Je ne soupire pas et ne laisse rien paraître mais en cet instant, en voyant Mills me suivre, j’ai très envie de lui casser les genoux pour qu’il reste où il est. Ne peut-il pas aller faire ce qu’il était venu faire et me lâcher la grappe ? Je suis à deux doigts de l’envoyer bouler gentiment quand il m’interroge. En plus d’être collant, voilà qu’il s’amuse à jouer à l’inspecteur de police ? Je fronce les sourcils et inspire.
« La moindre des choses, quand on veut obtenir des réponses, c’est d’abord de répondre à celles qu’on nous a posées. » Je me retourne pour l’observer. Qu’il ne pense pas que j’ai oublié son esquive quand je l’ai interrogé quelques minutes après notre rencontre. « Quand vous m’aurez répondu, peut-être que j’envisagerai de faire de même. »
Merde à la fin. Je tourne de nouveau les baskets et le laisse en plan. Du moins, c’est ce que j’aimerais. J’observe alors les environs, moins discrètement qu’à mon arrivée, faisant comme si j’avais tous les droits de venir sur ce tournage. Dans un sens, c’est un peu le cas…
Du coin de l'œil, je vois quelques personnes qui s’agitent un peu. Affolés ? Ou juste stressés par ce qui se passe sur le plateau ? J’y connais absolument rien dans ce domaine mais faute de mieux, je m’y approche. Dans le pire des cas, il y aura bien quelqu’un qui saura où se trouve le type que je cherche.
En continuant ma route, je vois un objet qui m’attire aussitôt. Pas de doute possible. Je m’y approche naturellement et fini par me baisser pour refaire le lacet de ma basket droite. C’est l’excuse toute conne mais j’ai vraiment des lacets. J’attrape alors la cartouche avec mes gants et serre les dents en voyant la couleur à l'intérieur : orangé. Du sérum ? Ici ? Impossible. Ou pas ? Qu’est-ce qui peut bien se passer ? Quel est donc l’incompétent qui l’a faite tomber ? Un chasseur ? Il y en aurait d’autres ici ? Et pour quelle putain de raison ? Et puis, je n’ai pas souvenance que des armes aient été données récemment aux chasseurs pour ce genre de cartouches. Je la glisse dans ma chaussure et me redresse. Je ne me souviens pas avoir entendu de coup de feu et la cartouche n’est pas chaude. Je range mon petit colis dans mon sac à dos pour avoir les mains libres à partir de maintenant. Après un tour d’horizon, mon regard se pose sur une caisse en train d’être emmenée, un peu plus loin, dans une sorte de hangar. Est-ce que j’ai le droit d’aller jeter un coup d'œil ? Absolument pas. Est-ce que ça va m’arrêter ? Sûrement pas.
J’entre alors dans ce qui semble être un espace de tournage. Deux personnes sont en pleine lumière. Des acteurs ? Sûrement et visiblement, pas celui que je cherche. Evidemment. Puis, j’aperçois d’autres individus un peu plus à l’écart et vu le regard qu’ils lancent, j’imagine qu’il faut garder le silence car il y a une scène en train d’être répétée ou tournée. Ok ok, je n’avais pas l’intention de faire du bruit de tout façon. Je repose mon regard sur la caisse. Surveillée ? Ou parce qu’elle va bientôt être servie pour la scène ? Ok. Avec ce qui se trouve dans ma chaussure, ça me plaît. Du coup, avec tout l’aplomb et l’assurance propre à mes années de chasseuse, je me pointe à côté de la caisse. Quand je pose la main sur la caisse, l’homme m’arrête dans mon geste et me demande ce que je fabrique.
« Je dois m’assurer que tout est prêt pour la suite. Arrête de me faire perdre mon temps. » Je lâche, pas très fort, comme si je le connaissais -ce qui n’est absolument pas le cas.
Il hoche la tête, retire sa main de mon poignet -merci bien- et me murmure de me dépêcher. J’aime pas ça. Mais j’ouvre la caisse pour y découvrir une arme. Un fusil. Sans le sortir de la caisse -faudrait pas créer un mouvement de panique- mais en le manipulant un peu discrètement, je dirais que c’est un vrai. Merde. Le saboter maintenant ? Impossible avec le mec à côté de moi. Alors je vais me montrer patiente et observer les environs.
Il va bien y avoir quelqu’un qui va se prendre les pieds dans ces espèces de gros câbles non ? Mills, pourriez-vous vous rendre utile et aller vous écraser sur l’une de ces caméras ? Vous seriez aimable… Histoire que l’attention soit attirée ailleurs.
