre la tienne puis répond à ta question suivante. Je ressens quelque chose venant de toi, tu sembles abattu et je ne comprends pas pourquoi. Est-ce si grave que je ne sache pas comment on fait dans une relation longue durée ? Je fais encore beaucoup de faux pas, mais je fais de mon mieux et j'espère que cela ne te pèse pas trop d'être à la fois le crash test et celui qui va devoir vivre avec moi. Heureusement nous changeons de sujet et... obsessionnel, Toi ? ... Naaaan, cela dit je ne sais pas comment cela se passe alors je préfère te poser toutes les questions nécessaires histoire de ne pas mettre les pieds dans le plat. L'idée de pouvoir te demander ce que je veux est très tentante, je crois bien qu'un sourire est passé fugacement au coin de mes lèvres à l'idée de te faire une proposition indécente mais... Je sais aussi que se changer dans des toilettes publiques est déjà une épreuve en soi pour toi, alors quelque chose de plus intime... Mieux vaut chasser ces pensées, quoi que tu en dises il y a un minimum d'efforts à faire si je ne veux pas te forcer ou t'effrayer. Allez, couché Clyde !

"Nous n'aurons pas beaucoup de temps, j'en ai peur. Autant que tu commences à y réfléchir dès maintenant."

D'accord, réfléchissons alors, j'ai intérêt à trouver une idée même si aucune ne me vient spontanément à l'esprit. Peut-être parce que j'ai tout ce qu'il faut avec Toi à mes côtés ? Je ne vois pas d'autre explication.

"Je suis content si tu ressens du soulagement par rapport à cela."

- Disons que j'aurais préféré te brandir fièrement le papier sous le nez lorsque je l'aurais eu, parce que j'espère bien que ça soit validé, mais, hey, ça restera une très bonne nouvelle et on fêtera ça comme il se doit.

"Notre trajet va durer environ 10h. Je te saurai gré de baisser les yeux à la minute où nous irons en salle d'embarquement. Oui, nous aurons une escale de 24h ce qui t'empêchera de savoir notre destination finale avant demain, voilà pourquoi il faut que tu me dises ce que tu souhaites pour ton anniversaire dès tout de suite. Après, il sera trop tard."

Petit futé. Je relève sur toi un visage positivement étonné, le regard pétillant d'amusement : on ne te la fait pas à toi. Je lève la main droite et hoche solennellement la tête avant de finir mes chimichangas. Dix heures de trajet et avoir trouvé une idée avant : pas de pression.

- Je me sens comme un néophyte qu'on aurait jeté dans le grand bain. Je dois avoir la tête bien vide parce qu'il n'y a rien qui me vient, à part peut-être de me promettre qu'on ne se quittera pas d'une semelle là où on va aller. Je ne sais pas ce que tu as prévu, mais j'espère qu'on restera ensemble tout du long et que tu n'as pas prévu de me laisser seul le temps d'aller faire une emplette.

Je souris pour te montrer que je n'y crois pas moi-même, je suis sûr presque à cent pour cent que si nous partons en voyage ainsi, c'est bien pour être ensemble sans aucune responsabilité durant quelques jours.

- Ah et si jamais je ne parle pas la langue locale, j'achèterais un dictionnaire avec traduction dès notre arrivée. Je sais que ça fait touriste, mais je ne voudrais pas insulter la mère de quelqu'un par accident, en général ça fait mauvais genre.

Cette fois j'ai un large sourire à ma propre bêtise puis me penche pour déposer un baiser sur tes lèvres. Des vacances...

- Du coup, est-ce qu'on peut considérer ça comme de vraies vacances ? Nos premières VRAIES vacances ?

Je sens mon cœur bondir dans ma cage thoracique à cette idée, emballé par cette nouvelle première fois que nous allons expérimenter ensemble. Tout à coup j'ai hâte d'y être, je voudrais déjà pouvoir arpenter de nouvelles rues, découvrir de nouveaux endroits, et probablement même que je n'aurais pas à regarder par-dessus nos épaules non plus. Ce serait le rêve.

- Est-ce que tu as déjà réservé l'hôtel ou bien on le choisira ensemble sur place ?

Oui, je me projette déjà avec Toi là-bas, l'impatience me gagne et me donne des fourmis dans les jambes. Il faudra que je nous prenne en photo et que je nous filme, ça nous fera de beaux souvenirs.


