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Douloureux départ [PV Raphael]
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Avec le balai ? Je t'écoute et rigole un peu, t'imaginant faire ainsi seul dans l'église, et pour le coup j'avoue que j'envie ce balai même si lui n'a pas de bras pour t'enlacer comme je l'ai fait juste avant. Le fait que tu acceptes qu'on remette ça me réchauffe un peu plus le cœur tandis que nous récupérons nos verres pour trinquer ensemble.

"Alors, à quoi on trinque ? Aux adieux que tu réussis définitivement mieux que moi ? Cependant, je me vois mal proposer à mes ouailles d'aller en boite de nuit au moment d'enterrer leurs défunts. De plus..."

Le rire que je commençais à avoir meurt dans ma gorge lorsque tu fais un bond de côté après qu'une femme ai posé la main sur toi, accompagnée par deux de ses amies qui nous demande si nous devons danser. Je vais pour répondre que tu m'es réservé pour ce soir mais tu me prends de vitesse et je tourne vers toi un regard parfaitement étonné.

"Navré, mais il n'a pas fini de se confesser. Voyez-vous, je suis prêtre et je trouve votre mode de vie assez..."

Les femmes détalent et nous partons dans un grand fou rire de concert, irrépressible et qui fait un bien fou.

- Alors ça c'était quelque chose !

Que je parviens à articuler en m'obligeant à arrêter de rire, essuyant le coin de mes yeux tandis que je sens le rire trembler encore un peu dans ma gorge. Ah la tête qu'elles ont fait ! C'était génial !

"Pardon, mais je suis ton révérend attitré cette nuit. Je ne veux personne d'autre."


Mon sourire s'estompe alors que je porte sur toi un regard plus grave, plus touché aussi.

- Moi non plus je ne veux personne d'autre.

Je lève mon verre à ta hauteur, un léger sourire aux lèvres.

- A nous deux et à personne d'autre alors.

Sais-tu qu'égoïstement j'aimerais te garder réellement pour moi seul ? Ton Dieu ne serait probablement pas d'accord, alors je veux bien te partager avec lui, mais hormis ça, personne sur cette terre ne devrait avoir le droit d'être avec toi. Je sais, je prend mes désirs pour une réalité, mais hey, ce soir tout est permis non ? Nous trinquons, yeux dans les yeux, et je bois sans te quitter du regard avant de poser le verre vide sur le comptoir, jetant un coup d'oeil à la montre à mon poignet : il ne reste plus qu'une heure avant que je doive prendre le taxi pour l'aéroport... déjà ? Le temps passe si vite. Je relève les yeux vers toi et souris de nouveau.

- Que dirais-tu de rentrer tranquillement à pied tous les deux ? Je sais qu'on est là que depuis une demi-heure, mais je voudrais passer le temps qu'il reste avec toi au calme plutôt qu'ici dans le bruit, et puis j'ai mes affaires à récupérer.

J'attends que tu reposes ton verre puis passe un bras autour de tes épaules avec un large sourire carnassier et fier à la fois.

- C'est pour ta protection, comme ça personne d'autre n'osera te toucher sans ton accord.

Oui j'en profite et je n'ai pas honte. Nous traversons la foule pour gagner la sortie afin de récupérer nos affaires, et tu peux être certain rien qu'à voir le regard chargé de défi mauvais que j'adresse à tous ceux qui portent leur attention sur toi qu'ils n'ont pas intérêt à tenter quoi que ce soit. Une fois au comptoir je libère tes épaules à regret et renfile mon blouson de cuir, sortant avec toi pour respirer l'air frais du dehors, débarrassé du bruit assourdissant de la musique et de la foule.

- Ahhhhh... y'a pas à dire, j'aime m'amuser mais c'est bien aussi quand c'est fini.

Je te regarde encore, hésite brièvement puis te souris en te proposant mon bras.

- Si Monsieur veut bien se donner la peine.

Dis-je avec un accent guindé exagéré tout en t'adressant un clin d’œil. Peu m'importe si on nous prend pour un couple, moi ça m'ira très bien, à voir si cela te dérange ou non.