Je referme la caisse et lui signifie du regard que c’est ok avant de m’éloigner un peu et de me mettre en retrait. A la moindre occasion, à la moindre distraction du type, je tente de bousiller l’arme. Pas question qu’elle soit utilisée si je ne connais pas ce qu’il y a dans les cartouches.
(c) mr.chaotik
Résumé:
Annasta quitte les loges pour se diriger vers l'espace de tournage -là où il semble y avoir le plus d'animation. En route, elle tombe sur une cartouche contenant un liquide orangé, (elle suppose le sérum et ça ne lui plaît pas), qu'elle ramasse discrètement et la glisse dans sa basket. Suivant ce qui ressemble à une cargaison (celle d'où vient la cartouche ?), elle se fait passer pour un membre du staff (?), en tout cas, quelqu'un qui doit s'assurer que le contenu de la caisse soit opérationnel pour la suite (gros bluff qui fonctionne). Elle découvre un fusil qui a l'air réel d'après ses premiers coups d'œil. Elle compte le rendre inutilisable... Mais encore faut-il que quelqu'un attire l'attention du type qui surveille la caisse. MILLLLLS !
Statut civil : CélibataireMarque : "La douleur s’ancre autour de moi" inscrite sur la voute plantaire droite.Gif : Occupation(s) : Médecin légiste
- Hé, mec. Tu m'as d'mandé conseil tout à l'heure. En v'là un, et çui-là l'oublie pas : garde les yeux et les esgourdes bien ouverts, parce que ça va p't-êt' êt' le bordel dans pas longtemps....
Je regarde l’homme face à moi. Un acteur, un vrai. Un animorphe aussi, une proie. Mon regard se porte un peu partout. Je vois Constance un peu plus loin tendue, le regard un peu apeuré, mais aux apparences calmes. La mère et la petite dame blonde, Alice, parlent ensemble. Des gens s’affairent, du matériel bouge, d’autres gens se regardent – nerveusement ? De manière complice ? – et un peu plus loin je vois une femme blonde inspecter une caisse. Mon odorat ne me sert à rien. Trop de plastique, de poussière, de gens… les odeurs se mélangent. Mais ce sentiment ne part pas. Cette sensation de danger, d’être épié, d’être piégé. Et j’ai passé bien trop de temps en Allemagne à ignorer cela. Alors je me retourne vers Frank, doucement, et je lui dis très calmement à voix basse mais fermement et avec un sourire absolument charmeur pour tromper les gens autour de nous.
« On va tous les deux se lever de ce banc, comme si c’était la chose la plus normale à faire. On va aller vers votre assistante, qui va normalement aller vers nous. Avec un peu de chance la dame blonde, Alice, la mère et l’enfant vont nous voir et vont aussi venir à notre rencontre. Et on va s’en aller. »
Simple comme bonjour. Alors je me lève et fait un signe à Frank d’en faire de même. Je le laisse passer devant moi. Un loup responsable de sa meute se met toujours derrière pour éviter de perdre le moindre membre de sa meute. Et ils étaient ma meute, mes protégés pour l’instant. Ces animorphes proie étaient sous ma responsabilité. Ils n’avaient rien fait pour le faire, mais moi j’avais été éduqué ainsi : protéger ceux qui ne savent potentiellement pas se protéger. Protéger les siens, au sens large et varié. Alors c’est ce que j’allais faire. Avec mon air le plus polis, et en appuyant mon accent pour le côté exotique (va savoir pourquoi un accent allemand est vu comme exotique), je lance :
« On va vite relire notre script ensemble, le temps que votre équipe règle ses soucis. Comme ça vous serrez au point pour commencer à filmer. »
Après tout, quoi d’autres imaginer qu’un souci technique quand sur un plateau de tournage les caméras de filment pas et personne ne se met réellement à travailler. On passe quelques personnes qui essayent de nous dire de nous rasseoir mais je les rassure bien vite : on revient tout de suite. On s’avance vers Constance, ma main dans le bas du dos de Frank. Non pas pour le forcer, mais pour m’assurer qu’il reste sauf près de moi.
Soudain une alarme retentit et derrière moi une voix s’élève, assez paniquée. Un homme dans la direction de la dame blonde à la caisse crie :
« LE FEUX ! IL Y A LE FEUX A UNE DES CARAVANES ! IL FAUT EVACUER. »
Il ne m'en faut pas plus pour pousser Frank plus fort et partir dans l'autre direction, essayant d'embarquer tout le monde avec moi.