@Raphael Strano
Ven 9 Fév 2024 - 12:16
Clyde Laaksonen
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Que tu penses avoir "déconner" me fait mal, encore. Je culpabilise tellement de ne pas savoir te convenir aussi naturellement que tu me conviens, ou laisser mes pensées vagabonder. Je sais que tu fais de son mieux, j'en suis convaincu... Mais je pensais que nous serions différents et que jamais tu n'aurais à trouver quelque chose à faire en dehors de notre couple de manière aussi intense. Je décide que ces considérations ne nous gâcheront pas le voyage.

"Clyde." Je pose ma main sur son bras "Je ne suis pas un résident permanent du Canada, je suis encore sous visa étranger. Cela me fait très plaisir, mais tu n'avais pas à te précipiter." Je pose mes yeux un peu ailleurs, là où il n'y a personne à part mon esprit. "Tu sais que je t'aurais accompagné si on nous avait séparé." Je reviens à lui, et hoche la tête "Oui, on fêtera cela comme il se doit."

Tu recherches ce que nous pourrions bien faire pour ton anniversaire, mais rien ne te vient visiblement. L'idée que tu veuilles que je promette de ne pas te laisser à un petit goût d'ironie, étant donné ce qui s'est passé... Et tu n'as pas l'air diminué physiquement. Je me demande ce qui t'insécurise, le fait d'aller à l'étranger ? Je te croyais plus voyageur que cela, Clyde. Mais si tu me le demandes, c'est que ça doit être important.

"Nous ne nous quitterons pas."

Moi, je serai là pour toi.

Rapidement, tu changes de sujet. Je fais un signe vague de la main pour dire que ce ne sera pas nécessaire. Pour ma part, je reviens au sujet qui m'intéresse sans te laisser l'opportunité de t'arrimer à cette nouvelle fuite. Je baisse la voix et le visage pour te répondre.

"C'est amusant, je pensais que tu allais sauter sur l'occasion pour me demander quelque chose d'indécent." Mon pied frôle le tien sous la table, sans rien laisser suggérer quoi que ce soit à quiconque en serait témoin. Je sais que je joue avec le feu. "Il faut croire que je m'étais trompé."

Je repose mon pied hors de portée du tien, et entreprends de répondre à tes questions.

"Tu peux considérer cela comme nos premières vraies vacances, je n'y vais pas pour faire de l'humanitaire, en tout cas." Cela va me faire tout drôle, d'ailleurs. "Ne t'inquiète de rien concernant notre logement."

Finalement, je me lève, regarde les avions et remarque que nous pouvons d'ores et déjà prendre un avion pour notre destination. Je regarde ma montre, machinalement. Si nous y allons maintenant, cela peut être jouable.

"Viens, Clyde, tu peux commencer à baisser les yeux. Donne-moi ton passeport, s'il te plaît, et regarde tes pieds."

Un instant, je me demande si c'est une bonne idée de lui faire quitter le territoire alors qu'il essaie d'obtenir son changement de statut. Je glisse mon bras sous celui de Clyde, attrapant son sac au passage, et nous voilà partis pour aller en salle d'embarquement au tout dernier moment possible, une première pour moi.

Ven 9 Fév 2024 - 16:16
Raphael Strano
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"Clyde."

Ta main sur mon bras, les yeux dans les yeux.

"Je ne suis pas un résident permanent du Canada, je suis encore sous visa étranger. Cela me fait très plaisir, mais tu n'avais pas à te précipiter."

Mais j'ai plus de risques que toi de me faire raccompagner à la frontière, toi tu peux toujours faire valoir le côté humanitaire de ta fonction tandis que moi... Je te souris doucement, me focalisant sur l'idée que ça te fait plaisir et...

"Tu sais que je t'aurais accompagné si on nous avait séparé."

Tu dois le sentir à cet instant, fugacement, que je suis figé intérieurement à tes mots. Tu m'aurais suivi ? Mon esprit logique a beau dire que c'était pourtant évident, c'est mon cœur qui peinait à y croire et pour cause : je crains à chaque instant de te perdre, pour une raison ou pour une autre. Qui aurait cru que te rencontrer, toi ma moitié destinée, me plongerait dans un tel tourbillon d'incertitudes ? Heureusement nous changeons de sujet, nous évoquons de fêter les bonnes choses, je te fais finalement ma demande pour mon anniversaire qui reflète un peu trop cette peur qui semble ne jamais vouloir me quitter. Quand vais-je cesser de regarder derrière mon épaule pour me concentrer pleinement sur toi ? Quand vais-je réussir à en profiter pleinement ?

"Nous ne nous quitterons pas."