@Raphael Strano
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Ex nihilo nihil fit




Un rire, un vrai rire. J'aurais bien aimé penser que ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps, mais celui-ci, avec l'ivresse, cette espèce d'ambiance d'une fin inéluctable. Le fait est que je n'ai rien à te prouver, je n'ai plus rien à prouver à personne, alors je te fais rire, et je ris avec toi. Mon rire s'égraine quand tu me dis que tu ne veux personne d'autre. Cette phrase a un effet très particulier sur moi. Je n'ai pas le temps d'en réfléchir davantage que tu entrechoques nos verres.

"À nous deux, et personne d'autre."

Nous trinquons avec du jus d'orange et à notre égoïsme manifestement mutuel. Si j'accepte de te partager avec le monde, ce n'est qu'à regret, et je soupçonne, sans en être certain, qu'il en va de même pour toi. Ton regard ne me quitte pas et je m'apprête à me détourner de tes yeux sans y parvenir réellement. Finalement, ma sempiternelle gêne ne vient jamais, je ne comprends pas pourquoi. Au contraire, je sens que si je détourne le regard maintenant, ce serait... mal.

"D'accord, rentrons."

Sans savoir exactement pourquoi, je me suis relevé, empressé. Mes yeux ont quitté les tiens pour se poser sur ton bras qui se pose sur mes épaules. Je comprends la volonté de protection, sincèrement, mais je me demande si c'est bien nécessaire. Le poids de ton bras sur mes épaules semble me décharger de tous les autres poids qui s'étaient accumulés pendant des années et dont je ne me rendais même plus compte. Je me redresse sous ton étreinte, presque fièrement, libéré de tout le reste.

Mes yeux reviennent dans les tiens, pour essayer d'y trouver ce qui est à ranger dans la plaisanterie, de ce qui est un réel ressenti.

"Pour ma protection, oui, bien entendu."

Cependant, tu me prives de ton regard pour regarder quiconque pourrait avoir envie de s'approcher de nous. Ton bras qui se retire de mes épaules laisse un froid que même mon manteau long ne parvient pas à combler. J'attrape ton bras tendu, sans réellement y réfléchir. Ce soir, je ne réfléchis pas. Quand tu seras parti, tu me laisseras avec mes questions.

"Effectivement, je te croyais plus endurant."

Un petit éclat brille dans mon regard, un éclat qui ne t'est adressé rien qu'à toi. Les gens ne font plus attention à nous, ou du moins, je ne fais plus attention à eux. D'ordinaire, je me serais inquiété de la moindre allusion, de la moindre œillade, du plus petit flash de photo. Là, avec toi, je ne suis plus quelqu'un de public qui doit faire attention au moindre geste et au moindre mot.

"Avec toi, je veux bien me donner toutes les peines."

Nous marchons pour nous éloigner du monde et je me rends compte que mon pas était un peu empressé. Je m'inquiète, et beaucoup de questions me viennent, mais je n'ai pas envie d'assombrir l'ambiance. Alors quand l'éclairage public se met à décliner et que les étoiles apparaissent, je me décide à te faire la conversation.

"Tu m'as parlé de ton père... Est-ce que tu savais que ma mère adoptive était passionnée d'astronomie ? Petit, je pouvais citer et retrouver absolument toutes les constellations. Sa préférée est Casiopée, juste là. La mienne est la vierge. Elle se retrouve en traçant une ligne imaginaire entre la queue de l'ourse, juste là, et l'étoile Arcturus, ici. Là, on a l'étoile principale de la vierge... Spica. Tu la vois, juste là."

Les lumières de la ville s'éteignent enfin au profit d'une nuit qui fait briller tes yeux.

Raphael Strano
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Je crois bien que tu n'es pas dupe de mon petit manège, mais j'ai la chance que tu sois bonne pâte et bienveillant, et que nous nous connaissions depuis plusieurs années maintenant. L'air frais du dehors fait du bien, tu me taquines et je ris de bon coeur, j'aurais bien envie de te répondre quelque chose de déplacé mais je me retiens de justesse : je ne veux pas te mettre dans l'embarras. A la place je te propose mon bras et cette fois c'est toi qui me réponds quelque chose que pas mal de monde pourrait considérer comme déplacé.