RESUME:Marcus veut se barrer avec les autres animorphes qu'il considère être sous sa protection
Pseudo : ChristieFaceclaim : Harrisson FordCrédits : maytheavatarsbewithyouMulticompte(s) : Camélia DeauclaireDate de naissance : 13/07/1988 Age : 36Âme soeur :
Je la recherche
Statut civil : CélibataireMarque : Flanc droit - non lisibleAnimal : Loup GrisOccupation(s) : Cadre chez Porsche
Elle m’avait remise à ma place bien sec. Mais je ne me laisser pas avoir pour autant. Je m’avouais vaincu un instant, la laissant avancer seule, avant de me diriger globalement dans la même direction qu’elle. De loin, entre d’autres caravanes je la vis faire ses lacets et m’arrêtais un instant, avant de reprendre ma filature. Pourquoi je la suivais ? Parce que quelque chose clochait. Est-ce que je me sentais mal de le faire en cachette ? Oui. Était-ce nécessaire ? Je n’en sais rien mais c’est comme ça qu’ils le font à la télé. L’adrénaline face à l’interdit et l’inconnu de cette situation commençait à emplir mes veines. Mais qu’est ce que je faisais ici ? Un groupe de personne me croise, je me prends les pieds dans des câbles et je finis un instant par me perdre sur ce plateau. Plus de signe d’Annasta. Je regarde autour de moi, certaines personnes passent mais trop occupées pour me parler.
Je marche un peu à gauche à droite, avant de finalement la voir au détour d’un bâtiment. Je me recule et l’observe de loin de ma cachette. Elle arrête une caisse et exige de voir le contenu d’une voix assez forte et autoritaire. Elle est dans le coup ? mais le coup de quoi ? Et c’est quoi ce ‘pour que tout soit prêt pour la suite’ ? Je me mets sur la pointe des pieds mais je n’arrive pas bien à distinguer ce qu’il y a dans la caisse. Il faudrait que je me rapproche. Quelque chose me dit que ce n’est rien de bon alors de manière extrêmement impulsive…
Je baisse un levier que je vois un peu plus loin : une alarme incendie. Une sirène retentit. Pas très fort ni très loin, surement juste une petite alarme très localisée. Mais ça suffira. Je m’élance alors et crie :
« LE FEUX ! IL Y A LE FEUX A UNE DES CARAVANES ! IL FAUT EVACUER. »
Certains gens commencent à bouger, mais dans quel sens ? Aucune idée, je ne perds pas de temps à les observer. Dans mon élan je m’étais approché de la boite et ici je m’élance et fonce carrément contre, la faisant basculer et renversant sont contenu au sol, me renversant avec au passage. Le gars qui tenait la boite se rue vers moi mais trop tard, le contenu est visible et au sol.
Des Armes…
RESUME: Jimmy suis Annasta, la voix déballer une caisse et est suspicieu. il déclenche une alarme, il crie au feux et profite de la diversion pour renverser la caisse au sol en se jettant contre. Les armes et Jimmy trainent au sol, éparpillées.
Pseudo : Jimmy MillsFaceclaim : Misha CollinsCrédits : TagMulticompte(s) : Camélia - MarcusDate de naissance : 20/08/1974 Age : 50Âme soeur :
Je l'ai trouvée
Statut civil : CélibataireMarque : Devenue lisible juste avant l'évent été 2024Occupation(s) : Scientifique en bio génétique
Et... ACTION !
Le Plateau
Une alarme retentit d'un coup. Il s'agit d'une alarme localisée qui semble diriger un peu tout le monde vers le plateau... Personne ne semble avoir compris ce qui se passait et à présent que l'alarme est donnée, tout le monde est prié de rejoindre le point de ralliement en sécurité.
Du moins, normalement, cela aurait dû se passer ainsi si une caisse pleine d'arme ne s'était pas renversée dans la foulée. La panique, peu à peu, s'installe partout.
"Qu'est-ce qui se passe ?" "Ramassez ça !" "Personne ne bouge !" "Vous êtes dingues, on a des protocoles de sécurité !"
L'alarme s'arrête après un très long moment alors que @Hector Diaz et @Charlie Marsh rejoignent l'endroit qui est devenu un chaos total... potentiellement accompagné de plusieurs autres.
Évent de l'été 2024.
Vous pouvez poster dans l'ordre que vous voulez. N'hésitez pas à venir poser vos questions à votre MJ en cas de souci ou de doute. Des messages courts où l'action est privilégiée sont préférables. Vos personnages ont tout à fait le droit d'en appeler d'autres, de prévenir la police, ou d'envoyer des messages. Pendant cet évent, il n'y a aucune limite (à moins que le MJ ne vous informe que vous entrez en zone dangereuse). Soyez cohérents, soyez aventureux, amusez-vous.