Ma main serre la tienne et je hoche la tête avec un sourire. Merci, Raphael. Merci d'être toi et de ne pas me questionner sur tout ça, d'accepter que je puisse avoir des doutes même si je crains que ça t'inquiète par moment. Ces vacances vont vraiment nous faire du bien, c'est exactement ce dont nous avons besoin après tout ce qui est arrivé.

"C'est amusant, je pensais que tu allais sauter sur l'occasion pour me demander quelque chose d'indécent."

... Depuis quand es-tu aussi bon à ce jeu-là ? Ton pied frôle le mien et je frémis d'un désir qui vient cogner à l'intérieur de moi, exigeant d'être rassasié sur-le-champ. Je retiens un grondement et affiche un sourire complice que je peine à contenir, mes yeux bleus accrochant les tiens avec une intensité brillante.

"Il faut croire que je m'étais trompé."

- S'il n'y a que ça, ça peut s'arranger avant qu'on embarque.

Bon, d'accord, c'est tout sauf fin et subtil alors je me redresse en me raclant la gorge. Couché Clyde, sage, pas bouger... Cela dit tu ne perds rien pour attendre crois-moi.

"Tu peux considérer cela comme nos premières vraies vacances, je n'y vais pas pour faire de l'humanitaire, en tout cas."

- Tant mieux alors, parce que j'ai envie de te garder pur moi seul durant ces vacances.

"Ne t'inquiète de rien concernant notre logement."

Donc tu as vraiment tout prévu ? Damned, avoir été si peu présent aura au moins eu ça de positif, même si je compte bien ne pas réitérer. Je te regarde te lever et comprends que ça va déjà être l'heure.

"Viens, Clyde, tu peux commencer à baisser les yeux. Donne-moi ton passeport, s'il te plaît, et regarde tes pieds."

J'ai un bref rire amusé et sors mon passeport que je te tends, me levant à mon tour en attrapant ma valise, te laissant mon sac de cabine et, ton bras sous le mien, j'avance en regardant docilement le sol juste devant mes pieds, un sourire amusé aux lèvres, irrépressible.

- J'ai l'impression d'avoir vingt ans et de filer en douce pour une escapade interdite, c'est presque grisant et très amusant.

Je relève les yeux pour te regarder, toi et juste toi car je ne veux pas tricher. Il faut savoir être bon joueur.

- J'aime découvrir des nouvelles facettes de toi, je ne pensais pas que tu étais du genre à faire des surprises, en-dehors des petits plats et... ouais, non, j'aurais dû m'en douter en fait.

J'en profite pour déposer un bref baiser sur tes lèvres avant de fixer de nouveau le sol devant moi, mon bras se resserrant un peu contre le tien.

- Je me rend compte que je ne te connais pas encore assez pour pouvoir le dire haut et fort, mais j'espère que je vais vite changer ça. Tu sais tout le bien que je pense de toi, enfin j'espère que tu le sais vu le nombre de fois où je l'ai dit.

Sourire amusé, puis je reprends un rien plus sérieux.

- Mais maintenant que nous pouvons enfin être ensemble, j'ai plusieurs années à rattraper. Tout ce temps où je m'interdisais de trop te connaître pour ne pas... pour que ça soit plus facile de rester juste ton ami.

Ma main presse avec plus de force ton bras sous le coup de l'émotion. J'avais dû abandonner cet espoir et on me l'avait rendu, et depuis je me disais que le Dieu que tu aimais devait vraiment être tordu, quand bien même il avait l'air bienveillant. Enfin, je n'allais pas me lancer dans un tel sujet, encore que ça pourrait nous occuper dans l'avion.

- J'ai intérêt à faire de mon mieux pour pouvoir te rendre heureux, le plus heureux possible, c'est ce que je veux.

Je souris doucement, te laissant me guider jusqu'à l'embarquement sous le regard intrigué voir amusé des hôtesses d'embarquement à qui tu expliques les choses. Je souris, le nez baissé, et je continue aussi durant le passage dans la rampe parce qu'un seul regard sur l'avion me suffirait, là encore. Bon, en fait j'ai quand même une vague idée sur la première étape mais je préfère penser à autre chose que d'essayer de faire des déductions logiques ou même de tendre l'oreille. Ce n'est qu'une fois installés que je me tourne vers toi en soupirant fortement, soulagé de ne plus regarder mes pieds.

- Bon, et sinon, tu veux regarder un film ou discuter ? L'un puis l'autre ? En dix heures de temps je pense que je commanderais de quoi manger, et toi ?

Autant se mettre d'accord à l'avance sur les grandes lignes, on pourra toujours voir les détails au fur et à mesure.