"Avec toi, je veux bien me donner toutes les peines."

Avec toi je pourrais tout donner... et plus encore, mais pour l'instant c'est un sourire que je t'adresse alors que nous nous mettons en route, nous éloignant d'un pas rapide que tu imposes et que je suis machinalement, un peu étonné, avant de comprendre lorsque tu ralentis une fois que nous sommes loin de la foule et du brouhaha de la rue. Évidemment, je comprends, et je souris de contentement d'arriver à te comprendre ainsi sans un mot. Les lumières des lampadaires s'éteignent et il faut moins d'une minute à mes yeux pour apercevoir les étoiles dans le ciel débarrassé de toute pollution lumineuse.

"Tu m'as parlé de ton père... Est-ce que tu savais que ma mère adoptive était passionnée d'astronomie ? Petit, je pouvais citer et retrouver absolument toutes les constellations. Sa préférée est Casiopée, juste là. La mienne est la vierge. Elle se retrouve en traçant une ligne imaginaire entre la queue de l'ourse, juste là, et l'étoile Arcturus, ici. Là, on a l'étoile principale de la vierge... Spica. Tu la vois, juste là."

Je l'ignorais pour ta mère, mais je n'ai aucun mal à t'imaginer, enfant, sage et consciencieux, énumérant les étoiles que tu voyais dans le ciel sous le regard attendri et fier de ta mère. Je crois que c'est à peu près le même regard que je dois avoir tandis que je t'écoute me parler de ce qui m'a tout l'air d'être une de tes passions, ne détournant mon regard que pour zieuter les étoiles que tu me montres, avant de finalement revenir à toi, encore et toujours à toi.

- Oui je vois. Elles sont magnifiques.

C'est toi que je fixe en disant cela, c'est à toi que je souris aussi, avant de reporter mon attention sur le ciel au risque de me dévisser la tête, me rappelant ce que tu m'avais dis un peu plus tôt dans la soirée.

- Un jour je t'emmènerais avec moi dans mon pays. Il y a de magnifiques aurores boréales, je suis sûr que tu adorerais. On pourrait même camper dans un igloo si tu veux tenter l'expérience, même si une bonne tente isolée avec de bons sacs de couchage font tout aussi bien l'affaire.

Je soupire un peu. C'est vrai que la Finlande me manque, mais le Québec c'est bien aussi, il y a quelques similitudes malgré la différence de langue. Je te regarde à nouveau et ne peut m'empêcher de te sourire.

- Je te propose un truc : tous les ans on s'organisera un petit voyage pour visiter un pays différent, en commençant par ceux de nos familles respectives. La première année on ira en Italie rencontrer ta mère, la seconde en Finlande rencontrer la mienne, et pour les autres on aura qu'à se faire une liste en commençant par ceux qu'on a le plus envie de voir ou de revoir. On ne partirait pas longtemps, une ou deux semaines pour ne pas laisser ton église et tes ouailles sans personne trop longtemps. Qu'en penses-tu ?

Mon regard bleu brille malgré l'obscurité qui nous entoure et je sens mon cœur s'emballer dans l'attente de ta réponse. Allez dis oui Raphael, dis oui et on pourra passer du temps ensemble sans rien ni personne pour nous accaparer, tu pourras me faire découvrir ta ville natale avec ses coutumes, me montrer où tu as grandis et comment, et moi je ferais pareil avec toi à Helsinki. Ce sera bien tu verras, et j'ai vraiment envie de partager tout ça avec toi, depuis le temps qu'on se connaît tous les deux.


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Magnifiques, oui. Ce n'est que quand je ressens ce retour à la réalité que je remarque que tu es en train de me regarder. As-tu seulement écouté ce que je disais, Clyde ? Cette idée m'amuse un peu alors que nous nous enfonçons dans le noir. S'il y a bien quelque chose que nous partageons, c'est le fait que nous n'ayons peur de la nuit ni l'un ni l'autre.

"Oui...Un jour."

