Avec le balai ? Je t'écoute et rigole un peu, t'imaginant faire ainsi seul dans l'église, et pour le coup j'avoue que j'envie ce balai même si lui n'a pas de bras pour t'enlacer comme je l'ai fait juste avant. Le fait que tu acceptes qu'on remette ça me réchauffe un peu plus le cœur tandis que nous récupérons nos verres pour trinquer ensemble.
"Alors, à quoi on trinque ? Aux adieux que tu réussis définitivement mieux que moi ? Cependant, je me vois mal proposer à mes ouailles d'aller en boite de nuit au moment d'enterrer leurs défunts. De plus..."
Le rire que je commençais à avoir meurt dans ma gorge lorsque tu fais un bond de côté après qu'une femme ai posé la main sur toi, accompagnée par deux de ses amies qui nous demande si nous devons danser. Je vais pour répondre que tu m'es réservé pour ce soir mais tu me prends de vitesse et je tourne vers toi un regard parfaitement étonné.
"Navré, mais il n'a pas fini de se confesser. Voyez-vous, je suis prêtre et je trouve votre mode de vie assez..."
Les femmes détalent et nous partons dans un grand fou rire de concert, irrépressible et qui fait un bien fou.
- Alors ça c'était quelque chose !
Que je parviens à articuler en m'obligeant à arrêter de rire, essuyant le coin de mes yeux tandis que je sens le rire trembler encore un peu dans ma gorge. Ah la tête qu'elles ont fait ! C'était génial !
"Pardon, mais je suis ton révérend attitré cette nuit. Je ne veux personne d'autre."
Mon sourire s'estompe alors que je porte sur toi un regard plus grave, plus touché aussi.
- Moi non plus je ne veux personne d'autre.
Je lève mon verre à ta hauteur, un léger sourire aux lèvres.
- A nous deux et à personne d'autre alors.
Sais-tu qu'égoïstement j'aimerais te garder réellement pour moi seul ? Ton Dieu ne serait probablement pas d'accord, alors je veux bien te partager avec lui, mais hormis ça, personne sur cette terre ne devrait avoir le droit d'être avec toi. Je sais, je prend mes désirs pour une réalité, mais hey, ce soir tout est permis non ? Nous trinquons, yeux dans les yeux, et je bois sans te quitter du regard avant de poser le verre vide sur le comptoir, jetant un coup d'oeil à la montre à mon poignet : il ne reste plus qu'une heure avant que je doive prendre le taxi pour l'aéroport... déjà ? Le temps passe si vite. Je relève les yeux vers toi et souris de nouveau.
- Que dirais-tu de rentrer tranquillement à pied tous les deux ? Je sais qu'on est là que depuis une demi-heure, mais je voudrais passer le temps qu'il reste avec toi au calme plutôt qu'ici dans le bruit, et puis j'ai mes affaires à récupérer.
J'attends que tu reposes ton verre puis passe un bras autour de tes épaules avec un large sourire carnassier et fier à la fois.
- C'est pour ta protection, comme ça personne d'autre n'osera te toucher sans ton accord.
Oui j'en profite et je n'ai pas honte. Nous traversons la foule pour gagner la sortie afin de récupérer nos affaires, et tu peux être certain rien qu'à voir le regard chargé de défi mauvais que j'adresse à tous ceux qui portent leur attention sur toi qu'ils n'ont pas intérêt à tenter quoi que ce soit. Une fois au comptoir je libère tes épaules à regret et renfile mon blouson de cuir, sortant avec toi pour respirer l'air frais du dehors, débarrassé du bruit assourdissant de la musique et de la foule.
- Ahhhhh... y'a pas à dire, j'aime m'amuser mais c'est bien aussi quand c'est fini.
Je te regarde encore, hésite brièvement puis te souris en te proposant mon bras.
- Si Monsieur veut bien se donner la peine.
Dis-je avec un accent guindé exagéré tout en t'adressant un clin d’œil. Peu m'importe si on nous prend pour un couple, moi ça m'ira très bien, à voir si cela te dérange ou non.
@Raphael Strano
Le rire que je commençais à avoir meurt dans ma gorge lorsque tu fais un bond de côté après qu'une femme ai posé la main sur toi, accompagnée par deux de ses amies qui nous demande si nous devons danser. Je vais pour répondre que tu m'es réservé pour ce soir mais tu me prends de vitesse et je tourne vers toi un regard parfaitement étonné.
Les femmes détalent et nous partons dans un grand fou rire de concert, irrépressible et qui fait un bien fou.
- Alors ça c'était quelque chose !
Que je parviens à articuler en m'obligeant à arrêter de rire, essuyant le coin de mes yeux tandis que je sens le rire trembler encore un peu dans ma gorge. Ah la tête qu'elles ont fait ! C'était génial !
Mon sourire s'estompe alors que je porte sur toi un regard plus grave, plus touché aussi.
- Moi non plus je ne veux personne d'autre.
Je lève mon verre à ta hauteur, un léger sourire aux lèvres.
- A nous deux et à personne d'autre alors.
Sais-tu qu'égoïstement j'aimerais te garder réellement pour moi seul ? Ton Dieu ne serait probablement pas d'accord, alors je veux bien te partager avec lui, mais hormis ça, personne sur cette terre ne devrait avoir le droit d'être avec toi. Je sais, je prend mes désirs pour une réalité, mais hey, ce soir tout est permis non ? Nous trinquons, yeux dans les yeux, et je bois sans te quitter du regard avant de poser le verre vide sur le comptoir, jetant un coup d'oeil à la montre à mon poignet : il ne reste plus qu'une heure avant que je doive prendre le taxi pour l'aéroport... déjà ? Le temps passe si vite. Je relève les yeux vers toi et souris de nouveau.
- Que dirais-tu de rentrer tranquillement à pied tous les deux ? Je sais qu'on est là que depuis une demi-heure, mais je voudrais passer le temps qu'il reste avec toi au calme plutôt qu'ici dans le bruit, et puis j'ai mes affaires à récupérer.
J'attends que tu reposes ton verre puis passe un bras autour de tes épaules avec un large sourire carnassier et fier à la fois.
- C'est pour ta protection, comme ça personne d'autre n'osera te toucher sans ton accord.
Oui j'en profite et je n'ai pas honte. Nous traversons la foule pour gagner la sortie afin de récupérer nos affaires, et tu peux être certain rien qu'à voir le regard chargé de défi mauvais que j'adresse à tous ceux qui portent leur attention sur toi qu'ils n'ont pas intérêt à tenter quoi que ce soit. Une fois au comptoir je libère tes épaules à regret et renfile mon blouson de cuir, sortant avec toi pour respirer l'air frais du dehors, débarrassé du bruit assourdissant de la musique et de la foule.
- Ahhhhh... y'a pas à dire, j'aime m'amuser mais c'est bien aussi quand c'est fini.
Je te regarde encore, hésite brièvement puis te souris en te proposant mon bras.
- Si Monsieur veut bien se donner la peine.
Dis-je avec un accent guindé exagéré tout en t'adressant un clin d’œil. Peu m'importe si on nous prend pour un couple, moi ça m'ira très bien, à voir si cela te dérange ou non.
@Raphael Strano