@Raphael Strano
Mar 13 Fév 2024 - 10:08
Clyde Laaksonen
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Ses émotions passent sur toi comme les restants de vaguelettes sur une plage... Le restant d'une tempête déchainée qu'on ne ressent que si on est connecté, ou si on te connait particulièrement bien, j'imagine. J'essaie de te rassurer sur le fait que je serai toujours là, et une part de toi le sait déjà. Cela ne me fait rien, je le répèterai tant qu'il le faudra, comme un mantra ou comme une prière. Une fois que le message est passé, au moins temporairement, je te distrais en te cherchant un peu sur ton propre terrain. J'ai un sourire qui cache une certaine appréhension quand tu me fais comprendre que je t'ai trouvé.

Clyde...

Je sens ce que tu ressens en cet instant...

Quelqu'un passe à côté de nous et me rappelle brutalement que nous sommes dans un endroit public. Il est encore trop tôt, et je le regrette. L'idée de ce voyage est pour nous retrouver dans un endroit où on ne nous retrouvera pas. Je veux que tu connaisses celui que je suis quand je n'ai plus peur, quand je ne suis pas obnubilé par le travail ou les tâches à accomplir. J'ai envie de toi, mais je veux t'avoir seulement si je suis moi, entièrement. Pas la bête en moi qui ne se repait que de ta chair, pas non plus l'homme en moi qui s'est promis de rester loin de toutes émotions blessantes. Juste... Moi. Celui qui veut ressentir jusqu'à en avoir mal, celui qui veut te connaître sans avoir peur de savoir ce que ça signifie.

"Vingt ans ? Tu n'as rien fait de subversif avant cet âge ?" Je baisse la voix. "Tu pars à l'inconnu avec un prêtre qui te fait du pied... Je ne sais pas ce qu'il te faut pour que tu ressentes tout l'interdit de cette escapade... Tu vas me vexer, avec ton 'presque'."

Moi, en tout cas, je le ressens, et ce n'est pas qu'une impression.

Un rire m'échappe. Non, je ne suis pas du genre à faire des surprises, je découvre cela avec toi. Je pense que cela me plaît beaucoup.

"Je t'en ferai d'autre, alors."

Tu m'embrasses en me prenant par surprise et mes joues s'embrasent. Si la peur est le composant principal de mes émotions, je dois admettre qu'elle se pare de quelque chose de beaucoup plus agréable.

"Les interdits ne sont jamais bons quand il s'agit de s'empêcher d'éprouver du désir." Cette fois, je me sens un peu embarrassé, ne sachant pas comment conclure sans dire la seule et unique vérité "Crois-moi."

La diversion que je m'impose de trouver notre chemin est parfaite pour ne pas songer plus loin à ce que je viens de te dire. Nous arrivons devant.

"Tu n'as intérêt à rien. Je t'aime, Clyde. Ne t'oblige à rien, et ne t'interdit rien, encore moins pour moi."

J'arrive devant les femmes de l'accueil qui nous regardent avec un drôle d'air. Je sais que nous sommes les derniers à embarquer, mais je ne pensais pas que ça justifiait un traitement aussi circonspect. Puis, je me tourne vers toi et j'éclate de rire, toi et ton air d'enfant boudeur, ou punit. J'explique donc que tu ne sais pas où nous allons. Si l'une des femmes m'explique que c'est théoriquement interdit, l'autre rétorque que c'est tout de même très romantique. Tout est vérifié, nous pouvons partir. À mon grand soulagement, nous serons installés côte à côte.

"La nourriture est fournie. Je te proposerai bien que nous parlions, tout simplement. De tout ce que tu t'es interdit de savoir sur moi, et de tout ce que je me suis empêché de te demander par peur de... enfin... d'être jaloux."

J'ai juste le temps de sauter sur tes oreilles et étouffer le bruit de notre destination. Ouf !

Mar 13 Fév 2024 - 16:38
Raphael Strano
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"Tu n'as intérêt à rien. Je t'aime, Clyde. Ne t'oblige à rien, et ne t'interdit rien, encore moins pour moi."

- Si je t'écoutais, je passerais mon temps à te sauter dessus et à te garder dans mes bras sans jamais te laisser t'éloigner. Avoue que ça finirait par être étouffant et épuisant.

Je te souris, je sais que je ne me laisserais jamais aller à de tels excès, mais j'avais aussi envie de te les confier parce que tu ne peux pas me dire de rien m'interdire quand cela implique de tels extrêmes. Il me faut trouver le juste milieu voilà tout. Nous arrivons à l'embarquement et je ne peux pas voir le visage des femmes, par contre je t'entends éclater de rire et expliquer mon attitude. C'est interdit ? Ah tiens, je l'ignorais, cela dit je ne peux qu'approuver du chef quand la seconde hôtesse trouve cela romantique.