Alice ne savait pas trop comment gérer les choses. Elle se trouvait dans un endroit où elle ne savait pas exactement comment elle était arrivée là et pour quelle raison on l'y avait laissée. Dans cet endroit bizarre, quelqu'un avait essayé d'emmener un enfant loin de la vigilance de sa mère, et il semblait que tout était confus. Elle ne savait pas trop pourquoi les choses se passaient de cette façon, mais il était certain qu'il y avait quelque chose d'anormal dans tout ça. Il était probable que ça n'avait rien à voir avec un tournage ordinaire et qu'il y avait quelque chose derrière. Son expérience auprès de la police lui avait donné de la curiosité, et un peu d’instinct pour ces choses là.
Elle restait donc sur ses gardes, et elle gardait un œil sur Elliott et tout ce qui se passait, sans pour autant insister auprès de sa mère qui ne la connaissait que peu. Elle ne tenait pas plus que ça à la bousculer, mais après ce qui s'était passé, et avec ce sentiment bizarre qu'il y avait un problème, la demoiselle avait envie de surveiller les choses. Donc, elle surveillait. Et elle avait un peu les sens en alerte quand elle entendit un cri. Il y avait des armes, il y avait du danger, il fallait évacuer ou rejoindre un point de ralliement. Elle n'avait pas bien compris ce dernier point de détail. Mais elle se tourna vers les autres personnes qui se trouvaient à proximité d'elle.
« Nous devons partir au plus vite ! A priori, c'est dangereux par ici ! Dépêchons-nous ! Il ne faudrait pas que Elliott soit en danger ! »
Elle échangea un regard avec Loviisa en espérant que celle-ci l'écoute. Il était vrai qu'elle n'avait aucune autorité pour l'inciter à suivre les directives, mais elle avait commencé à s'attacher à la mère et au fils et elle n'avait pas envie qu'il se retrouve en danger. Prête à les soutenir s'il décidait de la suivre, elle se rendit au point de ralliement en étant rassurée de voir que la majorité des gens se trouvaient là aussi. Il restait quand même à s'assurer que ce n'était pas un piège. Elle aperçut soudain une caisse remplie d'armes alors que des cris retentissaient pour dénoncer leur présence. Ce fut seulement à ce moment-là qu'elle songea à son téléphone et qu'elle essaya de voir si elle ne pourrait pas contacter quelqu'un en urgence.
Résumé:
Alice commence à se dire qu'il y a quelque chose de louche. Au moment où l'alerte est lancée, elle essaie d'entraîner Loviisa et Eliott. Elle remarque les armes et veut chercher un moyen de contacter ses collègues policiers.
Pseudo : Kathleen Faceclaim : Olivia Newton-JohnCrédits : KathleenMulticompte(s) : /Date de naissance : 20/05/2003 Age : 21Âme soeur :
Je la recherche
Statut civil : CélibataireMarque : Ensemble... Ensemble... Ensemble... Au niveau du cœur. Animal : LapinGif : Occupation(s) : Assistante administrative - Etudiante en informatique
J’arrachai mon fils des griffes de la maquilleuse, ou de l’habilleuse, je ne savais même plus qui était cul. Cette alarme, je n’aimais pas ça. Pas ça du tout. Je le portais aussitôt vers le point de sécurité et mes yeux tombèrent sur les armes. Mes bras se refermèrent encore plus fort sur mon fils qui s’était mis comme un petit koala autour de moi, solidement accroché à moi. Des armes. Je me sentis devenir livide et la voix de mon tout petit résonna à mon oreille en norvégien. Il voulait savoir ce qu’il se passait. Je reculai, lentement alors que les portes se refermaient. Oh non… Non… Non… Je reculai encore alors que le réalisateur voulait visiblement tourner. Tirer dessus. Mon fils.
Alice. Je tournai la tête vers elle et regardai mon fils avec angoisse avant de hocher la tête.
« On y va. »
Et si je devais faire diversion pour sauver mon fils, je le ferais, je le déposai au sol avant de prendre son visage entre mes mains et lui désigner Alice en lui parlant en anglais pour qu’elle comprenne.
« Si tu me perds, tu restes avec Alice. Tu as compris ? »
Il hocha la tête et ses yeux se remplirent de larmes alors qu’il saisit ma main pour la serrer avec force. Il ne voulait pas me lâcher la main. Les portes, il fallait un autre passage. Il fallait que je trouve un moyen de sortir ! Je saisis mon téléphone en composant le numéro d’urgence pour personne malentendante. J’envoyais aussitôt un message en indiquant toute la situation aux services d’urgences. Il ne fallait pas que je reste là et Eliott encore moins. Je le passai derrière moi, entre Alice et moi, en reculant vers l’une des portes pour essayer de l’ouvrir en faisant signe à Alice de venir avec moi.
« Est-ce que vous voyez d’autres sorties ? »
Mon fils, le protéger. Si seulement j’avais été un ours.