Intérieurement, je te présente mes excuses pour ce manque de foi envers ce que tu me dis. C'est à peu près la même chose que je t'ai proposé au début de cette soirée et je commence à me demander pourquoi tu as déjà oublié. Je ne doute pas que là, tout de suite, tu veuilles tenir ta parole. Non, je n'en doute pas un seul instant. Cependant, quand tu te seras enfin libéré de tes obligations envers moi, que tu auras goûté à la vie, la vraie vie, avec d'autres personnes sans doute plus intéressantes que moi, tu n'auras pas vraiment envie de revenir me chercher pour qu'on passe une semaine seuls tous les deux. De plus, si je déserte déjà deux semaines par ans mon église, je doute de pouvoir le faire plus d'une fois par an. C'est quelque chose de très peu su, mais les prêtres n'ont pas beaucoup de vacances.

Malgré tout, tu essaies, et cela me fait sourire. Ta proposition me fait sourire. C'est évident que nous ne vivons pas dans la même réalité, toi et moi. Tu as du temps, de l'argent, tu es libre de faire ce que tu souhaites... Et moi, je pense que tu ne reviendras pas tout de suite. De plus, tu peux faire énormément de rencontres chez toi. J'inspire sentant ton insistance sous-jacente presser ma réponse.

De toute façon, la question ne se pose pas. J'en ai envie, et ça ne m'engage absolument à rien présentement.

"Tu risques de ne pas pouvoir me suivre dans mes voyages. Je ne pars que très rarement en vacances et j'aime bien faire beaucoup de choses en très peu de temps."

Surtout si nous allons voir mes mamans... Déjà, elles vont commencer par essayer de savoir par des moyens à la subtilité douteuse quelle est notre relation exactement. Puis, elles essaieraient de nous faire prendre cinq kilos par jours chacun, ensuite seulement, elles nous laisseraient tranquillement visiter la ville. Je te regarde un instant en me demandant si réellement, tu veux partir avec moi, ou si tu veux cacher ta peine. Dans un cas comme dans l'autre, je me dois d'être là pour toi.

"D'accord. Notre prochain voyage sera à Rome, puis nous verrons si tu souhaites réitérer l'expérience avec moi. Nous pourrons voir pour visiter d'autres villes, tant que nous serons en Europe."

Nous marchons tranquillement jusqu'à ce que notre route soit coupée par un raton-laveur qui nous regarde étrangement avant de continuer de trottiner. Je pense que je ne m'habituerai jamais à ces animaux aussi curieux de nous que nous envers eux.

"... juste… pas à la fin de l'été, s'il te plaît. Nous partons quand tu veux dans l'année, mais pas fin septembre."

Cette période est ma période où je m'isole et où je ne peux emmener personne avec moi, où je ne dois pas emmener quiconque. Nous avançons tandis que le soleil se lève à l'horizon, déjà, et en même temps pour une latitude comme Montréal, ce n'est pas étonnant. Je lève mon nez aux étoiles qui n'ont jamais été aussi scintillantes, me semble-t-il. D'ailleurs, ton coup de téléphone me paraît tellement loin en cet instant que j'ai de la peine à m'imaginer qu'une seule nuit s'est écoulée depuis.

"Hé bien, quelle soirée ! J'espère avoir été à la hauteur de tes espérances."


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"Tu risques de ne pas pouvoir me suivre dans mes voyages. Je ne pars que très rarement en vacances et j'aime bien faire beaucoup de choses en très peu de temps."

- Ça ne me dérange pas, et puis on alternera à celui qui guidera d'un pays à l'autre.

Je me ferais ainsi à ton rythme et tu te feras au mien, on apprendra ainsi plus de choses encore tout en s'amusant. Tu dois me trouver insistant, mais étrangement j'ai envie de te faire donner ta parole pour cet engagement, pour ce souhait de voyager ensemble qui sous-entend également que, oui, je vais revenir, ne serait-ce que pour toi. Une promesse ça aide aussi à se rappeler que l'on a des attaches quelque part, ou à tout le moins auprès de quelqu'un, et j'ai vécu suffisamment longtemps seul pour ne pas apprécier à sa juste valeur les quatre années qui viennent de s'écouler.

"D'accord. Notre prochain voyage sera à Rome, puis nous verrons si tu souhaites réitérer l'expérience avec moi. Nous pourrons voir pour visiter d'autres villes, tant que nous serons en Europe."