- C'est le but en effet.

Que je confirme histoire de les rassurer quant à mon consentement. Nous embarquons enfin et nous installons à nos sièges tandis que je me fais violence pour ne pas laisser mon regard errer jusqu'aux étiquettes des bagages cabines qui sont en train d'être rangés. On ne triche pas on a dit !

"La nourriture est fournie. Je te proposerai bien que nous parlions, tout simplement. De tout ce que tu t'es interdit de savoir sur moi, et de tout ce que je me suis empêché de te demander par peur de... enfin... d'être jaloux."

- Ça va être de très bonnes vacances al...

On entend le son caractéristique de l'activation des hauts-parleurs et tu me sautes à moitié dessus pour venir plaquer tes mains sur mes oreilles, me faisant éclater de rire face à un tel réflexe. Ah ouais ! T'as vraiment tout prévu même ça ! Je me laisse sagement faire en meumeumant suffisamment fort pour ne pas entendre l'annonce tout en te fixant droit dans les yeux avec un sourire amusé, puis lorsque je récupère enfin mes oreilles je ris de nouveau, amusé et touché de ta sollicitude.

- Tu avais vraiment tout prévu, je suis impressionné. Combien de fois t'es-tu répété qu'il faudrait guetter l'annonce ?

Je te taquine un peu, mais je suis réellement touché et je viens déposer un baiser sur tes lèvres avant de m'assurer que nous sommes bien installés.

- Tu connais déjà le menu ou bien il y a le choix entre plusieurs plats ? Et si tu as un sujet que tu souhaites aborder en premier pour commencer notre discussion, tu peux me le dire, de toute façon nous allons être amenés à tout aborder.

Une hôtesse de bord se place dans l'allée après avoir posé son matériel à côté et je souris en coin, te la désignant d'un signe du menton. On va avoir droit à la checklist des choses à savoir et à faire selon les situations. J'ai toujours bien aimé ces explications, parfois certains se permettent des plaisanteries, d'autres sont d'un ennui mortel, mais tous ont à cœur la sécurité des passagers et c'est tout ce qui compte au final. Je me penche de côté pour te murmurer à l'oreille.

- Tu savais que l'avion était l'un des moyens de transport les plus sûrs au monde ? C'est Superman qui l'a dit.

Un peu d'humour ne fait pas de mal, n'est-ce pas ? De mon côté j'ai si souvent pris l'avion que j'en ai perdu le compte, mais je réalise tout à coup que je ne sais pas ce qu'il en est pour toi.

- Et toi ? Tu as souvent pris l'avion ?


@Raphael Strano
Jeu 15 Fév 2024 - 11:54
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Mon regard se fait un peu triste alors que tu me dis que tu aurais aimé passer ton temps à me sauter dessus et à me garder dans tes bras. Clyde, n'as-tu toujours pas compris que c'est ce à quoi j'aspire ? Si tu m'avais écouté, jamais je ne t'aurais laissé t'éloigner de moi toutes ces journées. J'aurais pu avoir confiance à nouveau en l'humanité, en toi, et en mon corps beaucoup plus rapidement. Cependant, ne voulant pas laisser cette pensée passer, je me contente de hocher la tête, et de te donner raison.

"Peut-être."

Rapidement, nous voilà dans l'avion qui ne tarde pas à décoller. Pour moi qui suis toujours très en avance, je dois dire que c'est aussi très agréable de ne pas avoir à attendre trop longtemps. Tu sembles amusé par le fait que j'ai effectivement évité que tu entendes notre destination. Ton baiser me fait baisser les yeux, parce que je n'y étais pas préparé, parce que j'ai l'impression qu'on nous regarde, et surtout parce que je ne suis pas prêt.

"Absolument pas, je viens seulement d'y penser."

N'a-t-il vraiment jamais pris l'avion ? Ses questions m'interrogent. Ou alors nous ne voyageons pas dans les mêmes compagnies, ou en même classe. Je n'ai pas le temps de répondre que l'hôtesse est déjà là pour nous demander si nous préférons le poulet, le poisson ou le repas végétarien. Sans réellement réfléchir, je choisis la troisième solution, avec un verre d'eau.

"Tout aborder ? Vraiment ?"

Je regarde autour de moi, et baisse la voix.

"A ce propos, il faudra sans doute que tu évites de m'embrasser en public dans le pays dans lequel nous allons." Les pays, en réalité. "Je suis désolé."

Je me sens si faible, si brisé, que c'en est insupportable que ce soit à toi d'en payer le prix. Je sais aussi que tu ne voudrais pas que je me force, et le fait que tu m'embrasses sur la bouche alors que je me sens encore si éloigné de toi. Je me sens forcé à accepter une situation que je ne réalise pas encore... Sans parler des éventuelles mauvaises réactions qu'un pays homophobe en devenir peut générer.

"Oui, je savais."

Évidemment.

"D'ordinaire, je préfère très largement le train, moins polluant surtout... Mais au Canada, nous n'avons pas vraiment le choix. Oui, j'ai beaucoup pris l'avion. Le travail humanitaire se fait partout dans le monde. Aider les animorphes aussi."

Cependant, je n'aime pas vraiment l'odeur, le bruit omniprésent, le stress latent des passagers impressionnés, l'impatience des autres. Raphael est l'archange du voyage, j'ai toujours préféré quand le déplacement faisait partie intégrante de l'aventure, et pas seulement une phase pénible du voyage qu'il faut passer avec le plus d'efficacité possible.

Je secoue la tête, amusé, et fais un geste vague de la main.

"C'est ton anniversaire, tu peux me poser toutes les questions que tu veux, sans tabou, sans retenue, sans rien... et tu me demandes si je prends souvent l'avion ? Tsss... Clyde, tu peux faire mieux que ça, j'en suis persuadé."

Jeu 15 Fév 2024 - 22:17
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"Tout aborder ? Vraiment ?"

Je hoche la tête avec un air solennel de circonstance que mon sourire en coin vient rapidement chasser en te voyant regarder autour de nous. Crains-tu que je ne parle trop fort lorsque nous aborderons certains sujets plus intimes ?

"A ce propos, il faudra sans doute que tu évites de m'embrasser en public dans le pays dans lequel nous allons."

Ah. J'accroche ton regard de mes yeux bleus tandis que dans mon esprit je raye mentalement de -très- nombreuses destinations tandis que d'autres viennent au premier plan de mes pensées : continent Africain, Moyen-Orient, pays de l'Est... la liste défile rapidement alors que tu t'excuses dans la foulée.

"Je suis désolé."

Je te souris, un sourire tendre qui se veut aussi compréhensif que ce que je ressens à cet instant.

- Ne le sois pas, ça reste un bon voyage puisque nous le faisons ensemble, et cela m'apprendra à être un peu moins expansif de ce côté-là, au moins en public.

Un peu de discipline n'a jamais tué personne. Tu savais, me réponds-tu... pour les avions ou pour le fait que Superman l'ai dit ? Probablement les deux, après tout l'homme d'acier est un modèle de vertu qu'un homme de vertu tel que toi ne pourrait qu'admirer.

"D'ordinaire, je préfère très largement le train, moins polluant surtout... Mais au Canada, nous n'avons pas vraiment le choix. Oui, j'ai beaucoup pris l'avion. Le travail humanitaire se fait partout dans le monde. Aider les animorphes aussi."

Tout comme traquer les chasseurs, mais je préfère largement tes motivations aux miennes et hoche ainsi la tête avec un sourire approbateur. C'est étrange parfois de songer que pendant que j'arpentais le monde pour ôter des vies, toi tu l'arpentais pour en sauver. C'est dans ces moments-là que je regrette de ne pas t'avoir rencontré plus tôt, au tout début de mon périple par exemple. Je suis sûr que tu aurais trouvé les mots pour apaiser ma colère et ma peur, mais sans doute qu'il fallait que tout ça arrive pour que nous soyons ensemble, ici et maintenant. Je préfère chasser ces pensées et me concentrer sur notre discussion.

"C'est ton anniversaire, tu peux me poser toutes les questions que tu veux, sans tabou, sans retenue, sans rien... et tu me demandes si je prends souvent l'avion ? Tsss... Clyde, tu peux faire mieux que ça, j'en suis persuadé."

J'éclate de rire et hoche un peu la tête machinalement. C'est vrai que d'ordinaire j'aurais sauté sur l'occasion, je ne sais pas ce qui m'arrive, mais pas question de laisser ça contin... J'entends le petit son de mon cellulaire me disant que j'ai un message et je le porte à mon regard avant de te le traduire.

- C'est mon frère James. C'est en finnois, il dit : "Joyeux anniversaire frangin ! Alors ça fait quoi de prendre un an de plus en étant toujours le plus vieux de nous deux ? Je suis passé chez toi mais tu n'y étais pas, j'imagine que tu es avec ton cher et tendre. Passe-lui le bonjour de ma part et profitez bien de cette journée en amoureux !" Il a mis un smiley et il a rajouté "Je t'aime frangin, dis-moi quand tu seras dispo, quand VOUS serez dispos, des bisous !"