Mon sourire est revenu à la charge tandis que nous poursuivons notre route, ne nous arrêtant que lorsqu'un raton laveur traverse devant nous, non sans s'arrêter pour nous observer. Je tente de percevoir sa nature mais il ne semble pas être un animorphe, juste un animal intrigué et curieux, qui repart sans demander son reste. Amusant.

"... juste… pas à la fin de l'été, s'il te plaît. Nous partons quand tu veux dans l'année, mais pas fin septembre."

Je reporte mon attention sur toi puis hoche la tête. Oui, c'est vrai qu'à cette période de l'année tu as besoin de t'isoler.

- Aucun problème, il y a beaucoup de semaines dans une année.

Inexorablement, nous nous rapprochons de l'endroit où j'ai garé la voiture et je sens mon pas ralentir instinctivement. Au loin à l'horizon le ciel s'éclaircit déjà, mettant en lumière ce que la nuit m'a permis d'oublier un peu. Tout comme toi je jette un regard aux étoiles qui vont disparaître les unes après les autres, puis baisse les yeux pour apercevoir ma voiture à une vingtaine de mètres. Déjà ?

"Hé bien, quelle soirée ! J'espère avoir été à la hauteur de tes espérances."

- Plus que cela même.

Je te souris, le souvenir encore frais de tout ce que nous avons fait tentant de tenir encore un peu à distance la peine qui revient m'accabler et alourdir mes épaules.

- Je te remercie Raphael, je te remercie pour tout. Sans toi je ne sais pas comment aurait été cette soirée ni cette nuit, alors que là j'ai de quoi sourire même si je suis triste.

Tu es si proche, tout comme la voiture devant laquelle nous arrivons. Je te lâche le bras à regret, visiblement réticent, et déverrouille les portières avant de m'installer derrière le volant sur lequel je pose mes mains qui se crispent déjà. Je n'ai pas envie de partir... et pourtant il le faut, ma pauvre mère doit être effondrée et je ne peux pas la laisser seule, je ne peux pas ne pas aller dire au-revoir à mon père...

- J'espère que tu n'oublieras pas cette soirée toi non plus et qu'elle t'a plu au moins autant qu'à moi.

Que je te dis avec un léger sourire tout en démarrant, prenant la direction de ton domicile où m'attendent ma valise et mon sac cabine. Plus que quelques minutes en ta compagnie... Ma gorge s'étrangle douloureusement et je serre la mâchoire pour ravaler mon envie de pleurer. Allez quoi, merde ! Je vais pas craquer maintenant, pas après une aussi belle nuit ! Je ne veux pas que la dernière image que tu ais de moi soit comme ça, je veux te montrer que ça va aller grâce à toi, que je tiendrais bon grâce à toi.

- Je te prendrais des photos du ciel finlandais, comme ça tu pourras me donner le nom des étoiles qu'on voit là-bas. Ce doivent être les même, mais je ne les connais pas comme toi.

J'aperçois ton église au bout de la rue alors que les premiers rayons du soleil percent à l'horizon. Ca y est, le jour se lève et emporte la nuit avec lui.


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Je comprends alors qu'il faudra que j'économise cette année. Un voyage à Rome serait économique parce que je saurais où dormir, mais la Finlande n'est ni un endroit bon marché, ni un endroit où je peux compter sur les missions ou l'ordre religieux pour m'héberger et me nourrir gratuitement contre des services.

Plus le soleil se lève, et plus je me sens devenir de plus en plus morose. Ce n'est quand tu me lâches le bras que je me rends compte que tu étais toujours là, à me toucher, et que je ne m'en étais pas même rendu compte. Plus étrange encore, le fait que tu t'écartes me laisse comme un vide, un manque. Je n'en retrouve que vaguement le réconfort que quand je m'installe dans ta voiture, à côté de toi. Notre endroit intime rien qu'à nous deux, où nous nous sommes échangés paroles, musiques, et promesses.

"Je t'en prie, merci à toi !"

Je ne peux pas promettre ne pas pouvoir l'oublier. Je pense que parfois j'y repenserai, comme un secret à la fois honteux et plein de fierté, de ce goût d'interdit qu'il y avait dans l'alcool, de ce parfum de danger qu'il y avait dans la sueur de ta peau, de cet éclat brûlant de tes yeux. Oui, de temps en temps, j'ouvrirai ce souvenir, et je le minimiserai, ou l'agrémenterai, selon mes besoins.

Quant à l'idée de savoir si la soirée m'a plu autant qu'à toi... C'est une bonne question à laquelle je ne me risquerai pas de répondre. Aucune des réponses ne serait la vérité, ou entièrement satisfaisante.

"C'est délicat de prendre des photos du ciel, cela te demandera un matériel que tu n'as certainement pas. Par contre, tu peux dessiner les constellations et me les envoyer."

Ma mère était passionnée, et détestait passer de l'argent dans l'achat d'un appareil photo nocturne, ou dans la réparation de son télescope. Je me souviens de soirées entières à essayer de la convaincre de vivre sa passion, et que mes besoins matériels n'étaient rien en comparaison de ce qu'elle-même pouvait m'apporter comme conseils et enseignements.

Je n'ai pas envie de sortir de la voiture, quand bien tu te gares sur le gravier. Je te demande de mettre ta voiture à l'abri, sous l'appentis. Personne ne s'y gare jamais.

"Il y a quelque chose que je dois faire, pour ta voiture ? La démarrer de temps en temps, j'imagine ? Et pour ton appartement, est-ce que tu souhaites que je fasse des visites dans le but de le louer pendant ton absence ?"

S'il te plait, Clyde, laisse-moi t'apporter mon aide. Considère cela comme un service que tu me rends. Si je n'ai pas le droit de t'accompagner à l'aéroport, demande-moi quelque chose, n'importe quoi.

"Est-ce que je peux faire quoi que ce soit pour toi ?"

Tu sais que tu peux tout me demander, n'est-ce pas ?

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"C'est délicat de prendre des photos du ciel, cela te demandera un matériel que tu n'as certainement pas. Par contre, tu peux dessiner les constellations et me les envoyer."

Les dessiner ? Pourquoi pas oui, cela dit...

- Je ne suis pas un très bon dessinateur mais j'essaierais de faire au mieux, après quand on sort de la ville on voit assez bien les étoiles donc je verrais ce qui est le mieux.

Tu serais atterré de voir combien je dessine mal, je crois que même un adolescent s'entraînant au recopiage ferait mieux que moi, cela dit c'est probablement aussi parce que cela ne m'a jamais intéressé et que je n'ai jamais pratiqué. Nous arrivons devant chez toi et tu m'indiques où me garer, sous l'appentis, là où la voiture sera à l'abri. Je ne peux qu'approuver et m'exécuter, sentant l'étau se refermer de plus en plus alors que je coupe le contact.

"Il y a quelque chose que je dois faire, pour ta voiture ? La démarrer de temps en temps, j'imagine ? Et pour ton appartement, est-ce que tu souhaites que je fasse des visites dans le but de le louer pendant ton absence ?"

Je prends une inspiration en me détachant et tourne la tête vers toi, forçant un sourire qui est loin de monter jusqu'à mes yeux.

- Je veux bien que tu la fasse rouler au moins une fois par semaine oui s'il te plaît, sinon la batterie sera à plat quand je reviendrais. Et si tu as besoin de t'en servir n'hésite pas à la prendre, ça ne me dérange pas du tout. Pour l'appartement je ne préfère pas, cela ne me dérange pas de payer un ou deux loyers sans être là, j'ai suffisamment d'argent de côté.

Il faut sortir de la voiture maintenant, aller chercher mes affaires en attendant le taxi qui va arriver d'ici quelques minutes à peine... pourtant je ne bouge pas, t'observant en me sentant coupable de te laisser seul ici.

"Est-ce que je peux faire quoi que ce soit pour toi ?"

Quoi que ce soit... Je déglutis, chassant les pensées plus ou moins déplacées qui me viennent à l'esprit, laissant les autres se faire plus présentes, repoussant également celles qui sont trop pratiques, trop cartésiennes, trop...

- Je peux te prendre dans mes bras ?