Je secoue la tête et met mon cellulaire en mode avion pour ensuite le ranger rapidement avant qu'on ne me le fasse remarquer. Je soupire puis reporte mon attention sur toi avec un léger sourire en coin.

- Revenons-en à nous. Tu dis que je peux faire mieux que ça et c'est vrai, mais il y a tellement de questions que je ne sais pas par laquelle commencer. Hmm...

Réfléchir, réfléchir, réfléchiiiiiiir...

Ting !

- On va commencer par les bases alors : quand tu étais enfant, est-ce que tu savais déjà que tu voulais devenir prêtre ou bien c'est arrivé plus tard ? Et si tu devais faire un autre métier que prêtre ou dans l'aide humanitaire, un... disons un métier plus capitaliste, ça aurait été lequel ? En-dehors de médecin-sauveur-de-vies, je précise parce que je te connais et même si médecin ça paye bien, ça reste très humanitaire comme travail.

Je souris, je m'amuse un peu de commencer par ces questions en apparence bateau mais qui vont me permettre de cerner un peu mieux ta pensée et tes aspirations propres. Bon, te connaissant je dirais que botaniste aurait été ton truc, mais j'ai parlé de métier capitaliste, pour faire un minimum de profits. Ça ne veut pas dire qu'il faut choisir quelque chose de négatif pour autant, cela dit je ne sais pas si mon intention est très claire. Je baisse d'un ton pour la question suivante.

- Et sur un sujet plus personnel mais avec un peu de science-fiction : si les hommes pouvaient porter un enfant, dans le sens avoir une grossesse, est-ce que tu voudrais être celui qui le porte ou bien tu préfèrerais que ça soit moi ?

C'est déjà plus perturbant comme question, j'en ai conscience, mais là encore ça va permettre d'ouvrir un dialogue sur des sujets assez importants, quand bien même effectivement nous n'aurons peut-être jamais notre propre enfant génétiquement parlant... encore que l'idée d'une mère porteuse peut effleurer l'esprit, mais je ne suis pas à l'aise avec l'idée qu'une femme soit privée du petit être qu'elle a aidé à mettre au monde. Je peux remercier ma mère pour ça j'imagine, j'ai toujours respecté les femmes grâce à son enseignement et à celui de mon père. Bref, assez digressé, tes réponses sont de loin bien plus intéressantes, tout comme tes réactions qui me tirent un irrépressible sourire. Je sens que ces vacances vont me plaire. Non... elles me plaisent déjà.


@Raphael Strano
Mer 21 Fév 2024 - 15:54
Clyde Laaksonen
Clyde Laaksonen
Neutre
Pseudo : Ketro
Faceclaim : Michael Fassbender
Crédits : Moi + Pinterest + Tumblr
Multicompte(s) : Marilou Saitou - James Laaksonen
Date de naissance : 06/12/1982
Age : 41
Âme soeur :
  • Je l'ai trouvée

Statut civil : Conquis
Marque : "Citius, altius, fortius" - écrite le long d'une côte sur le flanc droit
Gif : Ut ameris, amabilis esto Totb



Ut ameris, ama




Cela va sans dire que je me sens horriblement coupable quand je te demande de ne plus m'embrasser. Je ne peux pas m'empêcher de te présenter mes excuses. Je suis… je ne sais pas ce qui m'arrive. J'ai encore en tête des images très nettes de toi avec une autre personne. Parler nous fera du bien. J'espère. J'ai confiance en toi. Je ne sais pas ce que mon esprit est en train de me faire, mais je n'aime pas ça. Je suis en train de ressembler à tous ces membres de couple que je prenais en pitié parce qu'ils ne pouvaient pas s'empêcher d'imaginer le pire. Est-ce cela le grand secret des âmes-sœurs ? Petit à petit, je m'ouvre à toi, pour que tu lises en moi comme j'ai envie de trouver des réponses.

”Non, je t'en prie. Reste expansif… mais peut-être pas physiquement. Tu as tes mots pour me séduire. Je suis à toi et tu me sais.”

C'est ma raison d'être à présent. Être à toi. Te rendre heureux. J'ai un sourire tendre à cette pensée, pour toi. Je ne peux pas nier un frisson irrépressible naître en moi. Tu sais que je ne suis pas prêt. Je sais que tu as du mal à attendre. Pourtant, nous retrouver tous les deux, intime, l'un et l'autre me paraît dangereux et excitant tout à la fois.