Oui je sais, encore, mais cette fois je ne suis ni en train de m'effondrer sur le sol de ta cuisine -même si intérieurement c'est presque le cas- ni en train de jouer les protecteurs jaloux dans une boîte de nuit. J'attends ta réponse, un mouvement, un signe m'indiquant que tu es d'accord, puis je me penche vers toi en passant mes bras autour de toi, t'étreignant dans un lourd soupir alors que j'enfouis mon visage dans le creux de ton cou, la mâchoire calée contre ton épaule. Parfois j'ai l'impression que tu peux sentir comme j'ai mal... Je ne sais pas pourquoi, mais tu le sais, tu le sens, et ça... ça il n'y a que toi qui y fasse vraiment attention.

- ... Tu me manques déjà. Pardonne-moi de te laisser.

C'est égoïste je le sais, atrocement, terriblement égoïste, mais je t'étreins un peu plus étroitement, ravalant un tremblement et déglutissant pour faire disparaître toute envie de me laisser aller. Je me dois d'être un minimum fort, sinon je n'arriverais pas à partir, j'en ai la quasi certitude. Alors je te presse une dernière fois puis te relâche lentement, t'offrant un sourire et un regard que je sens chargés d'affection. Je crois que je t'ai toujours aimé Raphael, même quand tu m'as dit il y a quatre ans que je ne devrais pas, c'était déjà trop tard. Et maintenant je pars, et ma conscience me dit que ce n'est pas juste. La sonnerie de mon téléphone résonne dans l'habitacle, brisant la magie de l'instant, et je porte mon regard dessus : le taxi sera là dans 2 minutes. Fais chier...

- Il faut que j'y aille...

Pitié retiens-moi, retiens-moi Raphael, dis-moi que je ne suis pas le seul à éprouver tout ça, dis-moi que tu t'es trompé, que finalement tu as une marque, que je suis celui qui... Je m'interromps moi-même dans mes propres pensées, réalisant à quel point je suis cruellement égoïste. Non, évidemment que non, tout ça ce n'est pas pour toi n'est-ce pas ? Toi tu appartiens à ton Dieu, c'est pour ça que tu n'as pas de marque, pour ça que tu n'est pas attiré par les gens et que tu abhorres la plupart des contacts physiques. Pardonne-moi, je t'en ai trop demandé ces quatre dernières années, si ça se trouve je te fais souffrir et tu ne mérites pas ça. Finalement ce n'est peut-être pas plus mal que je parte, n'est-ce pas ? Je sors de la voiture et vais récupérer mes affaires comme un automate -ou un condamné à mort- ressortant en même temps que le taxi arrive. Le chauffeur descend et demande confirmation de mon identité et de la course, prenant ma valise pour la mettre dans son coffre tandis que je t'adresse un dernier regard.

- Bon et bien, j'y vais. Fais attention à toi d'ici mon retour, d'accord ?

Je voudrais hurler et me jeter à genoux pour que tu me retiennes, au lieu de quoi je te souris, un sourire aussi chaleureux que possible tandis que je te fixe d'un regard bleu où je ne peux m'empêcher de laisser paraître tout ce que je ressens. Vois-moi, Raphael, tel est l'homme que je suis devenu à ton contact, un homme bien meilleur qui ne croyait pas mériter tout ce que tu as fait pour lui. Un homme qui te sera à jamais dévoué et pas parce que tu l'as aidé... mais parce que je t...

- Au revoir, mon ami.

Je monte dans le taxi et attache ma ceinture, confirmant que l'on peut y aller alors que je sens ton regard sur ma nuque malgré la vitre qui nous sépare. Ne pas se retourner, ne pas se retourner, ne pas... Le taxi démarre et je me retourne, cherchant ta silhouette et ton regard. Oui, je ne veux pas que ce soit autre chose qu'un au-revoir, je reviendrais Raphael, je te le promet. Oui... je te le promet...


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Ex nihilo nihil fit




Faire rouler ta voiture, soit, je peux faire cela. Si je reste dans les limites du parking, cela ne devrait pas poser de problèmes. Sinon, je demanderai à quelqu'un qui a le permis de s'en charger. J'ai une légère grimace, j'ai du mal avec l'idée que des logements restent vides et fermés aux gens qui pourraient en avoir besoin. Cependant, loin de moi l'envie de t'accabler, je réponds simplement.