Ton éclat de rire, dont je me délecte, est trop rapidement remplacé par le bruit de ton téléphone qui se fait connaître. Je grimace parce que c'est contraire aux règles de l'avion. Tu me lis le message de ton frère et je dois dire être assez surpris qu'il n'y pense que maintenant. J'essaie de ne pas trop te foudroyer du regard, tu ne m'appartiens pas, après tout. Cependant, c'est sur un ton un peu tendu que je te réponds.

”Quand il le souhaite. Je suis disponible tout le temps.”

Cela me ramène à ma propre inutilité, et cela me fait baisser les yeux un instant. Cependant, je reviens rapidement vers toi et te fais un sourire encourageant. Oui, tu peux me poser toutes les questions que tu veux, naturellement.

Les bases ? Il me semble que nous les avions déjà abordées. Cependant, tu me poses une question que tu ne m'as jamais réellement posée et je me rends compte que de savoir cela sur toi m'intéresse aussi. Tu as tes raisons d'avoir fait ce que tu fais, et tu n'as pas à te justifier ni à t'expliquer, mais les règles ont changé…

”J'ai toujours su que je voulais être prêtre. Ma mère adoptive étant une bonne-soeur, j'ai toujours été poussé vers cette voie.” Tu le verras quand tu la rencontreras. ”J'ai eu une éducation religieuse très poussée, et on m'a toujours enseigné à penser par moi-même. L'idée n'était pas d'apprendre la bible par cœur, mais de la comprendre. Si c'est dans la bible, c'est qu'il y a une raison, mon but était de comprendre cette raison.” sans réfléchir, je commence à faire des gestes. ”Cette envie d'aller au bout des choses, cette volonté d'expliquer le pourquoi du comment, tout cela m'a permis d'apprendre assez loin des sentiers battus et de lieux communs et de savoir ce qui est bon, réellement bon.”

Seconde question… plus compliqué, celle-ci… j'hausse un sourcil au terme ‘capitaliste’.

”Je ne pense pas que j'aurais pu. Je suis assez admiratif de ceux qui arrivent à travailler pour de l'argent exclusivement et qui ne pensent plus qu'à leur vie privée une fois chez eux… Tu veux parler d'un ‘vrai’ travail ? Je pense que j'aurais été un éducateur spécialisé dans le handicap. Sinon, j'aurais sans doute vendu des plantes carnivores.”

Enfin, la dernière question m'arrache un rire nerveux et surpris. Si un homme pouvait être enceint ? Pour moi, cela a toujours été l'apanage des femmes, et cela le restera toujours. C'est très étrange pour moi de penser qu'on soit assez présomptueux pour leur voler ce rôle… mais ce n'est pas la question. Je me tourne entièrement vers toi.

”Hé bien… je n'aime pas l'idée qu'on sache que je suis en couple et que ce soit marqué sur mon physique, ni celle de me faire tripoter par tout un tas de médecins dans les endroits les plus intimes possibles… mais si cela signifie que c'est toi ou moi, alors je préfère que ce soit moi. Je me sentirais inutile si je te voyais vomir tripes et boyaux.”

L'avion se met à vibrer et ma main attrape la tienne. Je me mets à parler plus bas, mais très vite.

”Et toi ? Tu voulais faire quoi comme métier avant que tout ne bascule ? Est-ce que tu voudrais porter ou que je le fasse et… comment tu aurais aimé que cela se passe entre nous ? Est-ce que tu voudras bien m'aider à trouver ma marque… je sais que je l'ai et que je ne devrais pas en douter mais j'aimerais savoir où elle est et ce qu'elle dit.”

J'ai fermé les yeux, sans le réaliser pleinement. Je les ouvre, lentement, pour te regarder. Notre lien me paraît d'une limpidité exceptionnelle. Je me tiens à la porte de ton esprit, non pas devant, mais appuyé contre. Si tu l'ouvres, je tomberai à l'intérieur.


Jeu 22 Fév 2024 - 18:30
Raphael Strano
Raphael Strano
Pro-animorphe
Pseudo : Shenzy
Faceclaim : Joaquin Phoenix
Crédits : Mwaaa
Multicompte(s) : Rafibouc / Jakemouton / Kokolanthes / Baltyvautour
Date de naissance : 21/09/1987
Age : 36
Âme soeur :
  • Je ne la recherche pas

Statut civil : Célibataire
Marque : Introuvable
Animal : Bouc noir
Gif : Allez ! Viens !
Occupation(s) : Prêtre


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