"Soit alors, pas de réfugiés clandestins pendant ton absence."

De toute façon, je n'ai pas les clés, et cela me permet de me dire que tu reviendras. Un logement vide, ce n'est pas correct. Tu ne sors pas de la voiture et je me refuse à penser que toi aussi, tu t'es habitué, et tu as fini par apprécier cette proximité entre nous. Les personnes avec qui je reste seul ne sont vraiment pas nombreuses, encore moins celles avec qui j'apprécie rester seul. Toi et moi, dans cette voiture, c'est ce que j'ai connu de plus intime, hors du temps et du monde.

Ta demande me fait ouvrir les yeux tout grand un instant. Me prendre dans tes bras ? Mais pourquoi faire ?

"Je... Je t'en prie."

Cette étreinte est douloureuse. Elle ne me fait pas mal comme si quelqu'un me touchait sans que j'ai donné mon consentement. Cette douleur est à la fois plus sourde, et plus aiguë. Toi et moi, nous savons, si nous nous séparons maintenant, ce sera comme d'arracher un pansement sur une plaie ouverte. Alors je me laisse aller à inspirer contre toi, lentement, en ayant bien conscience que j'accuserai l'alcool plus tard.

"Tu n'as pas à te faire pardonner, voyons..."

À part pour ma chemise tachée de sang que je n'ai jamais réussi à laver... et que je n'ai jamais réussi à jeter.

Dis-le moi, Clyde, dis-moi ce que tu as sur le cœur et que je ne comprends pas. Je t'en supplie. Nos yeux se voient sans avoir besoin de se regarder, et immédiatement, j'imagine beaucoup de choses : que tu partes, que tu ne reviennes pas, qu'il t'arrive quelque chose, qu'il m'arrive quelque chose... ou que tu rencontres... non.

Clyde, ici et maintenant, je te fais une promesse. Si tu rencontres ton âme-sœur, je te promets de tout mettre en œuvre pour être content pour toi. D'ailleurs, je vais prier pour que tu la rencontres. Seule ton âme-sœur pourrait te venir en aide en cet instant. Oui, je ferai ça. Le taxi arrive et je me vois me lever pour le prendre avec toi, juste pour moi, et moi seul. Tu m'as interdit de te suivre, mais je ne suis absolument pas responsable des pensées de mon esprit. Nous n'aurons qu'à appeler cela mon huitième péché capital à moi tout seul.

Je te vois hésiter, mais pas pour me dire, ou faire quelque chose avant de partir. Je sens que tu hésites sur le fait-même de ce voyage. Il faut que j'intervienne.

"Ne t'inquiète pas pour cela. Nous nous retrouverons. Et je pense que ce sera de belles retrouvailles."

Ce n'est que quand tu quittes mon champ de vision que mon sourire retombe, ainsi que mon moral, et tout le reste. Ce n'est rien, j'ai déjà dit adieu à des gens, mais cette fois, c'est comme si tu partais avec quelque chose de moi avec toi, quelque chose qui m'a été arraché au passage. À l'intérieur, la Bête s'énerve, elle a envie de se débarrasser de ces vêtements et de poursuivre le taxi à coup de martèlements de sabots.

... En fait, je pense que je vais rentrer, et me reposer. Seulement le soleil se lève déjà, et je vais devoir me mettre au travail d'ici à deux heures. Cet état de fatigue que je ressens, en ce moment, confusément, je sens que je l'aurai perpétuellement jusqu'à ton retour.

Pourquoi n'as-tu rien dit, Clyde ?

Raphael Strano
Raphael Strano
Pro-animorphe
Pseudo : Shenzy
Faceclaim : Joaquin Phoenix
Crédits : Mwaaa
Multicompte(s) : Rafibouc / Jakemouton / Kokolanthes / Baltyvautour
Date de naissance : 21/09/1987
Age : 36
Âme soeur :
  • Je ne la recherche pas

Statut civil : Célibataire
Marque : Introuvable
Animal : Bouc noir
Gif : Allez ! Viens !
Occupation(s) : Prêtre


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